JAZZ VOCAL

Extrait site de La Philarmonie où elle s’est produite le 15/03/2025, salle Boulez. “Nouvelle étoile du jazz vocal, acclamée par la critique et adoubée par le prestigieux label Verve, la jeune chanteuse new-yorkaise est née en 1999 à New York. Joy a grandi dans une famille très mélomane, éprise en particulier de soul, de rhythm ‘n’ blues et de gospel. Elle a commencé à développer une passion pour le jazz au lycée, où elle chantait régulièrement avec un groupe, puis a poursuivi son apprentissage de cette musique à l’université. Encore étudiante, elle a enregistré son premier album, Samara Joy, paru en 2021 et très bien reçu. Contenant dix ballades frémissantes à la beauté sans âge, magnifiées par sa voix de velours profond, son deuxième album – Linger Awhile, publié en 2023 chez Verve, label légendaire – a remporté un succès public et critique encore plus important

Son premier album, sans titre, puis un titre (no more blues) de son dernier, paru en Octobre 2024 (“Portrait”). Et 3 albums complets plus bas. Ecoutez, elle mérite les louanges que vous pouvez lire en ligne. Sa voix, ses variations sont enchanteresses. Elle transforme une chanson en “drame total”. Et elle chante naïvement, sans jouer à la diva (la fermeture théâtrale des yeux, les bras vers le public et les pieds faussement joints, vous savez). Une grande chanteuse.

SAMARA JOY, LE PREMIER ALBUM (STANDARDS) 2021
SAMARA JOY : “NO MORE BLUES”

Et deux de ses albums, complets.

SAMARA JOY “JOYFUL”

ALBUM SAMARA JOY, “LINGER A WHILE”
ALBUM SAMARA JOY, “PORTRAIT”
SAMARA JOY, CONCERT (INTEGRAL) A LA PHILARMONIE DE IS LE 15/03/2025

Samara Joy , comme on le précisait plus haut, a donc donné son concert au Philharmonie le 15/03/2025. Voici, en vidéo-youtube (concert ARTE) son récital en entier:

Pour ceux qui préfèrent, ci-dessous, le lien pour ce concert sur ARTE (meilleur format, titres des morceaux et sous titres de l’apaise de parole de l’artiste)

https://www.arte.tv/fr/videos/124823-000-A/samara-joy

Je suis moi, je ne suis pas mon frère”. immense pianiste, immense chanteur, jazzman de référence pour les amoureux. Freddy Cole, frère de Nat King Cole, qui s’est vu accordé par la marque, le statut d“artiste Steinway”.

Artiste complet, pianiste divin, son “MY MOOD IS YOU” me fait pleurer, l’accompagnement du guitariste exceptionnel et les impros au piano et au Sax fabuleux. Je suis capable, après mille essais, de la chanter. Il est dommage que son frère Nat King Cole, un autre immense dans la famille, présent dans ma page, plus bas, l’ait éclipsé.

CARMEN MCRAE

1 – ALBUM “THE ESSENTIAL”

Le dernier disque sorti fin 2024 de Melody Gardot que tous aiment et qui le mérite est un “best of”, genre que je n’aime pas beaucoup, concomitant d’une panne dans la création. Mais il n’y a aucune raison de se priver de ce plaisir en bloc, anciennes et nouvelles chansons. Mélody est une immense, même si la petite Samara Joy l’est aussi, immense. Ce sont deux types de femmes de jazz vocal, non comparables.

EXTRAIT DE QOBUZ. A l’aube de la quarantaine, Melody Gardot nous invite au plaisir nombriliste de jeter en sa compagnie un petit coup d’œil rétrospectif sur les quinze années déjà d’une carrière kaléidoscopique qui l’aura vu progressivement trouver sa voix et, tout en jouant malicieusement avec les codes du genre, considérablement dépoussiérer l’image de la chanteuse de jazz. Jonglant avec la chronologie pour piocher dans la riche matière des six disques studios qu’elle a fait paraître durant la période (depuis Worrisome Heart enregistré en 2016 jusqu’au tout dernier Entre eux deux, conçu en 2022 en étroite collaboration avec Philippe Powell) ainsi que dans quelques prestations en public (Live in Europe et Live in Paris), cette magistrale anthologie (re)compose en 24 pièces qui sont autant d’instantanés de son talent protéiforme, une sorte de portrait impressionniste de la chanteuse d’une grande justesse esthétique et psychologique.

Des séductions glamour propres à la “chanteuse de jazz” mystérieuse et sophistiquée (magistralement mise en scène par le grand producteur Larry Klein dans My One and Only Thrill et Sunset in Blue) aux échappées belles du côté du soul-rock de sa ville natale de Philadelphie (Currency of Man), en passant par l’exploration baroque dans The Absence des diverses traditions musicales des pays du monde où elle a séjourné (de l’Argentine au Portugal en passant par le Brésil), et la découverte de la chanson française qu’elle revisite ces dernières années avec beaucoup de sensibilité — Melody Gardot offre ici un aperçu exhaustif de l’étendue de ses talents d’interprète. On notera, en cadeau, la présence de deux inédits (le traditionnel La llorona et le splendide thème de Charlie Haden First Song agrémenté des mots d’Abbey Lincoln) sur lesquels la chanteuse, accompagnée seulement de Jaques Morelenbaum au violoncelle, Haden à la contrebasse et Gil Goldstein au piano, se montre tout simplement bouleversante de musicalité et de justesse émotionnelle. © Stéphane Ollivier/Qobuz

2- MELODY GARDOT, 3 VIDÉOS

On colle pour apprécier la belle artiste 3 vidéos :

ALBUM “LIVE IN EUROPE”

Extrait QOBUZ

La voix de Mélanie De Biasio fait bien plus que réchauffer les âmes et les ouïes. Avec No Deal qui parait chez Pias (un disque Qobuzissime !), la chanteuse belge qui vénère Nina Simone et Abbey Lincoln s’éloigne avec délicatesse des classiques sentiers battus du jazz vocal pour flâner vers la soul ou le blues, voire dans des cieux on ne peut plus planants. Dans ces instants en apesanteur, on ne sait plus si l’on est en terre trip hop ou sur la planète Pink Floyd… A l’arrivée, un superbe disque ovni, totalement fascinant et porté par une voix ne cherchant jamais la virtuosité gratuite ou la facilité de cambrures prévisibles. © MD/Qobuz

HELEN MERRIL

JULIE LONDON, JAZZ VOCAL

EXTRAIT QOBUZ. Disque ultime de rupture et bible des cœurs brisés, In The Wee Small Hours parait enfin en HD 24bits ! Ce neuvième album studio de Frank Sinatra qui sort au printemps 1955 chez Capitol est considéré, encore aujourd’hui, comme la bande son la plus parfaite des êtres tourmentés. Le crooner sait évidemment de quoi il cause, le début des années 50 ayant été pour lui on ne peut plus chaotique sentimentalement parlant, tiraillé qu’il fut entre ses deux femmes, Nancy Barbato et Ava Gardner… L’ambiance est donc logiquement mélancolique tout au long de ce pur chef d’œuvre, et sa voix de velours jongle avec des thèmes aussi joyeux que la solitude, l’introspection, les amours perdus, la dépression et les errances nocturnes… A cet égard, In The Wee Small Hours fut un peu le premier album concept. Pour confectionner l’écrin idéal à cet océan de turpitudes, Nelson Riddle et son orchestre font des merveilles de subtilité. Les arrangements sont d’une classe folle et les violons sont manipulés à la perfection. (…) Bref, un chef-d’œuvre qui rendrait presque heureux de s’être fait plaquer…

C’est ma chanteuse de Jazz préférée, même si Samara Joy, la nouvelle depuis 2023 m’enchante. Chris, elle, est d’une autre génération, décédée en 2009 (j’ai envoyé un mot à sa famille par sa maison de disques, je ne sais s’il est arrivé, pas de réponse). Ecoutez cette voix qui fait monter les larmes, tirant avec des cordes râpeuses, l’émotion.

EXTRAIT QOBUZ. Et si la plus grande chanteuse du jazz cool, c’était elle ? Presque douze ans après sa disparition, Chris Connor reste l’une des voix les plus sensuelles de sa génération. Comme quoi, il n’y a pas qu’Anita O’Day et June Christy dans la vie

Chanteuse de jazz. Une étiquette. Une AOP. Surtout un vaste fourre-tout dans lequel se carambolent les clichés les plus costauds : une belle gueule à l’extérieur, cabossée à l’intérieur, une lumière tamisée, des histoires de cœurs brisés, un bar enfumé et ainsi de suite jusqu’au bout de la nuitée. Chris Connor s’est évaporée dans les éthers de ces images d’Épinal. La chanteuse américaine, emportée par un cancer durant l’été 2009, à 80 ans passés, n’est plus que dans les radars, et surtout dans le cœur, de ceux qui ont un jour goûté à la beauté de son organe singulier qui mêlait luxe et brouillard. Restent heureusement des enregistrements pour se remémorer tout cela. Ou pour (re)découvrir l’une des plus attachantes chanteuses de jazz…

ALBUM “THIS IS CHRIS”
“ANTHOLOGY” (83 MORCEAUX)

HARRY BELAFONTE, HITS

EXTRAIT DE “LES DERNIERES NOUVELLES DU JAZZ” (2015)

Avec Roberto Menescal (guitare), Jerry Brown (basse), Jim Tomlinson (saxophone ténor et flute alto).

C’est un retour aux sources du Great American Songbook pour Stacey Kent. Rien que de classique me direz-vous pour la chanteuse américaine. Que non. Elle a choisi d’effectuer le voyage en compagnie d’un artiste n’appartenant pas à la jazzosphère, le guitariste brésilien vétéran (78 ans) Roberto Menescal. Le choix n’a rien pourtant d’incongru. « Roberto est le compositeur brésilien le plus jazzistique, Stacey la chanteuse américaine la plus bossa noviste » explique en français le saxophoniste britannique Jim Tomlinson, complice musical et intime de Stacey (son mari depuis 1991).

Leur rencontre était donc prévisible. Stacey fit la connaissance de Roberto au Brésil lors d’un concert en 2011. Elle était fan de bossa nova comme elle devait le démontrer dans son précédent album (The Changing Lights.Parlophone.2013. ). Il adorait les standards américains. « Nous partageons la même sensibilité », confie Stacey Kent. « Tenderly » reflète cette proximité avec un répertoire de titres classiques de la chanson américaine à commencer par le titre qui donne son nom à l’album ou encore Embraceable You, The Very Thought of You ou encore In the Wee Small Hours of the Morning, un des succès de Frank Sinatra.

On n’a plus besoin de vanter la suavité de la voix de Stacey Kent et son phrasé qui rend toutes les nuances des textes. Roberto Menescal apporte une touche délicate avec des accents de Barney Kessel. Jim Tomlinson, au saxophone ténor et à la flute, se met au diapason du duo qui bénéficie du soutien du bassiste Jeremy Brown. Sans batterie ni piano, cette formation évolue avec aisance et décontraction. Un vrai bonheur.

Jean-Louis Lemarchand

L’ALBUM “TENDERLY”
A MIS AMIGOS

L’immense Nat King Cole (le frère de Freddy, voir plus haut) qui chante en espagnol.

NAT KING COLE ET LE QUARTET DE GEORGES SHEARING

Ici avec le quartet de Shearing, grand accompagnateur, s’il en est.

NORAH JONES

On a hésité Jazz vocal ou variétés?

NORAH JONES, COMME AWAY WITH ME
NORAH JONES, DAY BREAKS
NORAH JONES, THE FALL
NORAH JONES, NOT TOO LATE

Même si, plus haut, on a inséré le dernier disque de Gardot (son “best of de 24 morceaux), on tient à isoler son plus bel album. Mélody Gardot : une bombe physique, une bombe musicale, une artiste entière, une voix, un sens de la musique extraterrestre. Son album le plus long, le plus élaboré avec des musiciens parmi les meilleurs au monde. Notamment le guitariste Mitchell Long. La présence d’un quatuor à cordes soulève la musique ténébreuse de Gardot. Une merveille. J’ai failli ne rien écrire, pour ne pas me faire du mal, tant je suis amoureux d’elle. Oui, oui, c’est mon amoureuse, je ne l’ai jamais rencontrée, même en concert.

Inutile de répéter que Chet Baker est unique quand il chante. Une voix venue d’ailleurs et ses impros à la voix qui imitent son instrument sont inoubliables.

  1. 01 Chet Baker - The Thrill Is Gone (Remastered) 2:51
  2. 02 Chet Baker - But Not for Me (Remastered) 3:04
  3. 03 Chet Baker - Time After Time (Remastered) 2:46
  4. 04 Chet Baker - I Get Along Without You Very Well (Remastered) 2:59
  5. 05 Chet Baker - There Will Never Be Another You (Remastered) 3:00
  6. 06 Chet Baker - Look for the Silver Lining (Remastered) 2:41
  7. 07 Chet Baker - My Funny Valentine (Remastered) 2:20
  8. 08 Chet Baker - I Fall in Love Too Easily (Remastered) 3:20
  9. 09 Chet Baker - Daybreak (Remastered) 2:44
  10. 10 Chet Baker - Just Friends (Remastered) 2:44
  11. 11 Chet Baker - I Remember You (Remastered) 3:16
  12. 12 Chet Baker - Let's Get Lost (Remastered) 3:45
  13. 13 Chet Baker - Long Ago (And Far Away) (Remastered) 4:00
  14. 14 Chet Baker - You Don't Know What Love Is (Remastered) 4:53
  15. 15 Chet Baker - That Old Feeling (Remastered) 3:03
  16. 16 Chet Baker - It's Always You (Remastered) 3:35
  17. 17 Chet Baker - I've Never Been in Love Before (Remastered) 4:29
  18. 18 Chet Baker - My Buddy (Remastered) 3:20
  19. 19 Chet Baker - Like Someone in Love (Remastered) 2:26
  20. 20 Chet Baker - My Ideal (Remastered) 4:21

Immense contrebassiste,Haden est un musicien hors pair. Le voici accompagnant de grandes chanteuses. Beau disque. Langoureux et sentimental à souhait, comme on les aime. Le premier morceau, chanté par Mélody Gardot est, à nouveau, grandiose. Cette femme est un démon de talent.

Artiste remarquable à la voix chaude et unique. Elle est considérés comme l’une des plus grandes interprètes jazz en France. Elle aborde avec un naturel désarmant le swing, le latin et même des titres de la grande chanson française. Une immense chanteuse malheureusement méconnue. Ecoutez cette voix.

Stacey Kent a une voix qui m’a toujours enchanté par son calme, sa sérénité, me rendant donc calme et serein. Ct album, Dreamsville, est l’un d ses premiers, le ème, juste à un moment où elle atteint la plénitude de son art. La mise en avant des musiciens, y compris son époux au Sax Tom Tomlinson, mais pas que, révèle un amour profond de la musique. Stacey Kent est une vraie musicienne. A écoutez assis, mains sur les genoux.

Une compilation (104 morceaux) du meilleur, connu ou moins connu de Sinatra. Un régal, remasterisé et qualité de son exceptionnelle.

L’une des grandes voix actuelles qui oscille entre Jazz et variété élaborée. On donne d’abord le disque qui l’a propulsé. L’interprétation du classique “I Fall In Love Too Easily” est splendide. Puis celui où il rend hommage à Nat King Cole. Et un troisième “Take me to the alley”

GREGORY PORTER, LIQUID SPIRIT
GREGORY PORTER, NAT KING COLE
GREGORY PORTER, TAKE ME TO THE ALLEY

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