ARTS PLASTIQUES

Table des matières

L’ART NOUS FAIT DU BIEN

C’est le titre d’Art Explora, un site parrainé par La Sorbonne, sur l’histoire de l’art. Aucun motif pour ne pas donner le lien en tête de la section (clic sur lien ou sur capture d’écran)

https://academy.artexplora.org

PETIT VOYAGE DANS L’EXPRESSIONNISME ABSTRAIT AMERICAIN

L’expressionnisme abstrait américain est le premier grand mouvement artistique des États-Unis d’Amérique. Les artistes expérimentent une nouvelle forme de peinture dans laquelle ils s’expriment par le geste, la couleur et la matière.

Les origines de l’expressionnisme abstrait américain

Quelques dates : En 1929, le Museum of Modern Art (MOMA) ouvre ses portes à New York (USA).
En 1933, le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, crée une aide économique pour les artistes. La scène artistique américaine se met en place.
En 1936, l’exposition « Cubism and abstract art » est présentée au MOMA.
Ces événements favorisent l’émergence de l’art abstrait américain dont le premier mouvement d’avant-garde est l’expressionnisme abstrait. Il se développe dans les années 1950-1960. Aucun manifeste n’a été rédigé. Les artistes ne s’engagent pas dans l’écriture, car pour eux, le langage plastique doit se suffire à lui-même. La principale nouveauté réside dans une nouvelle relation au geste.

Caractéristiques d’une œuvre «expressionniste abstraite américaine»

Deux courants se développent :

L’Action Painting (peinture gestuelle ou peinture d’action).
• Le Colorfield (champ coloré)

Action Painting

En 1950, le philosophe et critique d’art américain Harold Rosenberg (1906-1978) qualifie la première tendance artistique de l’expressionnisme abstrait d’action painting. Les Principaux représentants sont :

Willem de Kooning (1904 – 1997)


Lee Krasner (1908 – 1984)

Franz Kline (1910 – 1962)


Jackson Pollock (1912 – 1956)


Robert Motherwell (1915 – 1991)

Robert Motherwell a de nombreux centres d’intérêt comme la philosophie, la littérature, la psychanalyse… Pendant plus de quarante ans, Robert Motherwell va utiliser le noir et le blanc, car ces couleurs ont une symbolique forte : « le noir représente la mort, l’angoisse, le blanc représente la vie, l’éclat. » Cet artiste utilise la même technique que Jackson Pollock en peignant la toile à même le sol, car pour lui, il est plus facile de tourner autour de la toile, le champ de vision est plus large et la peinture ne coule pas. Mais il termine son tableau debout. On peut parler de lyrisme dans sa peinture. Il mélange les formes organiques et géométriques. Particulièrement choqué par la guerre d’Espagne, ce thème sera répétitif dans son œuvre comme dans l’œuvre Élégie à la République espagnole, 70.

Motherwell; Elégie de la république espagnole, 146

Jackson Pollock invente une nouvelle façon de peindre en posant ses toiles sur le sol afin de faire gicler, verser ou jeter la peinture. Il recouvre la surface de la toile par des coulures réalisées à partir d’un bâton ou directement avec le pot de peinture qu’il a préalablement percé de trous. Il utilise de la peinture industrielle. Ses compositions abstraites sont le reflet d’une impulsion corporelle. Le corps entier du peintre agit sur la toile. Il rompt avec la tradition en peinture où l’artiste est devant son chevalet. Cette technique du dripping offre une dimension d’un acte non prémédité, comme une trace de l’expérience vécue. L’artiste de donne plus à voir un objet ou un sujet mais un acte de création. Peinture (Argent sur noir, blanc, jaune et rouge) est un réseau linéaire complexe avec de nombreuses circonvolutions. En 1946, Jackson Pollock bascule dans l’abstraction et créer des œuvres avec des superpositions de matières. Son rapport avec la toile est brutal. Ce réseau linéaire appelé all over se poursuit sur les côtés de la toile.

LIEN

Jackson Pollock (1912-1956) Peinture (Argent sur noir, blanc, jaune et rouge), 1948 Marouflé, peinture à l’huile, 61 x 80 cm. Paris, musée national d’Art moderne – Centre Georges Pompidou Achat en 1972 © ADAGP, Paris, 2012 © Photo Collection Centre Pompidou, Dist. RMN / Philippe Migeat

Jackson Pollock

Colorfield

Contrairement à l’action painting, les artistes de ce nouveau mouvement expressionniste vont travailler avec des aplats de couleurs vives, supprimant toute profondeur dans leur toile. C’est Clement Greenberg (1909-1994), critique d’art américain qui qualifie, en 1962, cette nouvelle manière de peindre de colorfield painting. Les Principaux représentants sont :

Mark Rothko (1903 – 1970)
Adolph Gottlieb (1903 – 1974)
Clyfford Still (1904 – 1980)
Barnett Newman (1905 – 1970)

Mark Rothko, à partir des années 1950, travaille avec des rectangles. Les surfaces s’interpénètrent et créent des espaces méditatifs. Dans ses toiles, il n’y a plus de différence entre figure et fond, car le tableau est une surface de zones colorées. N° 14 (Browns over Dark), est une toile composée d’aplats de trois grandes formes rectangulaires. Ces rectangles aux contours imprécis offre au spectateur une nouvelle contemplation, il est happé par la peinture et doit laisser son regard voyager entre les différentes surfaces.

MARK ROTHKO

Barnett Newman est l’inventeur des fameux « zips » (des coupures verticales de peinture qui séparent les plans de couleurs) mais l’artiste ressent plutôt la chose ainsi: “Je sens que mes zips ne divisent pas mes peintures. Je sens qu’ils provoquent exactement l’inverse, ils unifient l’ensemble”. Il pousse ses recherches vers la verticalité. Concord traduit bien cette notion de « zip » et de verticalité.

Barnett Newman – Adam (1949) Huile sur toile, 242,9 x 202,9 cm Tate Londres

Adolph Gottlieb (1903 – 1974)

Clyfford Still (1904 – 1980)

ART CONTEMPORAIN, SUITE : UN SITE

Le site “contemporain” (dans tous les domaines) peut intéresser. Clic sur le lien ou la capture d’écran

https://www.contemporain.com/art/#mouvements

IMPRESSION SOLEIL LEVANT, MONET, HISTOIRE D’UNE TOILE

CLAUDE MONET. IMPRESSION, SOLEIL LEVANT.

Hiver 1872. Depuis une chambre de l’hôtel de l’Amirauté situé aux 41-45 Grand-Quai, Claude Monet esquisse, au petit matin,  l’avant-port du Havre dans la brume… La date d’éxécution du tableau, sur lequel se détache un soleil d’un orange pur et distillant ses reflets sur l’eau, fit longtemps débat. Saviez-vous que des études topographiques, iconographiques, météorologiques et astrologiques menées par  l’astronome et professeur de physique de l’Université du Texas, Donald Olson, permirent de dater (très) précisément le tableau ? C’est le 13 novembre 1872, à 7h35 du matin, soit trente minutes après l’aube, que l’artiste aurait réalisé d’une seule traite son chef d’oeuvre…

Exposé deux ans plus tard, le 15 avril 1874, dans l’ancien atelier du photographe Nadar, le tableau fait scandale. Le plus virulent des critiques, Louis Leroy, se gausse de cette marine aux allures d’esquisse et qui bafoue les règles de la peinture académique. Dans son article daté du 25 avril, le journaliste s’en donne à coeur joie : «Impression, j’en étais sûr. Je me disais, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans. […]». Louis Leroy fustige, plus largement, ce qu’il baptise ironiquement «l’exposition des impressionnistes»,  n’imaginant pas qu’un demi-siècle plus tard, le mouvement, à qui il conféra malgré lui ses lettres de noblesse, susciterait un engouement international !

En mai 1874, l’audacieuse «Impression, soleil levant» est achetée pour 800 francs par le collectionneur Ernest Hoschedé. L’œuvre est revendue quatre ans plus tard, chez Drouot et lors des ventes judiciaires de la collection Hoschedé, pour la modique somme de 210 francs. Un prix qui souligne l’indifférence qu’elle suscite à l’époque !Bienfaiteur des impressionnistes, son nouveau propriétaire, Georges de Bellio, le lèguera à sa fille Victorine et à son gendre Eugène Donop de Monchy. Ceux-ci choisiront d’en faire don, en 1940, au musée Marmottan, propriété de l’Académie des beaux-arts. Jugée trop novatrice, l’oeuvre reste boudée. Protégée au château de Chambord durant la guerre, «Impression, soleil levant» patiente dans l’ombre. Il faudra attendre les années 1950 pour que des historiens d’art renommés, et notamment l’Américain John Rewald, pointent du doigt le rôle fondateur du tableau. L’apothéose vient en 1959. A l’occasion d’un prêt au musée de Mulhouse, la toile est assurée à hauteur de… 50 millions de francs !

En 1985, et alors que Claude Monet figure parmi les peintres les plus convoités, trois voleurs braquent le Musée Marmottan et dérobent le chef-d’œuvre. «Impression, soleil levant» disparaît pendant cinq ans, avant d’être miraculeusement retrouvé, en 1990, dans un appartement de Porto-Vecchio, en Corse-du-Sud, après une traque rocambolesque lancée au Japon dans le milieu des yakuzas.

Ce cambriolage fou contribua-t-il à asseoir le mythe ? Le monde entier réclame ce  tableau charnière de la modernité, aujourd’hui vénéré de New York à Tokyo. «Impression, soleil levant»  … Joconde de l’impressionnisme ?” SOURCE FONDATION MONET

*Pour célébrer les 150 ans de cette toile fondatrice du mouvement impressionniste, le musée Marmottan Monet présente, dès le 21 septembre, l’exposition «Face au Soleil, un astre dans les arts». L’occasion de retracer la représentation du soleil dans l’art et de l’Antiquité à nos jours…

ESPAGNOLS, ESPAGNOLS…

VELASQUEZ

Les Ménines ou la Famille de Philippe IV (en espagnol Las meninas ou La familia de Felipe IV) [vers 1656], huile sur toile de Diego Vélasquez . (Musée du Prado, Madrid)

VELASQUEZ. DIVAGATION (LES MOTS, LES CHOSES, LA MOUE)

Aujourd’hui, balade à Paris. Le spectacle désolant de la marée humaine des touristes assez laids et même quelquefois sales qui hantent les ponts et la Tour Eiffel, trottoirs envahis de détritus, m’a rendu presque triste. Il va être difficile d’aimer autant Paris. Cette vraie désolation m’a amené à reprendre un texte écrit il y a très longtemps, que je redonne. Histoire de me consoler.

Les touristes visiteurs de Paris, s’arrêtent au Louvre, s’agglutinent devant La Joconde et s’en vont vite vers la Tour Eiffel. Les touristes japonais à Madrid vont à la corrida assister à la mise à mort d’un seul toro sur les six au programme (le tour operator leur dit que c’est comme les films permanents au cinéma, une répétition, qu’il est inutile de rester) et qui s’en vont vite au Prado envahir la salle où se trouve Les Ménines de Velasquez, en se marchant sur les pieds.

Quand je raconte ce que vous venez de lire, on me voit faire la moue et on me demande la raison de ma réserve, de cette mine contrite : n’aimerais-je pas cette merveille de tableau ?

Évidemment que non, c’est un de mes tableaux préférés. Cependant, je dis, un peu honteux, qu’il m’a fallu choisir entre Velasquez et Foucault. J’explique.

Michel Foucault (1926-1984), dans son ouvrage phare (« Les mots et les choses) décrit, dans son introduction, dans un style et une hauteur théorique exceptionnels, le tableau de Velasquez, “Les Ménines”. Certains considèrent que ces pages sont un modèle, en rupture, de l’analyse picturale.

Le tableau donne à voir l’infante Marguerite d’Espagne, entourée de demoiselles d’honneur, de courtisans et de nains. Au fond, sur la gauche, le peintre est là devant une grande toile dont on ne voit que le châssis de dos. A l’arrière-plan, sur le mur du fond, un tableau, note Foucault, “brille d’un éclat singulier », dans lequel apparaissent deux silhouettes. Il s’agit, en réalité d’un miroir. Qui reflète les souverains, à l’extérieur du tableau, “retirés en une invisibilité essentielle”, “qui ordonnent autour d’eux toute la représentation”.

Sans eux, le tableau n’est pas possible.

Et Foucault d’ajouter que “Peut-être y a-t-il, dans ce tableau de Vélasquez, comme la représentation de la représentation classique”, qu’il s’agit aussi de “la disparition nécessaire de ce qui la fonde”. Il conclut en indiquant que “Libre enfin de ce rapport qui l’enchaînait, la représentation peut se donner comme pure représentation.”

Il s’agirait donc du principe qui organise les savoirs à l’âge classique. Chaque époque se caractérise par un “champ épistémologique” particulier, qui constitue le “socle” des diverses connaissances et structure leur apparition. Ce que Foucault appelle “épistémê” cet “a priori historique” constitutif des sciences de la période considérée avec une théorie propre de la représentation.

La Renaissance, elle, était fondée sur la ressemblance. “Le monde s’enroulait sur lui-même”, écrit Foucault. Don Quichotte en apparaît, sur le mode de la dérision, comme l’incarnation. “Tout son chemin est une quête aux similitudes”, mais celles-ci tournent au délire.

Au XIXe siècle vient l’âge de l’histoire, qui devient “le mode d’être fondamental des empiricités” et qui introduit dans la pensée moderne “cette étrange figure du savoir qu’on appelle l’homme”. Voici l’homme “au fondement de toutes les positivités”, en cette place du roi “que lui assignaient par avance Les Ménines, mais d’où pendant longtemps sa présence réelle fut exclue”.

Mais cette époque se finit et l’homme, une “invention récente”, est en voie de disparition. La nouvelle “épistémê” devrait être concomitante de la mort de l’homme (“alors on peut bien parier que l’homme s’effacerait, comme à la limite de la mer un visage de sable”). C’est la dernière phrase du livre.

Le livre a fait jaser (fin de l’humanisme, existence douteuse de l(homme, mort de l’homme, antihumanisme théorique, structuralisme exacerbé qui fait passer les structures avant les sujets, etc.

Mais je reviens à la discussion avec mon ami et à ma moue.

Il est vrai que je ne m’arrête plus devant les Ménines (« les suivantes », traduction de Foucault ou Las Meninas en VO) quand je me trouve au Prado.

Car je ne peux plus goûter le tableau sans me référer à l’analyse de Foucault, ce qui me place donc dans l’analyse et non dans l’art.

Or, le musée ne peut que servir d’accrochage de l’œil et non du cerveau pensant; lequel œil, peut, comme dans l’amour s’éloigner de la pensée pour approcher les rivages du sens. Rimbaud contre Platon en quelque sorte.

Ce qui me fait donc regretter d’avoir lu le Foucault des Ménines qui a brisé l’approche non pas « pure » (elle n’existe pas) mais expurgée de la théorisation. D’où ma moue.

Elle est d’autant plus flagrante que je ne suis plus certain de la pertinence du propos de Foucault. Et, mieux encore de l’avoir bien compris. Et plus encore d’adhérer à ce qui était peut-être une esbroufe à laquelle se sont laissés prendre de jeunes étudiants de mon espèce, avides de théorie et de style générateur d’une obscurité propice à l’écart du même et la constitution d’un statut d’intellectuel…

A vrai dire, pour revenir à mon propos, il est dommage de gâcher un plaisir par des mots (potentiellement creux) qui éloigneraient de l’éventuelle belle chose, expression, qui, évidemment ne veut rien dire, comme “le beau”.

POUR FINIR / UN “ARTJACKING”, DOCU ARTE SUR LES MENINES

JUAN GRIS (1887-1927)

Juan Gris, table des musiciens

Juan Gris, Nature morte à la table à carreaux

JOSE DE RIBERA

SOROLLA

UN ARTICLE SUR SOROLLA “MAGICIEN DE LA LUMIERE”, EN PDF CLIC ICI

ANTONI TAPIES

El Greco naît en 1541 en Crète à Candie (aujourd’hui Héraklion), sous le nom de Domenikos Theotokopoulos. Il est connu en Italie sous le nom du Greco (Le Grec). El Greco décède à Tolède le 7 avril 1614, à l’âge de 73 ans. La modernité du Greco étonne.

MODEST CUIXART

Catalan, comme Barcelo, Miro, Tapies….

MUSÉE PICASSO, IS

Clic sur le tableau, capture d’écran ci-dessous

20 CÉLÈBRES, QUIZ

SEURAT, LE NÉO-IMPRESSIONNISME

SAN YU

2020. Grand ami d’Henri Matisse, ce peintre franco-chinois a vécu une grande partie de sa vie en France où il s’est éteint en 1966. Il bénéficie d’une cote importante depuis de nombreuses années, mais en 2020 il est passé ainsi de la 15ème place en 2019 à la 7ème en 2020

En 2002, l’artiste occupait la 2513ème place, ce qui signifie qu’entre 2002 et 2020, il a gagné 2506 places. Le marché pour cet artiste se situe principalement en Asie : en Chine, à Hong Kong et à Taïwan. En 2020, le taux d’invendus pour les œuvres de San Yu est extrêmement faible : 6 %.

MAGRITTE

NFT, WHAT ?

Un nouveau concept patrimonial s’est créé, concomitamment à ceux qui ont fleuri dans la crypto-monnaie : Les NFT; On donne un extrait de l’article de Wiki sur le sujet :

Un NFT (de l’anglais non-fungible token) ou jeton non fongible (JNF)2,3 est un objet informatique (un jeton) suivi, stocké et authentifié grâce à un protocole de chaîne de blocs (blockchain), auquel est rattaché un identifiant numérique, ce qui le rend unique et non fongible. Ce jeton accorde des droits, de propriété ou autre, sur un objet réel ou virtuel comme une œuvre d’art (souvent numérique), un contrat, un diplôme etc., et est associé à un compte propriétaire comme tout jeton de blockchain, mais le jeton étant non fongible, le propriétaire est garanti unique, ce qui donne la valeur au jeton.

D’un point de vue technique, les jetons non fongibles ne sont pas interchangeables4. Cette unicité de chaque jeton contraste avec la fongibilité des unités de crypto-monnaies comme le Bitcoin et de nombreux jetons utilitaires (utility token) Ainsi, la valeur d’un jeton est déterminée par le jeu de l’offre et de la demande, sans régulation de marché , et liée à la valeur symbolique associée à l’objet représenté.

Les NFT se payent en général en cryptomonnaie, le plus souvent sur la même blockchain que celle des NFT.

Terminologie. En droit de la propriété, l’adjectif « fongible » signifie : qui peut être remplacé par une chose de même nature, comme sont toutes celles qui se consomment par l’usage, et qui se règlent par nombre, poids ou mesure. Il vient du latin fungor (« s’acquitter de », « accomplir », « consommer »). Un jeton non fongible est donc un jeton unique, ne pouvant pas être remplacé par un autre.

Droits associés à un NFT Un NFT associe des droits sur un objet unique du monde réel ou virtuel à un détenteur unique. Les droits ne sont pas forcément, et pas généralement, des droits de propriété sur l’objet associé. On est propriétaire du NFT, mais pas forcément de l’objet associé au NFT. Il importe donc de savoir comment est réalisé ce lien et quels sont les droits que donne le fait de posséder un NFT sur lui.

Pour les protocoles NFT les plus connus, il existe des licences générales qui établissent les droits que donne la détention d’un NFT, comme la « NFT License »du protocole ERC-721. Cette licence, par exemple, donne le droit d’exploiter commercialement l’objet possédé, mais jusqu’à 100 000 $ de revenus, et ne donne pas le droit de le modifier. Une joueuse de tennis a émis un NFT sur son bras, mais la « propriété » du bras donne simplement le droit d’y afficher des publicités13.

Le NFT est un objet « en plus » de l’objet qu’il représente et ne s’identifie pas à lui, malgré le lien. Jean-Paul Delahaye compare le NFT à une photo dédicacée : elle est non fongible (la signature ou dédicace est unique) et appartient au dédicataire qui a des droit dessus et peut porter plainte si elle est volée, mais elle ne donne aucun droit sur la photo, qui appartient toujours au photographe, et encore moins sur la personne représentéede 1. Les droits associés à la possession d’un NFT sont souvent flous et peuvent donner lieu à des imbroglios judiciairesde 1.

ON DONNE AUSSI UN EXTRAIT DE 01.NET

Qu’est ce qu’un NFT ? (Définition) Les NFT, pour Non-Fungible Token (ou jetons non-fongibles en français) sont une forme unique de propriété numérique qui permet la vérification et la confirmation de l’authenticité et de la possession de biens numériques. Un NFT est un actif cryptographique qui se trouve sur une blockchain et, en d’autres termes, qui prouve que vous possédez les droits de propriété de ce bien numérique.

Si cela vous semble compliqué, en réalité, les Non-Fungible Tokens fonctionnent selon un principe de rareté et d’authenticité qui nous est familier depuis la cour d’école. Pour faire le parallèle avec l’art, il est facilement possible de trouver des imitations convaincantes de grandes toiles. Toutefois elles n’atteindront jamais la valeur de la véritable œuvre, peinte et signée par l’artiste original. Le principe est le même pour les NFT.

Ainsi, la place de cette technologie dans le vaste monde de la propriété numérique était toute désignée et ces jetons sont souvent utilisés pour représenter des œuvres d’art, des photographies, des vidéos, des enregistrements musicaux et même des tweets.

Du fait de leur utilisation commune de la blockchain, les NFT et les cryptomonnaies sont deux concepts qui ont été fortement associés voire même confondus. Il existe cependant des différences clés qu’il est important de comprendre afin de mieux apprécier ce qui lie ces deux technologies.

Tout d’abord, rappelons que les cryptomonnaies, comme le Bitcoin, l’Ethereum ou le Litecoin, sont des devises numériques qui utilisent la technologie de la blockchain afin de permettre des transactions sécurisées et décentralisées. Comme les cryptomonnaies sont interchangeables et que leur valeur est basée sur leur quantité en circulation, cela signifie que chaque unité est équivalente à toutes les autres unités.

Les NFT, d’autre part, utilisent certes la blockchain, mais sont une forme unique de propriété numérique. Contrairement aux cryptomonnaies, chaque jeton est unique et possède une valeur spécifique. Cela signifie que chaque token peut être vendu ou acheté individuellement et possédé de manière exclusive par son propriétaire.

Les tokens non fongibles et les cryptomonnaies sont donc deux concepts distincts mais étroitement liés en raison de leur utilisation de la technologie de la blockchain et sont souvent considérés comme faisant partie de la même économie décentralisée. Par ailleurs, il est nécessaire de posséder des crypto-actifs et notamment de l’Ether afin d’acheter des NFT.

UN EXEMPLE EXTRAIT DU FIGARO DU 11/08/2023

Le Salvator Mundi, le tableau le plus cher du monde, réapparaît en version NFT

Par Amélie Com

Publié le 11/08/2023 à 09:31,  mis à jour le 11/08/2023 à 12:

En collaboration avec Bridgeman Images, ElmonX met en ligne, samedi, sous forme de jeton non fongible le tableau vendu 450 millions de dollars en 2017. La Joconde et la Nuit étoilée de Van Gogh ont déjà été mis en vente par la plateforme.

Il avait disparu juste après la vente. En novembre 2017, chez Christie’s à New York, le Salvator Mundi, une œuvre attribuée à Léonard de Vinci est remportée pour 450 millions de dollars frais compris par Mohammed Ben Salman. Le prince saoudien vient d’acheter le tableau le plus cher du monde. Mais aussi le plus controversé. Son attribution au maître de la Renaissance fait débat dans le monde de l’art. Peu importe pour le prince, il achète le Christ sauveur du monde.

Depuis cette acquisition, le tableau a disparu. Jusqu’au 12 août 2023. Certes, l’original est toujours introuvable. En collaboration avec Bridgeman Images, la plateforme de NFT ElmonX met en vente une série d’éditions en version numérique disponible à partir de ce samedi pour un prix tenu secret. Ce ne sont pas les premiers chefs-d’œuvre reproduits en NFT. ElmonX a déjà en stock, La Joconde de Léonard de Vinci (1503) vendu pour l’équivalent de 6764 dollars, La Nuit étoilée de Van Gogh (1889), Le Penseur d’Auguste Rodin (1904) et Les Nymphéas de Claude Monet en 1907.

Les tableaux sont reproduits grâce à la base de données d’images de Bridgeman. Dans un communiqué, le géant de la reproduction d’œuvres d’art, a déclaré «qu’en tant que principaux spécialistes mondiaux de l’octroi de licences de supports artistiques, culturels et historiques pour la reproduction, [nous] sommes ravis de collaborer avec ElmonX, des experts à la pointe de la création artistique NFT». C’est une «opportunité unique et exclusive de créer des NFT de haute qualité basés sur la vaste collection de Bridgeman Images», est-il précisé.

LES DIX NFT LES PLUS CHERS DU MONDE

UN CLIC ICI (EXTRAIT DU “MEDIA DE L’INVESTISSEUR”

ZAO WOU-KI

LE MAITRE DE L’ABSTRACTION

EXTRAIT WIKI. Zao Wou-Ki (Zao, de son nom, Wou-Ki ou Wou-ki de son prénom chinois simplifié : 赵无极 ; chinois traditionnel : 趙無極 ; pinyin : Zhào Wújí), né le 1 février 1920à1 à Pékin, et mort le 9 avril 2013 (à 93 ans) à Nyon, est un peintre et graveur chinois naturalisé français en 1964.

Il est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy :

« ...Un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident. »

Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950, puis l’abstraction lyrique dans les années 1960, des encres de Chine, des calligraphies.

Apprécié en Occident, ami de Pierre Soulages, de Joan Miró, de Henri Michaux, il est reconnu par son propre pays à partir de 1983. À cette date, il est accueilli à Pékin où ses œuvres sont exposées au Musée national de Chine.

La France lui a rendu hommage à plusieurs reprises. Il a été nommé grand Officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, officier des Arts et des Lettres, et en 1995, il créa une œuvre originale6 lorsque la Poste a émis un timbre-poste en son honneur

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GALERIE MAEGHT, VISITE 3D

http://sisso-dev.com/vv/maeght/raoul_ubac/#/galerie_3/

SANS TITRE

MATISSE, LE GEANT

Extrait G.A. Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français.
Figure majeure du XXᵉ siècle, son influence sur l’art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l’utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs ou abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.

GRANT WOOD

American Gothic. Grant Wood. 1930

HOKUSAI

EXTRAIT WIKI. Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?)1 est un peintre, dessinateur et graveur japonais du xviiie siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l’auteur d’écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai (北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin ».

Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l’école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d’acteurs populaires et de courtisanes2.

Les Trente-six vues du mont Fuji (1831 – 1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues.

Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme.

HOKUSAI, de la série “36 vues du Mont Fuji” (1830)

GUSTAVE COURBET

Gustave Courbet, la source. 1862

EDWARD HOPPER

Nighthawks, Edward Hopper. 1942

CÉZANNE, L’UN DES INVENTEURS DE LA MODERNITÉ

C’est l’une des premières œuvres dans lesquelles Rembrandt se représente – il avait environ 22 ans. La lumière est forte et vient de derrière. Le visage de Rembrandt est dans l’ombre et difficile à distinguer. La manière expérimentale dont les cheveux sont rendus est intéressante : Rembrandt a fait des rayures dans la peinture humide, laissant transparaître la sous-couche.

SALLY GABORI, ABORIGENE, PREMIERE OEUVRE A L’AGE DE 80 ANS.

EXTRAIT DU SITE “LA FONDATION CARTIER /

Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori est née vers 1924 sur l’île Bentinck, dans le golfe de Carpentarie, au nord de l’Australie. Elle appartient au peuple kaiadilt et parle la langue kayardilt. Son nom, Mirdidingkingathi Juwarnda, est issu de la tradition kaiadilt qui veut que chacun soit nommé en fonction de son lieu de naissance et de son ancêtre totémique. 

Vers 80 ans, Sally Gabori, qui vit désormais dans une maison de retraite, se rend à l’atelier d’art de Gununa sur l’île Mornington, où elle peint pour la première fois et réalise sa première œuvre. Six mois plus tard, elle réalise sa première exposition individuelle à la Woolloongabba Art Gallery de Brisbane. 

D’autres femmes kaiadilt suivent le mouvement et se lancent également dans la peinture. 

En 2006, ses œuvres sont exposées pour la première fois dans une grande institution culturelle, à l’occasion du prix Xstrata Coal Emerging Indigenous Art Award organisé par la Queensland Art Gallery. 

Désormais, une artiste reconnue mondialement.

SALLY GABORI

GALERIE CI-DESSOUS

SURREALISME

UN CLIC SUR L’IMAGE POUR UN POINT ET UNE GALERIE (Max Erst, Dali, Magritte, Tanguy et autres)

BALTHUS

LE SCANDALE. 7000 SIGNATURES UN MOIS APRES LA CREATION DE “ME TOO” AU BAS D’UNE PETITION QUI JUGE CE TABLEAU “TROP EROTIQUE”. LE MET MUSEUM RETIRE UNE TOILE

TABLEAU DECROCHE APRES PETITION INSPIREE “ME TOO”

Récidive…1937

JOAN MITCHELL

City Landscape. Joan Mitchell 1925-1992

La grande va

TOP 10 DES MUSEES D’ART CONTEMPORAINE, SELON RISE ART

MUSEE DE BILBAO

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LE XIXe SIÈCLE DANS L’ART, LA RUPTURE

Un cours au Grand Palais, par Annette Robinson


GABRIELE MUNTER, PIONNÈRE DE L’ART MODERNE, ECLIPSEE SON AMANT KANDINSKI ?

Gabriele Munter, méditation. 1917

EXTRAIT DU DOCU ARTE :

Éclipsée par l’aura de Vassily Kandinsky, qui fut son mentor et son amant, Gabriele Münter (1877-1962) fait partie des pionnières de l’art moderne en Allemagne. Ce portrait richement documenté la remet dans la lumière.

Douée dès l’enfance pour le dessin, Gabriele Münter voit le jour à Berlin, en 1877. Après la mort de sa mère, d’origine américaine, l’année de ses 20 ans, elle passe deux ans à sillonner les États-Unis, où elle exerce son regard par la pratique de la photographie, avant de rentrer en Allemagne et de s’installer, en 1900, à Munich. Les académies des beaux-arts étant alors fermées aux femmes, elle s’inscrit à l’éphémère école Phalanx, où le Russe Vassily Kandinsky, qui la dirige, encourage ses premiers pas d’artiste peintre. Formant bientôt un couple illégitime, ils voyagent ensemble à Tunis, aux Pays-Bas, en Italie. À Paris aussi, où la jeune artiste prend des cours de peinture à la Grande Chaumière, loue un atelier dans le quartier de Montparnasse et découvre l’impressionnisme et le fauvisme. En 1906, elle est exposée pour la première fois au Salon des indépendants. Trois ans plus tard, achetant une villa à Murnau, en Bavière, se réunit autour d’elle et de Kandinsky un groupe d’artistes d’avant-garde, le Cavalier bleu. La Première Guerre mondiale fera éclater leur cénacle cosmopolite avant que, deux décennies plus tard, les nazis ne mettent au ban leurs œuvres considérées comme “dégénérées”. Interdite d’exposer en 1937, Gabriele Münter, sexagénaire, fera tout pour les réunir et les préserver dans sa demeure pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale…

Maîtrise des formes
Carnets d’esquisses, dessins, gravures sur bois et linoléum, peinture au couteau et à l’huile, portraits, paysages… Maîtrisant formes et nouveaux médias, Gabriele Münter, disparue en 1962, a laissé une œuvre foisonnante. Puisant dans ses écrits personnels et réunissant les éclairages de spécialistes, parmi lesquels Hélène Leroy, conservatrice du musée d’Art moderne de Paris, Florence Mauro (Clémence et Ferdinand) retrace la trajectoire méconnue d’une artiste émancipée des conventions de son temps et au talent injustement éclipsé par la figure tutélaire de Kandinsky, qui fut, quinze ans durant, son mentor et son amant.

LE DOCU ARTE

https://www.arte.tv/fr/videos/103042-000-A/gabriele-muenter-pionniere-de-l-art-moderne/

On pourra voir “l’héritage de Kandinski, dans un article, plus -bas… On aura remarqué que titre est une interrogation sur “l’éclipse pas Kandinski”. La figure est obligée dans “un féminisme automatique”. On ne prend pas position sur l’affirmation trop téléphonée.

TOUS LES MOUVEMENTS ARTISTIQUES DANS LA PEINTURE

Site exceptionnel (histoiredelart)dans le didactisme et la pédagogie, sans contournements ni détours alambiqués (clic sur la d’écran ci-dessous)

HENRI ROUSSEAU, DIT LE DOUANIER

LE RÊVE (1910). Bien que Rousseau ait réalisé plus de vingt-cinq tableaux de jungle au cours de sa carrière, il n’a jamais voyagé hors de France. Il s’est plutôt inspiré d’images de l’exotisme tel qu’il était présenté au citadin à travers la littérature populaire, les expositions coloniales et le zoo de Paris . La jungle luxuriante, les animaux sauvages et le mystérieux joueur de cor présentés dans cette œuvre ont été inspirés par les visites de Rousseau au musée d’histoire naturelle et au Jardin des plantes de la ville (un zoo et un jardin botanique). À propos de ses visites, l’artiste a déclaré : “Quand je suis dans ces serres et que je vois d’étranges plantes venues de pays exotiques, il me semble que j’entre dans un rêve”. Le modèle nu de ce tableau est allongé sur un canapé, mêlant le domestique et l’exotique. Source Google Arts.

LA GITANE ENDORMIE. 1897. Rousseau a décrit le sujet de La Gitane endormie comme suit : « Une négresse errante, joueuse de mandoline, est allongée à côté d’elle avec son pot (un vase avec de l’eau potable), accablée de fatigue dans un profond sommeil. Un lion passe par hasard, ramasse son parfum ne la dévore pas encore. Il y a un effet clair de lune, très poétique.” Percepteur de la ville de Paris, Rousseau était en grande partie un peintre autodidacte, même s’il avait l’ambition d’entrer à l’académie. Cela n’a jamais été réalisé, mais ses couleurs vives, ses images fantastiques et ses contours précis, dérivés du style et des sujets de la culture populaire de l’imprimerie, ont touché une corde sensible auprès d’une jeune génération de peintres d’avant-garde, dont Pablo Picasso, Vasily Kandinsky et Frida Kahlo. Source Google Arts.

LES DIX PEINTRES VIVANTS LES PLUS COTÉS (ADMAGAZINE)

https://www.admagazine.fr/adactualites/article/top-10-des-peintres-vivants-les-plus-cotes

LE SIECLE D’OR NÉERLANDAIS

A NE PAS CONFONDRE AVEC “LE BAROQUE FLAMAND”

Ce mouvement (âge d’or de la peinture néerlandaise) a produit les oeuvres parmi les plus époustouflantes dans l’histoire.

L’âge d’or de la peinture néerlandaise correspond globalement au XVIIe siècle, période de fleurissement économique et culturel des Provinces-Unies. Sortie des guerres et délivrée du joug espagnol, la république hollandaise était riche de ses produits coloniaux. À la différence du baroque flamand, la peinture néerlandaise se caractérise par le rejet des sujets religieux (interdits par le calvinisme) et le goût pour la scène de genre, le portrait et la nature morte. Ceci explique le développement du système des ateliers, comme celui de Rembrandt, et du marché de l’art destiné à nourrir les collections princières et aristocratiques.

Je ne comprends pas la hargne contre Google et autres GAFA, lorsque je constate le travail gigantesque et de qualité constitué par GOOGLE ARTS ET CULTURE (lien accueil ici). Déjà dit, mais répété. Le travail de présentation de ce siècle d’or est prodigieux sur le site.

UN CLIC ICI POUR Y ACCEDER

QUELQUES TABLEAUX

Rembrandt, La Leçon d’anatomie du docteur Nicolaes Tulp, 1632
Pieter de Hooch, La Peleuse de pommes, vers 1663
Johannes Vermeer, La Lettre d’amour, 1669–1670

CHRISTOPHER WOOL

Né en 1955, Christopher Wool est un artiste américain actif depuis la fin des années 80. Son travail est reconnaissable en un coup d’œil : de larges lettres noires, peintes sur fond blanc. Il emprunte son esthétique à l’art urbain, et se penche sur la question de la banalité et de la répétition. Depuis les années 2000, ses œuvres se font plus abstraites : lignes noires peintes à la bombe ou sérigraphiées. Très bien coté, son œuvre emblématique “Apocalypse Now”, s’est vendue en 2013 pour 26 millions de dollars.

MUSEUM TV, CHAINE ART

CLIC SUR CAPTURE D’ECRAN CI-DESSOUS

HENDRICK AVERCAMP

Hiver, 1608

TAKASHI MURAKAMI, LE POP CONTEMPORAIN

EXTRAIT ARTSPAPER. Figure incontournable de la scène internationale, le plasticien japonais, représenté en France par la galerie Perrotin, colore le monde de l’art de ses fleurs et motifs manga pétillants. Parfois considéré comme le successeur d’Andy Warhol, il est lié à la mouvance néo-pop japonaise. Son œuvre n’en demeure pas moins unique et inclassable.

POP ART

Davis Diao

Keith Haring

Andy Warhol, Grace Kelly

Un lien vers GOOGLE ARTS AND CULTURE, MOUVEMENT POP ART

Keith Haring

Andy Warhol

Andy Warhol, Chris Evert

Un lien vers GOOGLE ARTS AND CULTURE, MOUVEMENT POP ART

MANET, LONGCHAMP

Longchamp. Édouard Manet. 1866

MARK BRADFORD

Giant. 2007

RUBENS, LES NUS

COELLO ET NON LE GRECO : LES TRIBULATIONS D’UNE OEUVRE

Pendant très longtemps, j’ai cru que “La dame à l’hermine“, dont j’écrivais qu’elle était d’une modernité extraordinaire, comme si elle sortait d’un TGV, était une oeuvre de LE GRECO. Non, elle est attribuée désormais à COELLO, après avoir été attribué à Sofonisba Anguissola. Extrait de “Actualités espagnoles”, excellent site.

Alors que le mois d’octobre 2019 est marqué, pour le Musée du Prado (principale pinacothèque de Madrid et de toute l’Espagne), par l’inauguration d’une exposition consacrée à deux pionnières de la peinture, les Italiennes Sofonisba Anguissola (1535-1625) et Lavinia Fontana (1552-1614), une mystérieuse peinture très célèbre outre-Pyrénées, intitulée LA DAME À L’HERMINE (LA DAME DEL ARMIÑO, en version originale), a été l’objet d’une étude de la part de l’institution ainsi que de l’Université et du Musée de Glasgow (Royaume-Uni).

Longtemps attribué au peintre espagnol d’origine grecque Doménikos Theotokópoulos (dit « Le Greco », 1541-1614), il a ensuite été rattaché à Sofonisba Anguissola (qui a longtemps travaillé pour le roi d’Espagne Philippe II, lequel a régné de 1556 à 1598) puis à Juan Pantoja de la Cruz (1553-1608). Aujourd’hui, les experts en sont certains : il s’agit d’une toile de l’artiste espagnol Alonso Sánchez Coello (1531-1588), peintre de cour de Philippe II célèbre pour ses portraits d’aristocrates et de membres de la famille royale.

Source : https://www.abc.es/cultura/arte/abci-dama-armino-greco-sofonisba-anguissola-autor-sanchez-coello-201910211241_noticia.html

LE MUSÉE D’ART MODERNE DE LA CAPITALE

Le lien Le MAM IS

SOTHEBYS, LE SITE, UN REGAL

https://www.sothebys.com/fr/

MARK GROTJAHN

EXTRAIT RISEART. L’artiste californien Mark Grotjahn, né en 1968, a atteint des sommets en 2017, avec une vente à 16,8 millions de dollars. Ce peintre abstrait a débuté à la fin des années 1990 dans le monde de l’art, et est aujourd’hui très prisé des collectionneurs. Ses œuvres très graphiques aux lignes colorées donnent l’illusion d’une perspective, avec un choix des couleurs qui repose souvent sur le hasard. Il transpose également son rituel de peinture en 3 dimensions avec ses “Masks”.

L’HERITAGE DE KANDINSKI

Kandinski. Jaune, rouge, bleu

LIEN vers le sujet par le Centre Pompidou

GOOGLE ART & CULTURE, UN SITE MAGNIFIQUE

Clic sur le titre

RICHARD PRINCE

Appropriation et pop culture :Pictures Generation

Extrait Artdesign. Richard Prince est un artiste américain né en 1949 et qui appartient au courant de l’appropriation ou Appropriation art. Ce courant consiste en l’appropriation, c’est-à-dire la reproduction d’œuvres ou de contenus pré-existants dans un but artistique. La transformation de l’œuvre originale est alors une œuvre à part entière et ne peut donc pas être considérée comme du plagiat. Elaine Sturtevant, née en 1930, est considérée être à l’origine de ce courant. Toute sa vie, elle n’a fait que reproduire à l’identique les œuvres des autres. Son travail n’est pas de la copie, mais de la « répétition » selon elle. Elle révolutionne ainsi la notion d’originalité.

En effet, Sturtevant refait les œuvres en suivant le même processus de création que les artistes qu’elle copie. Elle reprend par exemple la technique de la sérigraphie utilisée par Andy Warhol pour reproduire la série originale des Flowers Warhol flowers. Warhol a même, pour soutenir l’entreprise de Sturtevant de révolution du principe d’originalité, offert ses écrans originaux de sérigraphie à l’artiste. ↓

VOYAGE DANS L’EXPRESSIONNISME (NON ABSTRAIT) ALLEMAGNE, AUTRICHE, SCHIELE, DIX, KIRCHNER ET AUTRES

L’expressionnisme ne cherche pas à montrer le monde tel qu’il est, mais à l’exprimer. Il s’inscrit dans les pas de Van Gogh qui avait déjà ouvert en son temps les portes d’une forme de peinture marquée par l’expression. Cet aspect est principalement exploité à travers le thème du corps ou du portrait, dans lesquels les artistes n’hésitent pas à aller jusqu’à la distorsion des traits.

Otto Dix, Tryptique “metropolis”


L’EXPRESSIONNISME ALLEMAND ET DIE BRÜCKE
Au début du siècle, l’Allemagne traverse une période de crise profonde dans un climat social tendu avec l’approche de la Première Guerre mondiale, même si le peuple s’affiche dans une insouciance factice. Les expressionnistes sentant venir la guerre expriment leurs sentiments visionnaires dans des images particulièrement torturées. C’est dans ce contexte que se forme le groupe Die Brücke à Dresde en 1905 autours des personnalités de Fritz Bleyl, Karl Schmidt-Rottluf, Erich Heckel et Ernst Ludwig Kirchner. Viendrons plus tard s’y ajouter des artistes tels que Emil Nolde, George Grosz, Otto Mueller, Max Pechstein et Otto Dix. D’ailleurs, quand on observe les portraits photographiques de ce dernier, on voit que l’expression qui émane de son visage est loin d’être épanouie, primesautière et pleine de joie de vivre. Son expression grave, sévère et austère semble exprimer à elle seule l’atmosphère qui pouvait régner dans le pays à l’époque.

Dans ce monde hostile, présageant moult inquiétudes, les expressionnistes allemands cherchent une peinture capable d’exprimer les problèmes humains. Leur peinture est comme un cri de désespoir lancé en réaction à cette société qui n’offre qu’angoisse et peur de l’avenir. La forme expressionniste est brute, nerveuse et la déformation est utilisée à volonté pour faire rejaillir le sentiment intérieur sur la réalité figurative.
L’influence du style vient de précurseurs du siècle précédent comme James Ensor, Vincent van Gogh ou encore Edward Munch.

L’EXPRESSIONNISME VIENNOIS
A Vienne en Autriche, l’expressionnisme apparaît à travers le groupe de la Sécession créé par Gustav Klimt (bien que celui-ci reste principalement attaché au style Art nouveau), bientôt rejoint par Egon Schiele : dans son Autoportrait debout, il n’hésite pas à se montrer à nu, dans toute sa vulnérabilité, sa fragilité d’être humain. Il ne cherche pas à embellir son corps ou son visage. La flatterie n’est pas son propos. Il ne cherche pas à se montrer, mais à exprimer ce qu’il ressent profondément. Il adopte une posture caractéristique de l’expressionnisme allemand, c’est-à-dire une pose antinaturelle au possible. Son corps est contraint dans un mouvement de torsion, où ses bras sont tordus dans une posture tourmentée à l’arrière de son corps. Les mains sont exagérément agrandies, de manière à renforcer l’aspect expressif. Le regard quant à lui semble très énigmatique. On ne parvient pas à savoir si ce que l’on voit sont les paupières de ses yeux fermés ou si le regard est volontairement absent, comme s’il n’avait pas fait les yeux pour éviter de voir les horreurs du monde. Toujours est-il que cette absence de regard déstabilise et renforce curieusement l’aspect expressif et dérangeant de l’image. Il y a une certaine violence à se mettre à nu, jusqu’à montrer son sexe, et à ne pas dévoiler son regard.

Egon Schiele, autoportrait debout nu,

Egon Schiele, deux femmes


Dans son tableau Deux femmes, il peint deux corps enlacés dans une posture complexe où les corps se mélangent tant qu’ils semblent disloqués. On ne parvient plus à savoir à qui appartiennent les membres. Il y a à la fois une certaine fusion des corps, et en même temps une violence latente dans l’attitude.

Il faut se rappeler qu’en cette période, dans certaines familles puritaines, le corps était encore si tabou qu’il était interdit de regarder ou de toucher son propre corps. Les attraits sexuels étaient apparentés au diabolique et au péché, si bien que même lors du bain, certaines familles utilisaient des draps spéciaux, recouvrant tout le corps pour le cacher au regard. Il va sans dire que dans un tel contexte, cette représentation du corps de la femme est plus qu’outragée. C’est sans doute le conflit intérieur entre le désir de montrer le corps et de se l’approprier, et les angoisses profondes que le fait de briser les tabous engendre, qui procure cette agressivité, cette violence et ce tourment palpables dans les représentations du corps. que l’on voudrait voir lisse et pure, et d’une certaine manière aussi, comme un rappel de la dégradation du corps par le temps qui passe. En effet, les plis du bas évoquent une peau vieillie, ridée, les flétrissements inévitables des chairs par le temps qui passe.

Cette image est reprise dans de nombreux tableaux d’Otto Dix, où il montre des femmes âgées aux chairs vieillies. Elles se regardent dans des miroirs, souriantes, avec tous les atours des fraîches jeunes filles. Le contraste n’en est que plus saisissant et montre avec encore plus de cruauté le côté inéluctable de la décadence du corps et des beautés perdues. Cette vision est non sans rappeler le portrait de Dorian Gray, à travers le regard de ces vieilles femmes terrifiantes qui croient encore se voir sous les traits de la beauté de leur prime jeunesse.

Certains artistes du body art vont développer ce rapport violent et tourmenté au corps, mais de manière toute autre car celui-ci ne passe pas par le biais de la toile. Le corps devient le support direct de l’œuvre. Les artistes de ce mouvement dépassent l’aspect expressif du corps pour explorer les possibles et les limites qu’il offre.
EXTRAIT “HISTOIRE DE L’ART.NET”

Edvard MUNCH, “le cri”

KIRCHNER, la rue, 1913 – Otto Mueller, la baignade, 1921 – Georges Grosz, Métropolis 1917

Max PECHSTEIN “femme assise” 1910

Egon Schiele, nu aux jambes écartées, 1914

Georges Grosz, Eclipse du soleil, 1926

Otto Dix, portrait de la journaliste Sylvia Vos Harden. 1923

Egon Schiele, deux femmes enlacées, 1915

OSCAR KOLOSCKA, LA FIANCEE DU VENT

ANSELM KIEFER

LES DIX ARTISTES CONTEMPORAINS LES PLUS COTES

EXTRAIT RISE ART. CLIC SUR IMAGE

PIERRE SOULAGES

Le peintre français le plus côté. Un musée pour lui à Rodez, peintre des vitraux de l’église Sainte-Foy de Conques.

Image. Pierre Soulages.

MINI, MINI GUIDE DE L’ART DIT CONCEPTUEL

Terme appliqué aux œuvres créées à partir du milieu des années 1960 qui gommaient partiellement ou entièrement la rencontre perceptive avec des objets uniques afin de mettre en valeur des idées. Bien qu’Henry Flynt du groupe Fluxus ait utilisé le terme “concept art” pour décrire ses performances dès 1961 et qu’Edward Kienholz ait commencé à réaliser des “concept tableaux” en 1963, le terme n’a acquis sa notoriété publique pour définir une forme d’art distincte que dans un article publié par Sol LeWitt en 1967. Difficilement définissable en tant que mouvement, il est apparu plus ou moins simultanément en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique latine et en Asie, et a eu des répercussions sur les sphères plus conventionnelles de la production artistique, ce qui a entraîné la création d’une catégorie indépendante pour les livres des artistes et contribué sensiblement à placer photographies, partitions musicales, plans architecturaux et performances artistiques sur un pied d’égalité avec la peinture et la sculpture. En outre, l’art conceptuel a permis d’ouvrir la voie aux installations multimédia qui ont gagné en importance dans les années 1980.

EXTRAIT du magazine arts per” (https://blog.artsper.com/fr/la-minute-arty/petit-guide-de-lart-conceptuel/)

On ne peut pas le nier – à moins de se farcir les analyses d’experts de l’art, il est difficile de comprendre l’art conceptuel. Par exemple, vous connaissez la signification d’un verre d’eau à moitié rempli placé sur une étagère et intitulé  « An oak tree » (Une oeuvre de 1973 par Martin Creed) ? A moins que vous ayez des connaissances de base sur l’oeuvre et l’art conceptuel, cela pourrait être difficile…(Ci-dessous)

Peut-être que vous pensez que l’art conceptuel s’enfonce dans les arguties ou peut-être que vous le connaissez déjà mais vous aimeriez en savoir plus. Dans tous les cas, cet article est fait pour vous ! Voici un petit guide pour comprendre ce mouvement artistique, certe plus opaque que d’autres, mais croyez-nous, il vaut la peine d’être exploré. Et qui sait, peut-être que vous allez adorer ça !

Qu’est-ce que l’art conceptuel ?

L’art conceptuel est un mouvement qui accorde plus d’importance aux idées et aux concepts qui sous-tendent une œuvre d’art plutôt qu’aux aspects visuels de l’œuvre produite.

Quand a-t-il commencé ?

L’art conceptuel en tant que mouvement artistique est apparu au milieu des années 60 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Certaines de ses idées et concepts fondamentaux avaient cependant déjà été introduits par les mouvements d’avant-garde du début du XXe siècle, en particulier par le mouvement Dada et les ready-mades de Marcel Duchamp.

Pourquoi a-t-il commencé ?

Comme toujours, les artistes voulaient essayer quelque chose de différent et voulaient continuer à s’interroger sur la nature et les limites de l’art. Pendant des siècles, l’objet d’art (l’œuvre d’art elle-même, qu’il s’agisse d’une peinture, d’une sculpture, d’une photographie, etc) a été la production artistique la plus importante et la plus appréciée. Ce sont les artistes conceptuels qui ont ensuite déclaré que tout art était essentiellement conceptuel et que tout artiste, afin de créer une œuvre d’art, doit d’abord se faire une idée de ce qu’ils doivent faire et comment ils veulent le faire. Les artistes conceptuels ont décidé de se concentrer exclusivement sur ce qui, depuis des siècles, n’était que le point de départ d’une œuvre d’art pour en faire une oeuvre d’art en soit.

Quelles sont les idées clés ?

« L’idée devient une machine qui fait l’art » – Une déclaration émise par l’artiste Sol Lewitt dans son texte de 1969 « Paragraphes sur l’art conceptuel », cette phrase représente le concept de base du mouvement avec la suprématie de l’idée.

L’œuvre ne devait pas nécessairement être un objet, dans certains cas c’était simplement un ensemble d’instructions créées par l’artiste

L’art conceptuel a abandonné la beauté, l’esthétique, la rareté et l’habileté comme moyens d’évaluer une œuvre d’art. L’art conceptuel était censé être mentalement intéressant pour le spectateur – les artistes voulaient qu’il soit provocateur.

Certaines œuvres d’art conceptuel interrogeaient également le rôle des musées et la manière dont le marché de l’art semblait dominer l’art et dicter la production de l’art.

Quelles sont les œuvres d’art clés de l’art conceptuel, hormis celles ci-dessus?

ON PEUT AUSSI DIRE AVEC WIKIART QUE/

L’art conceptuel est un mouvement de l’art contemporain apparu dans les années 1960 mais dont les origines remontent aux ready-made de Marcel Duchamp au début du XXe siècle. L’art est défini non par les propriétés esthétiques des objets ou des œuvres, mais seulement par le concept ou l’idée de l’art. Contrairement à une opinion répandue, il ne s’oppose pas à la définition dominante de la beauté artistique avant le début du XXe siècle, exprimée par Emanuel Kant dans la Critique de la faculté de juger, selon laquelle « le beau est ce qui plaît universellement sans concept » : en effet, si une œuvre d’art conceptuel plaît, la raison de cette appréciation n’est pas forcément réductible à un concept, c’est-à-dire qu’un concept peut plaire sans critère conceptuel. 

Marina Abramović,

COURBET, LA MER

Un clic sur une image et défilement par flèches

MARK TOBEY

1890-1976

La chance d’avoir ses oeuvres rares. Un lien. Un autre

WIKIART, ENCYCLOPEDIE DES ARTS VISUELS

CLIC ICI OU SUR L’IMAGE

TURNER, INCENDIAIRE

L’incendie de la chambre des lords et des communes de William Turner (1835)

On donne des extraits d’un commentaire de l’excellent site “MUSEUM.TV” sur lequel je vous invite à aller souvent. Leurs analyses et commentaires sont fascinnts

Aujourd’hui, Museum TV vous invite à traverser la Manche pour arriver sur les rives de la Tamise. Découvrez “L’incendie de la chambre des lords et des communes” par William Turner. Peint en 1835, cet artiste est également connu comme le peintre de la lumière.

Un tableau historique

Au mois d’octobre 1834, le Palais de Westminster, où siège le Parlement britannique, est englouti par les flammes. Le ciel de Londres se teint de rouge, hypnotisant ses habitants. Parmi eux, William Turner est captivé. Ce jour-là, il loue une embarcation pour s’installer directement sur la Tamise, face au bâtiment embrasé. Il réalise alors des esquisses et des croquis de la scène enflammée. L’année suivante, il transpose ce spectacle sur toile, démontrant ainsi son exceptionnelle maîtrise de la lumière. Considéré comme l’un des pionniers de l’impressionnisme, Turner avait la particularité de capturer des atmosphères uniques dans ses œuvres.

Par son coup de pinceau, l’artiste ne se contente pas de représenter un paysage sur la toile ; il immerge le spectateur dans une atmosphère singulière. C’est là une des signatures du courant impressionniste.

CHAGALL

Chagall, rabbi

GERHARD RICHTER

Richter, Waves of New-York

EXTRAIT DE RISE ART :

Gerhard Richter : un peintre photographique

Focus aujourd’hui sur le peintre contemporain Gerhard Richter, un des artistes vivants les plus cotés au monde ! S’il est surtout connu pour ses grandes toiles abstraites et colorées, il est également un peintre figuratif, qui s’est même intéressé à la photographie. Retour sur un pan méconnu – et pourtant fascinant – de son art !

Par Cécile Martet | 15 août 2023

Un artiste à l’œuvre protéiforme

Gerhard Richter est né à Dresde en Allemagne, en 1932. Il n’a acquis la reconnaissance du public que tardivement, dans les années 1980. Ce peintre polymorphe a abordé de nombreux sujets, touché à des techniques variées et bien souvent renouvelé totalement son travail. Richter a toujours navigué entre figuration et abstraction, mais ce sont bien ses toiles abstraites qui l’ont fait connaitre. Petit à petit ses œuvres ont atteint des prix phénoménaux lors de ventes aux enchères… 41 millions d’euros en 2015 pour une de ses œuvres de la série des “Abstraktes Bild” ! Richter est ainsi un des artistes les plus reconnus et les plus chers du moment.

Gerhard Richter : un peintre photographique
Gerhard Richter, “Abstraktes Bild (numéro 599)”, 1986, vendue par Sotheby’s en 2015

La technique de la photo-peinture

C’est au milieu des années 60 que Gerhard Richter commence sa série dite des “photo-peintures”. Richter s’est posé la question du but de la peinture, et pourquoi continuer à peindre à notre époque, alors que la photographie prend tellement d’importance. Ses œuvres photo-réalistes sont réalisées à partir de clichés qu’il a parfois lui-même pris, que cela soit des paysages ou des portraits de ses proches.
 

Pour réaliser ses toiles, Richter projette la photographie sur une toile, à l’air d’un épiscope (sorte de rétroprojecteur), puis y peint l’image très méticuleusement. Ainsi, la photo sert d’intermédiaire entre la réalité et la peinture. Le résultat est bien souvent peu coloré puisque imitant des photos en noir et blanc. Richter y ajoute un effet de flou, qui permet, d’après lui, de mettre tous les éléments de l’image au même niveau d’importance…

Gerhard Richter : un peintre photographique
Gerhard Richter, “Paysage avec bosquet”, 1970

L’ajout de ce flou n’est cependant pas systématique, si bien que certaines toiles sont saisissantes de réalisme. Par là, Gerhard Richter tente de lutter contre l’invasion de la photographie dans l’Art et plus généralement dans nos vies…

Gerhard Richter : un peintre photographique
Gerhard Richter, “Trois bougies”, 1983

Une de ses œuvres photo-réalistes datant de 1983 est d’ailleurs mise en vente le 8 mars 2017. “Eisberg” est l’image d’un glacier, souvenir d’une expédition de l’artiste au Groenland. Le prix de cette œuvre glaciale est estimée entre 9 et 14 millions d’euros… Ainsi, bien des années après sa création, le travail figuratif de Richter prend de plus en plus de valeur.
 

Gerhard Richter : un peintre photographique
Gerhard Richter, “Eisberg”, 1982

MARTIAL RAYSSE

UN ARTICE DE “CONNAISSANCE DES ARTS“, EXCELLENT MAGAZINE SUR MARTIAL RAYSSE

https://www.connaissancedesarts.com/arts-expositions/art-contemporain/tout-est-outre-tout-grince-joyeusement-lart-sombre-et-derangeant-de-martial-raysse-11184961/

10 ARTISTES DE MOINS DE 30 ANS

CONTRIBUTION DE RADIO FRANCE

CLIC ICI OU SUR LA CAPTURE D’ECRAN CI-DESSOUS

ZENG FANZHI

Zeng Fanzhi, artiste peintre chinois, s’est fait connaitre grâce à sa série des “Masques”, présentant des personnages cachés derrière des masques souriants, à l’esthétique Pop art. Son œuvre s’inspire de l’histoire de la Chine, mais également de son histoire personnelle ainsi que des grands maitres de l’Histoire de l’Art occidental. Sa toile la plus emblématique, “La Cène”, a atteint des records en étant adjugée 23,3 millions de dollars en 2008 à Hong Kong.

UN LIEN VERS SOTHEBYS : https://www.sothebys.com/en/articles/zeng-fanzhi-the-artist-behind-the-mask

VAN GOGH, LA DANSE

Van Gogh, salle de danse en Arles.

L’ART CONTEMPORAIN EN 5 CHEFS-D’OEUVRE (CENTRE POMPIDOU)

UN CLIC ICI

DAVID HOCKNEY

Galerie, un clic sur une image puis défilement par flèche

BANSKY, DEUX OEUVRES

ALBERT OEHLEN

EXTRAIT DE “AMESAUVAGE.COM”. Signature essentielle de la peinture contemporaine, Albert Oehlen fait sensation grâce aux tourbillons de couleurs vives et de formes indéfinies qui égayent joyeusement ses toiles. Très vite, le peintre contemporain connaît une ascension vertigineuse dans le monde de l’art, en passant de la 26ème à la 8ème place de classement, avec une cote en expansion exceptionnelle de 13,6 millions de dollars à 34,9 millions de dollars. Le protégé du puissant galeriste Larry Gagosian a eu même le privilège d’être présenté exclusivement au palazzo Grassi de François Pinault en 2018. Avec son autoportrait « Selbstportrait mit Leeren Händen », sa cote n’en finit pas d’augmenter. L’ancien élève de Sigmar Polke s’illustre par des tableaux grands formats, subtils mélanges de formes, de couleurs et de traits qui s’arrachent à très haut prix. Avec son approche singulière de l’art, empreinte d’expressionnisme et de lyrisme, l’artiste peintre connu ne manque pas de surprendre.

ALTE PINAKOTHEK DE MUNICH, UN DES PLUS BEAUX MUSEES DU MONDE, UNE COLLECTION FLAMBOYANTE

LIEN CLIC SUR L’IMAGE CI-DESSOUS

UN LIEN VERS LES CHEFS_D’OEUVRE DE LA ALT (ANCIENNNE, A NE PAS CONFONDRE AVEC LA NEUE, NOUVELLLE CONTENANT DES OEUVRES D’ART MODERNE. MAIS ACTUELLEMENT EN RENOVATION) JUSTE UN CLIC SUR UNE DES IMAGES POUR LA VISITE. ET UN DE MES TABLEAUX PREGERES POUR TERMINER L’INVITE..

GERARD TER BORCH. D.J 1655

UN AUTRE LIEN VERS D’AUTRES OEUVRES DE L’EXCEPTIONNEL MUSEE DE MUNICH

DIX ARTISTES INCONTOURNABLES DES ANNEES 2020

PROPOSE “COTE ARTISTES.

BASQUIAT, CI_DESSUS. Il est, aujourd’hui encore, le seul artiste contemporain dont une œuvre a été vendue plus de 100 millions de dollars.

JEEF KOONS / Sa sculpture Rabbit. Cette dernière a été exposée dans les plus grands musées du monde et a été vendue 91 millions de dollars en 2019.

Son personnage emblématique, Companion, a renforcé sa notoriété. Résolument dans l’air du temps, l’artiste est suivi par plus de deux millions de personnes sur son Instagram.

BANSKY. Son œuvre La petite fille au ballon a ainsi marqué les esprits, car elle s’est autodétruite lors de sa vente aux enchères en 2018.

Sa série d’œuvres la plus connue est Étude de perspective, dont le titre est ironique. Sur les clichés de cette série, il adresse un doigt d’honneur aux bâtiments représentatifs du pouvoir à travers le monde. D’autres de ses photographies dénoncent plus directement le gouvernement chinois.

MANET, LE DEJEUNER SUR L’HERBE. LA NAISSANCE DE L’ART MODERNE

3 LIENS POUR LIRE AUTOUR DE CETTE OEUVRE

https://panoramadelart.com/analyse/le-dejeuner-sur-lherbe

https://www.riseart.com/fr/article/2707/l-oeuvre-a-la-loupe-le-dejeuner-sur-l-herbe-de-manet

YOSHITOMO NARA

EXTRAIT RISE ART. L’artiste japonais Yoshitomo Nara s’inscrit dans le mouvement Pop art nippon. Les enfants et les animaux sont les principaux protagonistes de ses œuvres : ainsi, ses tableaux, en apparences légers et naïfs, cachent un certaine solitude et une colère sous-jacente. La “Cosmic girl”,  jeune et rebelle, est le personnage emblématique de ses compositions marquées par une économie de moyens. Ses œuvres les plus cotées se vendent actuellement plus de 3 millions de dollars.

LA FONDATION CARTIER POUR L’ART CONTEMPORAIN

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PETER DOIG, L’ACTUEL

Peter Doig, né le 17 avril 1959 à Édimbourg, est un peintre contemporain britannique d’origine écossaise. Il est devenu en 2007 l’un des peintres contemporains les plus cotés du monde

UN LIEN VERS “CONNAISSANCE DES ARTS”

https://www.connaissancedesarts.com/arts-expositions/art-contemporain/la-peinture-hypnotique-et-envoutante-de-peter-doig-11180490/

encore un lien sur ses oeuvres, sur Wikiart, la mine.

https://www.wikiart.org/fr/peter-doig

QUI EST PETER DOIG ? (VIDEO FRANCE INFO) clic ici ou sur la capture ci-dessous

Le MOMA, MUSEUM POF MODERN ART, NEW-YORK

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ED RUSCHA, TRÈS CÔTE

Encore l’un des peintres les plus côtés actuellement

EXTRAIT DE “Ed Ruscha, a reader”, Presses du réel.

Edward Ruscha (né en 1937 à Omaha, Nebraska, installé depuis 1956 à Los Angeles) est l’auteur d’une œuvre, étendue sur plus de cinq décennies, parmi les plus importantes de l’art contemporain. À la fois peintre, dessinateur, graveur, photographe, cinéaste et concepteur de publications (Twentysix Gasolines Stations, 1963, pour n’en citer qu’une) qui transformèrent radicalement la notion de livre d’artiste, il a placé, de manière presque exclusive, les mots au cœur de sa pratique. Conscient d’un monde s’offrant à ses habitants sur les multiples modes de la lecture, il est le premier artiste à s’être inventé en regardeur de mots. Dans son œuvre, vocables et phrases s’entrecroisent ainsi avec l’idée de paysage, son second thème de prédilection. Dotant le langage d’une matérialité visuelle inédite, il a su en restituer l’opacité et l’étrangeté originelles.

PRESENTATION WIKIART DES OEUVRES, LIEN CI-DESSOUS

https://www.wikiart.org/fr/edward-ruscha

LES POIS DE YAKOI KUSAMA

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yayoi_Kusama

BRICE MARDEN, “MINIMALISME ET LYRISME”

Le peintre new-yorkais Brice Marden conjugue minimalisme et lyrisme. Tirant parti des riches enseignements de ses voyages à l’étranger et de son introduction à la calligraphie chinoise, ses peintures arborent des lignes sinueuses significatives. Il y explore notamment la couleur et le geste intuitif du geste de la main. Une rétrospective en 2006 consacrait son travail au MoMA. En 2020, son huile sur toile Complements (2004) est adjugée pour 30 millions de dollars (soit 26,5 millions d’euros) chez Christie’s.

CHRISTOPHER WOOL

À ses débuts sur la scène artistique des années 1980, le peintre américain Christopher Wool s’inspire du milieu urbain new-yorkais underground dans lequel il vit. Célèbre pour ses mots au pochoir sur des toiles blanches et ses compositions abstraites, il combine peinture au pistolet, peinture à la main et sérigraphie dans une palette chromatique restreinte : du blanc, du gris et du noir où la couleur s’invite parfois. Alors qu’en 2013, le Solomon R. Guggengeim lui consacrait une rétrospective, l’année 2015 constitue son record de vente avec Untitled (Riot) de 1990, son émail sur aluminium adjugé 29,9 millions de dollars (soit 26,4 millions d’euros) chez Sotheby’s. EXTRAIT DE AD MAGAZINE

JASPERS JOHNS

Le tableau comme objet (lien)

FELIX VALLOTTON, UNE ENIGME

Felix Vallotton, le mensonge. 1897

EXTRAIT DU MAGAZINE DU GRAND PALAIS Secrets et mensonges dans la peinture de Vallotton. 7 NOVEMBRE 2013, EXCELLENT SITE (https://www.grandpalais.fr/fr/magazine)

Les scènes de la vie intime ou conjugale sont une composante majeure de l’œuvre vallotienne. Donnant lieu à des interprétations symboliques où l’intensité des passions n’est jamais loin du conflit entre pulsions et interdits. Sensible au beau sexe, l’artiste n’est pas de bois. Pour autant, la situation s’avère plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord. Sans céder au portrait facile de l’artiste en « chaud lapin » frustré, on serait tenté d’analyser (au sens freudien) l’homme dans toute sa complexité. A lui seul, l’impossible synthèse de l’amant impétueux et du critique implacable. « Un érotomane et un mécanicien-ajusteur », écrira Léon-Paul Fargue.
 
Chez cet artiste au tempérament réservé, adepte du self-control, le refoulement, la pulsion, l’idée du mensonge sont omniprésents. Les sentiments surgissent, parfois violents, enfouis sous les apparences du plaisir. Le spectateur (voyeur ) entre alors, à son corps défendant, dans le domaine de son inconscient (et du sien). Non sans humour, à travers une forme de théâtralité, dénotant à l’occasion un soupçon de perversité. Vallotton garde ses distances. Une distanciation qui en dit long sur sa relation aux femmes, entre adulation et défiance. Enigmatique, proche de l’incommunicabilité. Pour mieux jouir du spectacle ? En 1919, le peintre écrit dans son Journal : « Il me semble que je peins pour des gens équilibrés, mais non dénués toutefois, – très à l’intérieur – d’un peu de vice inavoué. – J’aime d’ailleurs cet état qui m’est propre aussi. »
 
On a pu parler de double féminin. Certaines de ses mises en scène sont lourdes de sous-entendus. Un érotisme équivoque, inspiré du maître Ingres – la sensualité débordante en moins. Ces corps qui l’affolent sont corsetés par une ligne de contour qui enserre les formes. Froides, intéressées, ses femmes ne semblent s’abandonner que pour mieux anéantir le malheureux ayant succombé à ses charmes. Ailleurs, Vallotton dénonce la névrose sociale du mariage. A ses yeux, ni plus ni moins qu’un carcan bourgeois, réduisant l’idéal amoureux à des rapports de domination, d’intérêts. Des êtres poussés à la caricature (Homme et femme ou Le viol ; La haine). Le contrat amoureux y est indissociable de l’argent. La séduction va de paire avec la tromperie (Le Provincial, La Chaste Suzanne). Constat accablant. Frustration, délire de persécution obsessionnel ou réquisitoire lucide ?

IL NE PEINT PAS QUE DES MENSONGES…

QUELQUES MINUTES DE VIDEO SUR VALLOTTON, BIEN REALISE :

CECILY BROWN

EXTRAIT ARTNET. Cecily Brown est une peintre contemporaine britannique. Caractérisé par une imagerie ouvertement sexuelle et un style gestuel expressionniste abstrait, le travail de Brown s’avère être un des plus influents de sa génération. Ses œuvres à grande échelle montrent des silhouettes engagées dans des actes sexuels sous un voile de couleurs comme dans Sweetie (2001), où un couple semi-abstrait est capturé en plein coït et représenté à travers des roses et pourpres brillants. Brown, née à Londres en Angleterre en 1969, étudie à la Slade School of Art et est influencée par le travail d’expressionnistes abstraits comme Willem de Kooning et Joan Mitchell. S’éloignant elle-même de la scène émergente des Young British Artist, Brown s’installe à New York en 1994 et attire rapidement l’attention avec ses peintures. En 2000, elle figure dans une série de photos publiées dans le New Yorker puis le The New York Times la place dans un mouvement d’artistes féminines contemporaines leaders aux côtés de Sue Williams et Lisa Yuskavage. Brown fait l’objet d’une rétrospective de mi-carrière au Museum of Fine Art de Boston en 2006 et d’une exposition solo à la galerie Gagosian de Londres en 2013. Elle vit et travaille à New York.

PS. L’artiste britannique Cecily Brown a fait son entrée parmi les artistes vivants les plus chers lorsque son chef-d’œuvre abstrait Suddenly Last Summer (ci-dessous) a été vendu 6,77 millions de dollars chez Sotheby’s en 2018. Plus du double de son estimation, la peinture de Brown s’inspire du mouvement expressionniste abstrait dans un kaléidoscope de figures déformées et une fusion de nuances de couleurs.

suddenly last summer

ADRIAN GHENIE

Adrian Ghenie, peintre très côté, né le 13 août 1977 à Baia Mare, est un peintre roumain.

Fils d’un dentiste, Adrian Ghenie étudie les beaux-arts à l’école d’arts et métiers de Baia Mare entre 1991 et 19941. Il est diplômé en art et design à l’université d’Art et Design de Cluj-Napocaen 20011.

En 2005, il cofonde plan Galeria B à Cluj, en collaboration avec Mihai Pop, un espace de production et d’exposition d’art contemporain2. En 2008, le plan B ouvre un nouvel espace d’exposition permanente à Berlin2.

Depuis 2006, son travail a été largement présenté dans des expositions collectives et individuelles, En 2012, la Fondation du Palazzo Strozzi à Florence confronte ses œuvres à celle de Francis Bacon. Il représente la Roumanie à la 56e Biennale de Venise en 2015.

LES PRÉRAPHAÉLITES, WHAT ?

Le XIXe siècle anglais est dominé dans la peinture, par l’Académie Royale qui définit ce que doit être l’art et à quoi il doit ressembler. En 1848 un groupe de jeunes peintres remettent en question les principes enseignés et forment la Confrérie préraphaélite avec l’intention de revenir à une peinture plus proche de la nature, non formatée et en quête de perfection tant au niveau de la forme que de l’expression.

←John Everet Millais, la jeune aveugle 1855

John Everet Millais, John Ruskin, 1854

Edward Burnes-Jonres,Sidonie. 1860→

La peinture est enseignée sur le modèle classique italien dans lequel le peintre Raphaël fait figure de référence. Lorsque trois peintres décident de former un groupe portant le nom de préraphaélite, ils affirment leur volonté de revenir aux styles antérieurs à la renaissance classique : le gothique, pour sa pureté spirituelle qu’ils considèrent comme perdu à leur époque, et les styles primitifs flamand et italien de la première renaissance pour leur représentation réaliste de la nature.

Le groupe initial se forme autour des fondateurs John Everett Millais, William Hunt et Dante Gabriel Rossetti. Même si l’inspiration leur vient du passé, leur démarche est avant tout avant-gardiste et politiquement contestataire. La tradition et l’esprit victorien font figure de modèle à ne pas suivre. Leur style d’un extrême réalisme est souvent créé d’après nature, l’invention récente du tube de peinture leur permettant de sortir de l’atelier et de peindre en plein air. L’habitude de peindre en extérieur sera reprise par le groupe français qui donnera bientôt naissance au mouvement impressionniste.
Le style préraphaélite est caractérisé par une abondance de motifs et de détails présents sur la totalité de la surface du tableau. Les couleurs sont vives, lumineuses et contrastées. La perspective n’est utilisée qu’avec parcimonie voire quasiment absente de certains tableaux et la représentation des corps s’autorise la liberté de ne pas respecter les strictes règles anatomiques si cela peut servir la composition générale.

Je ferme la porte sur moi 1891. FERNAND KHNOPFF

Dès leur première exposition en 1849 à la Royale Académie l’accueil du public se fait plutôt favorable envers ce style nouveau mais néanmoins imprégné d’esprit médiéval. Même si les plus conservateurs rejettent le groupe de jeunes peintres, le succès se fait rapidement sentir et les préraphaélites acquièrent une première clientèle.

Le groupe se dissout dès 1852 mais se reforme presque aussitôt. Le mouvement entre alors dans sa deuxième phase et réunit toute une génération de peintres influencés par le premier préraphaélisme. Les principaux acteurs du nouveau groupe qui rejoignent Rossetti sont William Morris et Edward Burne-Jones. Les tableaux peints durant cette période s’éloignent de l’esprit originel de la première Confrérie Préraphaélite pour privilégier l’esthétisme où le motif purement décoratif prend le pas sur le réalisme si cher à l’idéal des premiers fondateurs.



En 1861 William Morris fonde une entreprise, La Firme, dont la production se concentre sur les arts décoratifs : peinture, illustration, vitrail, tapisserie, ferronnerie etc… Il est suivi par Burne-Jones, Rossetti et Brown dont les productions influenceront le graphisme anglais du début du XXe siècle.
EXTRAIT DE HISTOIRE DE LART.NET

LE LIEN WIKI

VISITE ESSENTIELLE: LE MUSEE D’ART MODERNE

UN CLIC SUR L’IMAGE POUR LA VISITE; ON DONNE PLUS BAS QUELQUES OEUVRES 5BRAUNER, FAUTRIER, MATISSE QUI PROTEGENT LE MAM, PUIS UN PODCAS-COPNTE ENREGISTRE A L’OCCASION DE L’EXPO BRAUNER

BRAUNER, FAUTRIER, MATISSE SONT AU MAM

LA PEINTURE AU XIXème SIECLE (COURS D’HISTOIRE D’ART, GRAND PALAIS), VIDEO YOUTUBE

BRAQUE, UNE OEUVRE

Port Miou Georges Braque. 1907

JENNY SAVILLE

extrait site “AMESAUVAGE”. Jenny Saville : la nouvelle coqueluche de l’art moderne. Longtemps occupée par les artistes masculins, l’histoire de l’art moderne évolue, avec la montée en puissance de certaines femmes comme Jenny Saville. Ses œuvres aux accents réalistes seront sans doute les plus belles découvertes de l’année. Soutenue par Saatchi, l’Anglaise s’est révélée en 1992 avec ses fameux corps expressifs qui évoquent provocation, tristesse, ennui et fierté. De son art chargé d’histoire naissent d’étranges images empreintes d’érotisme, de sensualité et de poésie. Difficile de ne pas se laisser impressionner par ces œuvres de plus en plus efficientes aux enchères ! Nombreuses grosses fortunes osent mettre un prix d’or pour ces corps aux chairs abondantes. C’est une artiste exceptionnelle à surveiller de près : sa cote ne cesse d’augmenter. Cette peintre associée aux Young British Artists a pu vendre son nu monumental à 10 millions de dollars à Londres. Ce qui lui vaut la place de plasticienne vivante la plus chère au monde. La Britannique se hisse actuellement à la 4ème place des femmes les plus cotées du monde.

FRANÇOIS CLOUET

François Clouet, femme dans son bain (1571)

CARAVAGE ET LE CARAVAGISME

UN LIEN SUR CARAVAGE . UN AUTRE LIEN

Le caravagisme n’est pas réellement un mouvement pictural à part entière mais plutôt une inspiration du style du peintre Michelangelo Merisi dit le Caravage que l’on retrouve chez divers artistes appartenant à des courants différents, notamment baroque et classique.


Au tournant des XVIeme et XVIIeme siècles, Caravage révolutionne le système de représentation dont les origines remontent au quattrocento jusqu’à son évolution maniériste.
Le changement majeur apparaît dans l’expression du sentiment de beauté contenu dans l’oeuvre. Caravage ne reconnaît pas la réalité dans la recherche du beau idéal jusqu’alors utilisé durant toute la renaissance. Si les générations précédentes s’appliquaient à recopier la nature le plus vraisemblablement possible, le résultat était toujours empreint d’un imaginaire destiné à servir un modèle héroïque issu de la pensée néoplatonicienne. Le nouveau sentiment de réalité proposé par Caravage est lié à la représentation fidèle de ce que voit l’artiste : ce qui était suggéré devient clairement identifiable dans l’image. Les corps sont ceux de leurs modèles qu’ils soient beaux ou laids, les sentiments ceux des personnages, même s’ils ne maîtrisent plus leurs passions comme à l’époque de la renaissance classique. Les canons esthétiques sont rejetés au profit d’un réalisme sans failles, non pas dans l’attachement au détail à la manière flamande mais à celui de la vie quotidienne, avec sa douleur, sa violence et pourquoi pas sa laideur… C’est une autre conception de la beauté qui voit le jour et s’impose à l’art en lui ouvrant ainsi de nouvelles possibilités.
La scène est traitée, elle aussi, avec le regard du quotidien : le récit, qu’il soit historique, mythologique ou religieux, est transposé à l’époque contemporaine, intégré à l’architecture, au mobilier et à la mode vestimentaire du XVIIe siècle. Le contenu sacré rejoint la scène de genre et se fond sans difficulté au décor de la vie de tous les jours.


L’existence décousue et insociable de Caravage ne lui permit pas de créer une véritable école. Néanmoins la portée considérable de son oeuvre eut un retentissement important sur les peintres du XVIIe siècle, qu’ils soient attachés au style baroque européen ou au classicisme français.

Les caractéristiques principales que l’on retrouve dans l’influence caravagiste sont l’utilisation du clair-obscur et l’organisation spatiale qui réduit à rien la distance séparant le spectateur de la scène du tableau. Le premier plan semble venir toucher la surface du tableau, limite du monde de l’image et de celui du spectateur.
L’expression baroque naissante trouvera son origine dans l’exhibition des sentiments non dissimulés ainsi que dans l’attitude des personnages, figés au cours d’un mouvement ; instant choisi par le peintre pour apporter l’intensité dramatique à la scène.
L’éclairage, lorsqu’il ne provient pas d’une source difficilement identifiable à l’intérieur même de la composition, est latéral et participe avec violence au modelé des corps. Il crée la profondeur sans avoir recours aux artifices de la perspective linéaire. Le fond sombre et l’absence d’arrière-plan rend la scène particulièrement intimiste tout en produisant une ambiance dans laquelle l’être humain est porteur d’une destinée ombrageuse aux accents souvent pessimistes.

Grâce à son habileté à représenter le quotidien de son époque à travers un langage nouveau, le caravagisme aura contribué à redonner ses lettres de noblesse à la peinture de genre, jusqu’alors quasi absente du répertoire italien, et à mettre en place un système résolument tourné vers une époque bien troublée, si on la compare à la période pleine d’optimisme que fut la renaissance.

LES PEINTRES DU CARAVAGISME

Dans l’ordre,

ARTEMISIA GENTILESCHI Judith et Holopherme 1720, VELASQUEZ LE MARCHAND D’EAU DE SEVILLE, REMBRANDT LA LECON D’ANATOMIE 1632

HENRI LE SIDANER

Henri Le Sidaner (1862 – 1939, table au crépuscule

Fils d’un capitaine au long cours, mort au cours d’une tempête dans la Manche en 1880, Henri Le Sidaner passe son enfance à Dunkerque. Boursier de cette ville, il part étudier la peinture à Paris, où il découvre l’impressionnismeet la peinture d’Édouard Manet qui le trouble. En 1882, il est reçu à l’École des beaux-arts de Paris, puis en 1884 y est admis dans l’atelier d’Alexandre Cabanel qui le soutiendra toujours. Chef de file d’un mouvement que certains nomment l’École des peintres d’Étaples.

HENRI LE SIDANER; Les toits au clair de lune. 1910.