A PROPOS.
ON PEUT, LEGITIMEMENT, SE DEMANDER CE QUI PEUT M’AMENER À FABRIQUER CETTE PAGE ALORS QUE TOUS ONT UN FOURNISSEUR DE MUSIQUE / SPOTIFY, DEEZER, AMAZON MUSIC, TIDAL ET QOBUZ QUI EST LE MEILLEUR.
TRÈS SIMPLEMENT, LA MUSIQUE QUE J’AIME ET DONT J’AI LES ALBUMS, PROPOSÉS À CEUX QUI NE LES ONT PAS OU NE LES CONNAISSAIENT PAS. J’OUVRE LA PAGE AVEC MON IDOLE DE LA PERIODE : SAMARA JOY.
SAMARA JOY, LA NOUVELLE GRANDE DU JAZZ VOCAL, LA RÉVÉLATION


Extrait site de La philarmonie DE Paris où elle s’est produite le 15/03/2025, salle Boulez. “Nouvelle étoile du jazz vocal, acclamée par la critique et adoubée par le prestigieux label Verve, la jeune chanteuse new-yorkaise est née en 1999 à New York. Joy a grandi dans une famille très mélomane, éprise en particulier de soul, de rhythm ‘n’ blues et de gospel. Elle a commencé à développer une passion pour le jazz au lycée, où elle chantait régulièrement avec un groupe, puis a poursuivi son apprentissage de cette musique à l’université. Encore étudiante, elle a enregistré son premier album, Samara Joy, paru en 2021 et très bien reçu. Contenant dix ballades frémissantes à la beauté sans âge, magnifiées par sa voix de velours profond, son deuxième album – Linger Awhile, publié en 2023 chez Verve, label légendaire – a remporté un succès public et critique encore plus important“
Je donne à écouter un titre (no more blues) de son dernier disque, paru en Octobre 2024 (“Portrait”). Je collerai 2 albums complets plus bas. Ecoutez, elle mérite les louanges que vous pouvez lire en ligne. Sa voix, ses variations sont enchanteresses. Elle transforme une chanson en “drame total”. Ce qui révèle une grande chanteuse.
Samara Joy , comme on le précisait plus haut, a donc donné son concert au Philharmonie le 15/03/2025. Voici, en vidéo-youtube (concert ARTE) son récital en entier:
FREDDY COLE, “MY MOOD IS YOU”

“Je suis moi, je ne suis pas mon frère”. immense pianiste, immense chanteur, jazzman de référence pour les amoureux. Freddy Cole, frère de Nat King Cole, qui s’est vu accordé par la marque, le statut d“artiste Steinway”.
Artiste complet, pianiste divin, son “MY MOOD IS YOU” me fait pleurer, l’accompagnement du guitariste exceptionnel et les impros au piano et au Sax fabuleux. Je suis capable, après mille essais, de la chanter. Il est dommage que son frère Nat King Cole, un autre immense dans la famille, présent dans ma page, plus bas, l’ait éclipsé.
SCHUBERT, IMPROMPTUS (François Chaplin)

Poésie illimitée dans ces “impromptus”. François Chaplin, immense pianiste français les honore. Il est meilleur ici que dans les Nocturnes de Chopin.
EXTRAIT DE RADIO CLASSIQUE : Le titre n’est pas de Schubert. C’est l’éditeur viennois Haslinger qui publia les deux premiers sous le vocable d’Impromptus.
Rendons à César : le compositeur tchèque Tomasek et son élève Vorisek inventèrent ce terme et popularisèrent la forme. Par la suite, l’idée fut reprise par Chopin, Liszt, Alkan, Massenet et surtout Fauré. Sans l’avoir voulu, Schubert a fixé le canon de morceaux lyriques ayant l’air improvisés. Il écrivit ses quatre premiers durant l’été et l’automne 1827, alors qu’il résidait à Graz, chez ses amis les Pachler, et les quatre suivants en décembre à Vienne, alors qu’étaient publiés les deux premiers. Composés l’année précédant sa mort, les Impromptus se situent donc entre la Sonate-Fantaisie(1826) et les trois dernières sonates pour piano (1828).
PS. Le 7ème (D935; op posth. 142, N3 en si mineur) dans la liste est bien connu par ceux qui me connaissent ou appellent simplement au téléphone quelque part.
HAENDEL, SUITES 1 À 8. GAVRILOV, RICHTER


L’album chef-d’oeuvre
Les sublimes suites de Haendel par Andrei Gavrilov, pianiste russe et Sviatovlas Richter, pianiste soviétique…LA REFERENCE, L’album inégalé
Extrait PRESENTATION. Bien sûr, l’auditeur peut distinguer les Suites de Haendel jouées par Andrei Gavrilov de celles jouées par Sviatoslav Richter. Les Suites de Gavrilov sont superbement jouées, interprétées avec soin et de manière convaincante. Celles de Richter, cependant, sont extrêmement bien jouées, interprétées avec pénétration et profondeur. Les Suites de Gavrilov comptent parmi les meilleurs enregistrements jamais réalisés, capturant à la fois le caractère enjoué et sérieux des œuvres, leur intimité et leur sens du divertissement. Les Suites de Richter, quant à elles, comptent parmi les meilleurs enregistrements jamais réalisés, explorant les profondeurs émotionnelles des œuvres, atteignant les sommets de leur excitation et révélant toute la grandeur et la magnificence de leur génie. Certains auditeurs pourraient légitimement préférer les Suites interprétées au clavecin, l’instrument pour lequel Haendel les avait composées. Mais tout auditeur qui a l’oreille musicale devrait écouter ces enregistrements. Gavrilov est aussi bon que les meilleurs. Richter, cependant, est meilleur que les meilleurs.
LA GRANDE “GLOBAL PLAYLIST” (MELANGES MB). 100 titres choisis
CHOPIN. LES NOCTURNES
1 – D’ABORD LE NOCTURNE N°18, OP 62
Ceux qui me connaissent à peine savent qu’il n’y a un jour où je n’écoute ce nocturne; Pas un jour. Une sorte d’addiction assumée, sans douleur, de l’accoutumance. On sait aussi que, comme les critiques de La Tribune des critiques, l’émission de France Musique, je suis inconditionnel, comme tout le monde à vrai dire, de la version de Claudio Arrau même si celle de Pires ou d’Elisabeth Leonskaja la talonne.
2 – LES 21 NOCTURNES, INTÉGRALE, par Claudio Arrau

A la réflexion et après avoir été tancé par une amie, je ne peux, même si j’ai inséré l’un de mes nocturnes préféré ne pas tous les donner plus bas, ce double disque étant peut-être l’un des plus magnifiques dans l’histoire des enregistrements musicaux, toutes catégories confondues.
En 2014, je m’en souviens, la bataille fut rude entre les différents interprètes soumis à la “Tribune des critiques de disques, l’émission de France Musique. Arrau l’emporta. Je colle ci-dessous le compte-rendu.
Je donne le lien, en cliquant sur l’image qui suit (532 émissions intelligentes, bonheur du Dimanche) ou ICI

S’agissant du Nocturne 18, op 62, on peut ne pas lire ce qui suit et aller plus bas dans le lecteur pour l’écoute…
Donc : LA TRIBUNE DES CRITIQUES DE DISQUE. EMISSION DU 14/12/2014. Avec Jérémie Bigorie (Classica), Jérémie Cahen (disquaire chez Gibert Joseph) et Elsa Fottorino (Pianiste, La république du Classique).
Le compte-rendu de Jérémie Rousseau
Seuls ont été pris en compte les enregistrements des 40 dernières années.
Tout le monde l’a oublié, et à en croire les tribuns, le Polonais Andrzej Wasowski ne leur manquera pas, tant ses Nocturnes trahissent selon eux une absence de pudeur, une manière trop insistante de montrer au lieu de suggérer – nonobstant un très beau son. Tant pis.
Son inverse absolu s’appelle Maurizio Pollini , dont le superbe toucher n’excusera pas l’uniformité des phrasés, les accents brutaux et le manque cruel d’abandon : c’est l’autoroute de l’ennui !
Le voilà qui guette encore, ce terrible ennui, dans la lecture de Pascal Amoyel : le pianiste français serait-il terrorisé par cette musique ? Ou cherche-t-il à hypnotiser son auditeur ? Passées les premières mesures, le statisme s’accentue, et la monotonie du jeu fige l’ensemble du corpus. Dommage.
Nikita Magaloff est un grand maitre du piano, déployant un jeu puissant et coloré. Mais à force de réfuter tout cantabile et d’aligner les maniérismes, ses Nocturnes manquent de suspense, de moiteur, de mystères…
Portée par le théâtre, l’interprétation de Maria Joao Pires est affirmée, tourmentée, au service d’un discours constamment tenu : la pianiste cisèle des climats passionnés et ne relâche l’attention dans aucun Nocturne ; on sait qu’on la suivra jusqu’au bout.
Miraculeux, Claudio Arrau offre un éclairage bouleversant. « Le poète parle ! », lance un tribun à propos de ce jeu dense, décanté, où chaque phrase cache un non dit ; un art de la confession souverainement maitrisé, magnifié par une palette de couleurs infinie.
Palmarès : N°1 : Claudio Arrau /N°2 : Maria Joao Pires
POUR CEUX QUI VEULENT ECOUTER CETTE BELLE EMISSION (2014) et SAVOIR POURQUOI ARRAU TRIOMPHE, LE LIEN CI-DESSOUS :
L’ALBUM ULTIME
3 – JEAN LISIECKI, VIDEO, NOCTURNE 18.
Je n’ai pas trouvé en ligne une vidéo de Claudio Arrau jouant ce Nocturne. Je colle, néanmoins, celle de Jean Lesieki, jeune pianiste canadien qui a rejoint les grands. C’est du bon piano.
4 – JEAN LISIEKI, ALBUM INTEGRALE NOCTURNES DE CHOPIN
Mais, soucieux d’un soutien des jeunes pianistes, je donne ci-dessous son album des “Nocturnes”. On pourra comparer avec Arrau. Puis avec Pires que je vais sûrement me résoudre à insérer
SAMARA JOY, LA NOUVELLE GRANDE DU JAZZ. ENCORE

Elle a ouvert ma page “music”.
Je donne à écouter ci-dessous ici deux de ses albums, mais avant une interview video de la nouvelle star. Un clic sur le lien.
ALBUM SAMARA JOY, “LINGER A WHILE”
ALBUM SAMARA JOY, “PORTRAIT”
CONCERT (INTÉGRAL) PHILARMONIE DE IS LE 15/03/2025
A nouveau, son dernier concert à la Philharmonie, sur ARTE, pour ceux qui préfèrent. Le lien :
https://www.arte.tv/fr/videos/124823-000-A/samara-joy
MOMPOU VOLODOS


Federico Mompou, le compositeur catalan, idiotement surnommé le “Debussy espagnol”, né à Barcelone (1893-1987) est ici remarquablement joué et mis à sa place de grand musicien intimiste, recherchant la beauté, comme il le clamait, par Arcadi Volodos, le grand pianiste russe, dont l’on voit dans les yeux l’intelligence qui devient appréhension du monde dans le clavier.
MELODY GARDOT, THE ESSENTIAL
1 – ALBUM “THE ESSENTIAL”
Le dernier disque sorti fin 2024 de Melody Gardot que tous aiment et qui le mérite est un “best of”, genre que je n’aime pas beaucoup, concomitant d’une panne dans la création. Mais il n’y a aucune raison de se priver de ce plaisir en bloc, anciennes et nouvelles chansons. Mélody est une immense, même si la petite Samara Joy l’est aussi, immense. Ce sont deux types de femmes de jazz vocal, non comparables.
EXTRAIT DE QOBUZ. A l’aube de la quarantaine, Melody Gardot nous invite au plaisir nombriliste de jeter en sa compagnie un petit coup d’œil rétrospectif sur les quinze années déjà d’une carrière kaléidoscopique qui l’aura vu progressivement trouver sa voix et, tout en jouant malicieusement avec les codes du genre, considérablement dépoussiérer l’image de la chanteuse de jazz. Jonglant avec la chronologie pour piocher dans la riche matière des six disques studios qu’elle a fait paraître durant la période (depuis Worrisome Heart enregistré en 2016 jusqu’au tout dernier Entre eux deux, conçu en 2022 en étroite collaboration avec Philippe Powell) ainsi que dans quelques prestations en public (Live in Europe et Live in Paris), cette magistrale anthologie (re)compose en 24 pièces qui sont autant d’instantanés de son talent protéiforme, une sorte de portrait impressionniste de la chanteuse d’une grande justesse esthétique et psychologique.
Des séductions glamour propres à la “chanteuse de jazz” mystérieuse et sophistiquée (magistralement mise en scène par le grand producteur Larry Klein dans My One and Only Thrill et Sunset in Blue) aux échappées belles du côté du soul-rock de sa ville natale de Philadelphie (Currency of Man), en passant par l’exploration baroque dans The Absence des diverses traditions musicales des pays du monde où elle a séjourné (de l’Argentine au Portugal en passant par le Brésil), et la découverte de la chanson française qu’elle revisite ces dernières années avec beaucoup de sensibilité — Melody Gardot offre ici un aperçu exhaustif de l’étendue de ses talents d’interprète. On notera, en cadeau, la présence de deux inédits (le traditionnel La llorona et le splendide thème de Charlie Haden First Song agrémenté des mots d’Abbey Lincoln) sur lesquels la chanteuse, accompagnée seulement de Jaques Morelenbaum au violoncelle, Haden à la contrebasse et Gil Goldstein au piano, se montre tout simplement bouleversante de musicalité et de justesse émotionnelle. © Stéphane Ollivier/Qobuz
2- MELODY GARDOT, 3 VIDÉOS
On colle pour apprécier la belle artiste 3 vidéos :
BILL EVANS, you must believe in spring

Magnifique album, tout en langueur maitrisée. Cet album de Bill Evans a été initialement publié en février 1981 (5 mois après le décès du pianiste et trois ans et demi ans après les séances d’enregistrement)
C’est celui que je préfère. Ils donc fallu attendre la mort du pianiste pour le voir éditer. Ce ne doit pas être un hasard. Trop beau pour être entendu dans le vivant.
BACH, TOCCATA EN DO MINEUR BWV 911, RÉMI GENIET

Lorsque l’on me demande quel est la pièce de Bach que je préfère, j’hésite toujours entre l’allemande de la Suite française 4 et, évidemment la Toccata en Do mineur, que je donne ici, en Do mineur, avec toujours le même conseil : à 3:18 mn de l’écouteur enchantement.
Elle a été jouée par les plus grands et voici qu’un pianiste de 21 ans, Rémi Geniet s’y attaque dans un album somptueux, fascinant portrait de Bach au piano. FNAC. De la virtuosité des oeuvres de jeunesse, comme la Toccata, jusqu’à la maîtrise absolue des suites de danses (Partita et Suites anglaises), le clavier de Bach rivalise avec l’opéra ou le concerto. Pain quotidien des pianistes, l’oeuvre de Bach accompagne aussi l’auditeur vers un grand voyage.
QOBUZ.Rémi Geniet propose avec ce programme un portrait en raccourci de Bach au clavier et de son génial esprit de synthèse stylistique ; de la virtuosité des œuvres de jeunesse, comme la Toccata, jusqu’aux suites de danses (Partita et Suites anglaises), la vitalité à la fois mélodique, harmonique et contrapuntique de l’écriture, sa liberté aussi, ne peuvent que susciter respect et admiration. Le jeune pianiste se souvient avoir été, dès la petite enfance, particulièrement sensible à Bach. Porté par un instinct musical sans faille — style, phrasé, parfaite articulation et musicalité semblant couler de source — qui s’appuie sur un jeu clair, tour à tour puissant ou tout en finesse, il aborde le compositeur avec une sûreté sereine propre à la jeunesse mais toujours avec la sobriété des grands interprètes. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » ! Rémi Geniet est de celles-là, tant sa maturité, son intelligence musicale, son engagement, son aisance et sa maîtrise impressionnent. Geniet évite soigneusement de faire du Gould-bis, du Richter-bis, du qui-que-ce-soit-bis pour dérouler son propre langage, à la fois sensuel et rigoureux, pianistique mais point pseudo-romantique. Voilà un Bach tout autant net, précis, que parfaitement construit et juste dans sa pulsation, toujours conduit avec souplesse dans sa complexe globalité où se répondent en un dosage parfaitement équilibré les deux mains qui semblent ne faire qu’une. Si le compositeur intimide, ce très jeune talent en impose aussi, à sa manière. Accueillons-le dans le monde des futurs très grands ! © Qobuz
Je ne donne pas tout l’album, peut-être plus bas, juste la TOCCATA, oeuvre assez longue; SI VOUS VOULEZ EN JOUIR COMPLETEMENT, ECOUTEZ, ECOUTEZ ET ADMIREZ L’ENVOL, LE CHANGEMENT DE RYTHME QUE BACH NOUS OFFRE ET QUE GENIET SAIT FAITEMENT APPREHENDER, A 3:18 MN DE L’ECOUTE. VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS. JE RÉPÈTE : 3:18 MN
POUR LES PIANISTES QUE ÇA AMUSE, LA TOCCATA EN MODE “TOUCHES”DE GENIET (YOUTUBE) PUIS GENIET EN CONCERT POUR UNE SONATE DE BEETHOVEN
ET, ENFIN LA TOCCATA !!!
VICENTE AMIGO, MEMORIA DE LOS SENTIDOS

Guitarise et chanteur flamenco moderne, Vicente amigo est un virtuose, une star en Andalousie ou Berlin. Ce disque est un retour à la tradition flamenca après quelques détours pas inintéressants vers une musique moins dédiée. On conseille d’écouter en premier le désormais mythique Las Cuatro Lunas. J’ai eu cette chance de l’écouter, un soir paradisiaque, sur la place de la Cathédrale au festival de Flamenco d’Alméria, merveilleuse ville andalouse loin des touristes. Un bonheur.
je donne un extrait, en vidéo, puisqu’y étais :
1 – VIDEO FESTIVAL DE FLAMENCO DE ALMERIA,2017
On laisse la parole à QOBUZ : Avec “Memoria de los Sentidos”, le guitariste espagnol fait un retour aux sources…
“Avec Memoria de los Sentidos Vicente Amigo signe un superbe disque de flamenco pur. Ceux qui suivent le guitariste né à Guadalcanal près de Séville il y a tout juste 50 ans savent que ce virtuose a parfois emprunté des chemins assez divers, proche du jazz rock ici ou de la musique celtique là. Mais cette fois, ce digne héritier de Paco de Lucia se lance dans un essai célébrant la tradition de son genre fétiche. Aidé par des cantaores cinq étoiles (El Pele, Miguel Poveda, Potito, Pedro el Granaíno…), Amigo déroule des phrases habitées sans jamais abuser de sa virtuosité technique. Magnifique“.
2 – L’ALBUM “MEMORIA DE LOS SENTIDOS”
SAMSON FRANÇOIS JOUE DEBUSSY

Le grand pianiste français Samson François (1924-1970) à l’oeuvre dans DEBUSSY. Rien de facile et pourtant avec lui, on le croit aisément (oui, pour ceux qui le demandent encore, le clair de lune est bien dans l’album, orthographié “claire de lune”…
On ne résiste pas de collier un lien sur le pianiste qui raconte sa splendeur et ses misères, ce qui revient au même.
EXTRAIT DE DIAPASON/
https://www.diapasonmag.fr/a-la-une/il-y-a-50-ans-disparaissait-samson-francois-1133.html
SEVILLANAS

Ne pas confondre, évidemment avec le flamenco. La sevillana est une danse populaire espagnole originaire de Séville, qui se danse à deux, à un ou plusieurs couples, en cercle ou en groupe.
Cette danse peut traduire à la fois l’approche, l’affrontement, la fuite et l’amour. Elle est exécutée sur une mélodie chantée. Cette danse est très populaire en Espagne, elle a été créée vers les xvie et xviie siècles. La sévillane est gracieuse, festive et rythmée. Dans la sévillane, c’est le rythme de la musique qui commande et les danseurs ou danseuses le suivent.
On peut ne pas danser et juste écouter, la joie monte. J’ose écrire, puisque c’est vrai que je l’ai dansé à Séville, pendant la Féria
JULIAN LAGE
VIEW IN THE ROOM
EXTRAIT DE QOBUZ (Stéphane Ollivier)
“Reconnu très jeune comme un phénomène sur son instrument, Julian Lage a choisi de ne pas se satisfaire de cette réputation en capitalisant sur son savoir-faire et sa virtuosité, mais de constamment se remettre en jeu et d’explorer au fil de collaborations inattendues (de Charles Lloyd à John Zorn !) et de projets personnels toujours plus ambitieux des horizons toujours renouvelés. Un an à peine après la parution de son précédent disque, Squint, qui avait la particularité d’être non seulement son premier album sur le prestigieux label Blue Note mais l’acte de naissance spectaculaire d’un tout nouveau “power trio” réunissant autour de sa guitare le contrebassiste Jorge Roeder et le batteur Dave King, Julian Lage signe aujourd’hui avec View With a room (toujours sur Blue Note et à la tête de ce même trio) un disque qui, tout en approfondissant les options esthétiques sur lesquelles l’orchestre avait fondé sa singularité, ouvre incontestablement de nouvelles perspectives avec la présence sur les deux tiers des morceaux d’une icône de la guitare jazz moderne, Bill Frisell.
Sur la base de dix compositions originales explorant tous les registres stylistiques de l’americana (du bluegrass resongé au blues dans tous ses états, du jazz moderne au folk et à la pop), les deux guitaristes entremêlent avec grâce la fluidité de leurs phrasés aux textures et couleurs sonores délicieusement complémentaires, créant un univers musical luxuriant et savamment paradoxal, à la fois élégiaque et terrien, onirique et énergétique. Magistralement orchestré/arrangé, propulsé par une section rythmique constamment inventive, animé par deux guitaristes au sommet de leur art, ce quartet exceptionnel tout en interaction et réactivité signe un disque de toute beauté qui, on l’espère, ne sera pas le dernier. © Stéphane Ollivier/Qobuz
THE LAYERS
SPEAK TO ME
TROMPETTISTES DE JAZZ, HOMMAGES A CHET BAKER ET MILES DAVIS STEPHANE BELMONDO ET PAOLO FRESU
La trompette, dans le jazz, au même titre que le saxophone ou le piano a oeuvré pour nous offrir des moments d’écoute délicieux. Les grands noms sont connus : Armstrong, Clifford Brown, Wynton Marsalis, Dizzie Gillepsie, Miles Davis bien sûr, Maynard Ferguson, Freddy Hubbard, Clark Terry, Roy Eldrige et, évidemment Chet Baker.
La jeune génération rend toujours hommage à Chet Baker, plus au demeurant qu’à Miles Davis
On a choisi deux albums de nouveaux trompettistes qui célèbrent Chet Baker.
1 – D’abord Stéphane Belmondo, le provençal qui a pu connaitre Chet par hasard et s’est lié d’amitié avec lui (voir infra, plus bas) nous offre un « Love for Chet ».

FRANCE CULTURE 7/5/2015. Un soir de 1985, Chet Baker, déjà légendaire, vient écouter Stéphane Belmondo et l’invite à venir jouer à ses côtés le lendemain, au New Morning. Il aura fallu 30 ans après cette rencontre pour que Stéphane Belmondo revienne frontalement à Chet Baker. “Love For Chet”: naissance d’un album qui rend hommage au maître.
EXTRAIT DE You Can’t Go Home Again : vous ne rentrerez plus à la maison, la formule était celle du roman de Thomas Wolfe (à ne pas confondre avec Tom Wolfe) basé dans les années 30, crise financière, montée du nazisme et petite haines locales. You Can’t Go Home Again, jazz arrangé par Don Sebeski c’est aussi le titre d’un album de Chet Baker.
Si on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, Stéphane Belmondo, ici à la trompette, est retourné, lui, hier soir, sur un lieu où sa vie a changé. En 1985 le jeune trompettiste varois joue déjà dans tous les clubs de Paris. Un soir Chet Baker, déjà légendaire, vient l’écouter et l’invite à venir jouer à ses côtés le lendemain, au New Morning. Traduisez matin neuf et début d’une complicité qui durera jusqu’à la mort tragique de Chet Baker trois ans plus tard, en bas d’une fenêtre à Amsterdam le 13 mai 1988.
Il aura fallu 30 ans après cette rencontre pour que Stéphane Belmondo revienne frontalement à Chet Baker. Love For Chet. Amour filial, loin de ce « Love for sale » amour à vendre de Cole Porter. Retour qui se fait en trio : Stéphane Belmondo, trompette et bugle, Jesse Van Ruler à la guitare et Thomas Bramerie (qui lui aussi joua avec Chet Baker) à la contrebasse. Retour sur la période en trio de Chet Baker (notamment fin 70 pour le label Danois Steeplechase) ; premier volet d’un hommage en trois temps. Et la voix me direz-vous ? Personne pour chanter comme il souffle ? Mais voici que sur un titre, est invité Amin Bouker. Timbre et fragilité retrouvée.
Blame if on my youth, la faute à ma jeunesse, ou le problème du temps soudain soluble en musique. Bon, puisque vous allez perdre un peu de temps entre Shazam, You Tube et les réseaux sociaux, cherchez donc à voir le film Chet’s Romance de Bertrand Fèvre, qui témoigne de ce que Stéphane Belmondo a côtoyé. On se quitte avec Seven Steps to heaven, retour à Miles Davis, via Chet Baker. Le Ciel peut attendre.
2 – Puis le sarde Paolo Fresu, sublime inventeur de sons, qui nous a fabriqué un « Tempo di Chet ».

3 – Paolo Fresu a également rendu hommage ) à Miles Davis (KIND OF MILES) et il n’existe aucun motif de ne pas le donner aussi ci-dessous, après cet extrait de Qobuz :
Kind Of Miles
En quelque quarante ans d’une carrière aussi prolifique qu’éclectique qui l’aura vu multiplier les collaborations et les projets dans les registres les plus variés, le trompettiste sarde Paolo Fresu n’aura paradoxalement jamais cessé d’afficher son admiration ni de payer sa dette envers Miles Davis. En publiant aujourd’hui Kind of MILES, Fresu va au bout de sa fascination et signe une œuvre ambitieuse et protéiforme proposant une traversée très personnelle de la carrière de Miles Davis, en un déroulé impressionniste (à la chronologie à la fois respectée et subtilement brouillée) de ses multiples mutations esthétiques – du jazz cool des années 50 aux hybridations jazz-rock des dernières années.
A la tête d’abord d’un quartet acoustique composé de Dino Rubino au piano, Marco Bardoscia à la contrebasse et Stefano Bagnoli à la batterie, puis dans un second temps d’un orchestre électrique à géométrie variable agrégeant au quartet précédent Bebo Ferra à la guitare, Federico Malaman à la basse électrique, Christian Meyer à la batterie et Filippo Vignato au trombone, Paolo Fresu revisite une poignée de thèmes que Miles aura marqués de son génie d’interprète (d’Autumn Leaves à Summertime en passant par ‘Round Midnight ou Time After Time). Il complète et complexifie le portrait d’un ensemble de thèmes originaux, de sa plume ou de celle de ses musiciens, agissant comme des commentaires contemporains et subjectifs de la musique du trompettiste et permettant à l’ensemble d’échapper au risque de l’hagiographie académique. Impérial de décontraction et de concentration mêlées, Paolo Fresu tout du long hante la musique de sa sonorité tendrement acidulée et de son phrasé tour à tour elliptique et somptueusement délié, explorant un univers lyrique tout d’énergies contrôlées et d’élégance discrète dont on ne sait plus très bien à l’arrivée s’il appartient en propre au maître ou en (grande !) partie à son talentueux disciple. © Stéphane Ollivier/Qobuz
1 – STEPHANE BELMONDO (“LOVE FOR CHET”)
2 – PAOLO FRESU (“TEMPO DI CHET”)
3 – PAOLO FRESU (“KINDS OF MILES”)
ROBERT SCHUMANN, SCÈNES D’ENFANTS, SCÈNES DE LA FORÊT, MARIA JAO PIRES


Maria Joao Pirès
EXTRAITS WIKI. Scènes d’enfants (Kinderszenen), op. 15, est une œuvre pour piano de Robert Schumann écrite en 1838 et composée de treize courtes pièces. Elle est la première œuvre instrumentale significative prenant pour thème les impressions d’enfance. Contrairement à l’Album pour la jeunesse, elle ne s’adresse pas à des enfants, mais elle a, selon les termes de Schumann, été conçue « par un grand enfant », comme « souvenir pour des personnes qui ont grandi »
La pièce la plus célèbre et en même temps la plus longue du cycle est Rêverie. D’une durée d’un peu moins de 20 minutes, les Scènes d’enfants sont parmi les œuvres pour piano les plus célèbres de la période romantique.
L’originalité thématique des Scènes d’enfants et son caractère inaugural dans l’histoire de la musique a été souligné. Schumann n’a pas eu de devancier, à l’exception, déjà ancienne, de François Couperin qui avait publié en 1716-1717 les Petits Âges dans le septième ordre de son Second livre de pièces de clavecin.
Idéal esthétique et dimension autobiographique sont étroitement liés dans la genèse de l’œuvre. Le choix du thème des Kinderszenen doit sans doute au souvenir de la jeune Clara Wieck, que Robert avait rencontrée dès l’âge de neuf ans. Au-delà de ce souvenir personnel, l’examen du journal de Schumann, de ses lectures et de ses écrits dans la décennie qui précède la composition (1828-1838), révèle un intérêt constant pour le culte romantique de l’enfance. Par la lecture des écrivains allemands Jean Paul, Ernst Hoffmann ou Anton Thibaut, le compositeur a construit une conception symbolique de l’enfance qui se rapproche précisément de son idéal musical : la profondeur poétique dans la simplicité. Les Scènes d’enfants constituent pour Schumann une réalisation exemplaire de cet idéal.
Dès 1831, Clara, pianiste prodige entre l’enfance et l’adolescence, suscite chez Schumann le projet d’écrire une nouvelle littéraire intitulée Enfants prodiges(Wunderkinder). Selon l’esthétique d’Hoffmann, Clara possède la pureté qui est un requis moral pour toute grande création artistique. Tourmenté par sa vie parfois dissolue, Schumann se sent indigne d’elle et voit dans sa figure un ange rédempteur qui lui apportera la sérénité. Lors d’une visite qu’il lui rend à Dresde en janvier 1836, il note dans son journal : « Sois mon but suprême, Clara, ange de pureté et d’innocence, ramène moi en enfance ».
Waldszenen (Scènes de la forêt, ou Scènes des bois, ou Dans la forêt), op. 82, est un recueil de neuf petites pièces pour piano composées par Robert Schumann en 1849. Le recueil est dédié à Annette Preufser.
Dans le style simple et harmonieux qui lui est caractéristique, Robert Schumann décrit avec poésie une promenade faite de tableaux, où vogue un esprit d’enfant habituel dans sa musique. On y trouve l’amusement (Paysage souriant, Chant de chasse), le faux sérieux (Lieu maudit, Chasseur aux aguets), la tendresse (Entrée, À l’auberge, Adieu), l’émerveillement onirique (Fleurs solitaires) et jusqu’à la fascination. L’Oiseau-prophète, la pièce la plus étrange du recueil, qui entreprend d’imiter un chant d’oiseau, fait en effet preuve d’une pureté qui préfigure les futurs efforts de Maurice Ravel et d’Olivier Messiaen en la matière
SINATRA, ULTIME (In The Wee Small Hours)

EXTRAIT QOBUZ. Disque ultime de rupture et bible des cœurs brisés, In The Wee Small Hours parait enfin en HD 24bits ! Ce neuvième album studio de Frank Sinatra qui sort au printemps 1955 chez Capitol est considéré, encore aujourd’hui, comme la bande son la plus parfaite des êtres tourmentés. Le crooner sait évidemment de quoi il cause, le début des années 50 ayant été pour lui on ne peut plus chaotique sentimentalement parlant, tiraillé qu’il fut entre ses deux femmes, Nancy Barbato et Ava Gardner… L’ambiance est donc logiquement mélancolique tout au long de ce pur chef d’œuvre, et sa voix de velours jongle avec des thèmes aussi joyeux que la solitude, l’introspection, les amours perdus, la dépression et les errances nocturnes… A cet égard, In The Wee Small Hours fut un peu le premier album concept. Pour confectionner l’écrin idéal à cet océan de turpitudes, Nelson Riddle et son orchestre font des merveilles de subtilité. Les arrangements sont d’une classe folle et les violons sont manipulés à la perfection. (…) Bref, un chef-d’œuvre qui rendrait presque heureux de s’être fait plaquer…
BACH/KEMPF

Si on aime Bach, c’est l’album de rêve. 58 titres et le grand Kempf.
On n’hésite pas à coller les billets de Qobuz ( François Hudry), encore une fois la plateforme qui sait présenter.
Wilhelm Kempff, le plus humain des pianistes
Par François Hudry, 13 juin 2019
“Artiste d’un autre temps, Wilhelm Kempff (1895-1991) croyait à l’inspiration : il était entré en musique comme on entre en religion, avec une ferveur respectueuse pour les vieux maîtres qu’il servait. Avec son toucher de velours, son sens du phrasé et sa diction de conteur, l’art de Wilhelm Kempff était celui d’un rêveur éveillé, mi-poète, mi-devin, dans une époque où l’expression du sentiment primait sur tout. Il a souvent enregistré à plusieurs reprises ses compositeurs préférés, en particulier son dieu Beethoven, avec lequel on l’a si souvent identifié, laissant trois intégrales des sonates au fur et à mesure de sa propre maturation et de l’évolution des techniques d’enregistrement.…
Johann Sebastian Bach est évidemment la figure tutélaire de toute famille luthérienne un tant soit peu musicienne. Chez les Kempff, on l’a vu, les préludes, fugues et les chorals étaient le pain quotidien de père en fils. C’est donc tout naturellement ce compositeur qui accompagnera Wilhelm durant toute sa vie, d’abord comme organiste, puis comme pianiste. A l’extrême fin de sa carrière, il bouclera la boucle en enregistrant des préludes de chorals (souvent dans ses propres transcriptions)…”
MICHAEL CAMILO ET TOMATITO, SPAIN FOR EVER.


Le pianiste jazz rencontre le guitariste flamenco. Merveilleux.
EXTRAIT QOBUZ
Cette nouvelle rencontre entre Michel Camilo et Tomatito n’est ni un simple corps à corps entre un piano et une guitare, ni une éventuelle fusion entre le jazz et le flamenco. Et encore moins un pacte signé entre la République Dominicaine et l’Espagne ! Car Spain Forever est tout ça à la fois mais surtout beaucoup plus. Ce plus, c’est la complicité, l’amitié entre ces deux virtuoses qui offrent ici une nouvelle conversation intense. Le pianiste jazz dominicain et le guitariste flamenco andalous prennent soin d’éclipser leur technique impressionnante au profit de la musicalité du répertoire qu’ils ont choisi. Qu’ils revisitent une Gnossienne de Satie, du thème de Cinema Paradiso d’Ennio Morricone ou bien encore d’un titre de Charlie Haden, du Luiz Bonfa ou de Chick Corea, ils s’expriment d’une voix unique. © CM/Qobuz
- 01-Tomatito-Agua-E-Vinho-3 5:55
- 02 Tomatito - Our Spanish Love Song 4:35
- 03 Tomatito - Oblivion 6:10
- 04 Tomatito - Satie: Gnossiennes No.1 5:56
- 05 Tomatito - Cinema Paradiso 3:09
- 06 Tomatito - Love Theme 4:21
- 07 Tomatito - Nuages 6:14
- 08 Tomatito - Carnival (Manha De Carnaval) 5:53
- 09 Tomatito - About You 2:34
- 10 Tomatito - Armando's Rhumba 3:42
SCHUBERT, PAUL LEWIS

Paul Lewis est considéré comme le grand pianiste schubertien. Non, il m’arrive de dire, peut-être un peu trop vite ou emporté que c’est le plus grand pianiste, tout court. Ici, sonates et impromptus de Schubert.
CHRIS CONNOR

C’est ma chanteuse de Jazz préférée, même si Samara Joy, la nouvelle depuis 2023 m’enchante. Chris, elle, est d’une autre génération, décédée en 2009 (j’ai envoyé un mot à sa famille par sa maison de disques, je ne sais s’il est arrivé, pas de réponse). Ecoutez cette voix qui fait monter les larmes, tirant avec des cordes râpeuses, l’émotion.
EXTRAIT QOBUZ. Et si la plus grande chanteuse du jazz cool, c’était elle ? Presque douze ans après sa disparition, Chris Connor reste l’une des voix les plus sensuelles de sa génération. Comme quoi, il n’y a pas qu’Anita O’Day et June Christy dans la vie…
Chanteuse de jazz. Une étiquette. Une AOP. Surtout un vaste fourre-tout dans lequel se carambolent les clichés les plus costauds : une belle gueule à l’extérieur, cabossée à l’intérieur, une lumière tamisée, des histoires de cœurs brisés, un bar enfumé et ainsi de suite jusqu’au bout de la nuitée. Chris Connor s’est évaporée dans les éthers de ces images d’Épinal. La chanteuse américaine, emportée par un cancer durant l’été 2009, à 80 ans passés, n’est plus que dans les radars, et surtout dans le cœur, de ceux qui ont un jour goûté à la beauté de son organe singulier qui mêlait luxe et brouillard. Restent heureusement des enregistrements pour se remémorer tout cela. Ou pour (re)découvrir l’une des plus attachantes chanteuses de jazz…
HAYDN, PIANO, SONATES ET TITAS, OLIVIER CAVÉ
ON S’EN EST TENU A HAYDN DANS NOTRE LISTE. n ne comprend pas, au demeurant, pourquoi deux petits morceaux Scarlatti s’immiscent dans ce magnifique album “dans un style à la fois badin et espiègle“. S’agissait-il de démontrer le talent du pianiste? Il était déjà acquis.
Un vrai plaisir à l’écoute. mais l’on sait les mozartiens ont enterré Haydn, involontairement.
“EXTRAIT DU SITE DU PIANISTE. Programme original au travers duquel le pianiste suisse Olivier Cavé parvient à faire la synthèse entre deux univers pourtant a priori fort éloignés : Domenico Scarlatti vs. Joseph Haydn. Olivier Cavé confronte dans un même album deux visions complémentaires du clavier. « J’ai voulu lier dans ce projet les deux compositeurs, nous dit-il, car j’ai toujours eu la sensation, en jouant Haydn, que celuici connaissait la musique de Scarlatti. » Pour ces deux compositeurs, le clavier est l’alphabet d’un langage propre. Dans un style à la fois badin et espiègle, ils composent avec un humour badin, un amusement sans limites, une virtuosité à toute épreuve et un sens achevé de la description. Paradoxalement, les deux compositeurs se rejoignent à travers leurs mouvements lents, d’une simplicité sans pareil et d’un naturel époustouflant qui rendent à cette musique que les générations séparent une très grande profondeur lyrique. Cet enregistrement montre combien l’impact de la musique de Scarlatti sur les compositions pour claviers de Haydn est indéniable. Olivier Cavé s’est entouré pour ce projet des savants conseils de la musicologue new-yorkaise Elaine Sisman.“
STACEY KENT, TENDERLY ( Roberto Menescal à la guitare)
EXTRAIT DE “LES DERNIERES NOUVELLES DU JAZZ” (2015)
Avec Roberto Menescal (guitare), Jerry Brown (basse), Jim Tomlinson (saxophone ténor et flute alto).
C’est un retour aux sources du Great American Songbook pour Stacey Kent. Rien que de classique me direz-vous pour la chanteuse américaine. Que non. Elle a choisi d’effectuer le voyage en compagnie d’un artiste n’appartenant pas à la jazzosphère, le guitariste brésilien vétéran (78 ans) Roberto Menescal. Le choix n’a rien pourtant d’incongru. « Roberto est le compositeur brésilien le plus jazzistique, Stacey la chanteuse américaine la plus bossa noviste » explique en français le saxophoniste britannique Jim Tomlinson, complice musical et intime de Stacey (son mari depuis 1991).
Leur rencontre était donc prévisible. Stacey fit la connaissance de Roberto au Brésil lors d’un concert en 2011. Elle était fan de bossa nova comme elle devait le démontrer dans son précédent album (The Changing Lights.Parlophone.2013. ). Il adorait les standards américains. « Nous partageons la même sensibilité », confie Stacey Kent. « Tenderly » reflète cette proximité avec un répertoire de titres classiques de la chanson américaine à commencer par le titre qui donne son nom à l’album ou encore Embraceable You, The Very Thought of You ou encore In the Wee Small Hours of the Morning, un des succès de Frank Sinatra.
On n’a plus besoin de vanter la suavité de la voix de Stacey Kent et son phrasé qui rend toutes les nuances des textes. Roberto Menescal apporte une touche délicate avec des accents de Barney Kessel. Jim Tomlinson, au saxophone ténor et à la flute, se met au diapason du duo qui bénéficie du soutien du bassiste Jeremy Brown. Sans batterie ni piano, cette formation évolue avec aisance et décontraction. Un vrai bonheur.
Jean-Louis Lemarchand
SCHUBERT, BERTRAND CHAMAYOU

EXTRAIT QOBUZ. Bertrand Chamayou propose un itinéraire très personnel, un programme imaginaire dans une Vienne rêvée et disparue, comme une vision, purement fantasmée, de ce que pouvait être une Schubertiade, mais réduite au seul piano, miroir offert aux songes du pianiste toulousain. J’ai suivi de manière intuitive le cheminement de cette Schubertiade chimérique, avoue-t-il, en mêlant oeuvres majeures et pièces plus légères, où la poésie se lit en filigrane par le truchement de trois Lieder habilement transcrits pour piano solo par Franz Liszt. On se laisse volontiers prendre la main pour parcourir avec un tel guide ce beau parcours mental et affectif, construit autour de la Wanderer-Fantaisie. © François Hudry/Qobuz
EXTRAIT FRANCE MUSIQUE. Bertrand Chamayou s’invite aux schubertiades. Pour son premier opus sous le label Erato Bertrand Chamayou a choisi Franz Schubert… Emilie Munera partage ce coup de cœur de la semaine.
Pour son premier opus sous le label ***Erato * Bertrand Chamayou ** a choisi Franz Schubert… Il a voulu nous faire entendre un récital imaginaire, « une vision purement fantasmée de ce que pouvait être les schubertiades ». Il sait que quelques pièces présentes ici n’ont pas toutes pu être jouées lors de ces rencontres entre amis. Mais il avoue qu’il a toujours été fasciné par ces soirées auréolées de mystère où entre les morceaux de Schubert s’intercalaient des lectures de poèmes, des danses ou autre passe-temps.
Au programme de ce disque, 3 *lieder * transcrits par Liszt, la Wanderer Fantaisie, les *klaverstücke * D946 et les Ländler. Il offre une Wanderer virtuose mais jamais démonstrative, énergique et surtout très claire : on a l’impression d’être au cœur de la partition, d’entendre toutes les voix une à une. Une précision bluffante et un Schubert qui ne ressemble à aucun autre.
RAY CHARLES

Comment ne pas insérer dans cette page le”génie”, celui qui a accompagné nos premiers baisers (Georgia) et nos premiers trémoussements en piste, sur les carrelages fêlées de nos appartements du quartier occidental, se transformant en lieux de “boums”, malgré le Chabat ?
IGOR LEVIT, variations (Beethoven, Bach, Rzewski)

On offre ici, pour illustrer l’immense talent d’Igor Levit, pianiste extra-terrestre, plus de 100 pièces :
L’album du Germano-Russe Igor Levit, inclut le célèbre cycle de variations Goldberg de Bach dans un coffret de trois grands cycles, les deux autres étant les monumentales Variations Diabelli de Beethoven, et les moins célèbres mais non moins imposantes variations sur The People United Will Never Be Defeated de l’États-unien Frederic Rzewski, écrites en 1975.
80 CHANSONS DE TOUS LES TEMPS
Une longue pause, avant d’aller diner.

Peinture Martial Raysse
VIVALDI, LES QUATRE SAISONS, FABIO BONDI

Beaucoup considèrent que l’oeuvre a été déclassée par les milliards d’écoutes populaires ou celles des touristes chinois de Venise. Le snobisme l’a assassinée, lui préférant Debussy ou Ravel, plus chic, moins donné à écouter immédiatement. Comme Venise, belle, qui se donne sans effort. Rien n’est moins vrai. Oeuvre fabuleuse qui mérite son aura. Surtout lorsque la direction de Fabio Bondi l’illumine.
BOB MARLEY AND THE WAILERS, LEGEND
Est-il besoin de commenter ? Disque culte, artiste unique. Chaque chansonne l’album est un classique.
CHOPIN 12 ETUDES, YUNCHAM LIM
EXTRAIT RES MUSICA. Yunchan Lim dans les Etudes de Chopin : une excellence olympique . Le 28 juillet 2024 par Stéphane Friédérich
La dithyrambe semble de mise depuis que le jeune pianiste coréen Yunchan Lim a remporté le Premier Prix Van Cliburn en 2022 à l’âge de 18 ans. Il n’est toutefois pas le seul à entrer de manière éclatante dans le cénacle des artistes les plus convoités et qui rejoignent un label prestigieux. Sans bouleverser la discographie des Etudes de Chopin, Yunchan Lim révèle déjà une personnalité hors-normes.
Ce premier disque chez Decca qui réunit les deux cycles des Études de Chopin apparaît comme un “miroir” aux Études d’éxécution transcendante de Liszt qui furent gravées en public par Lim lors des épreuves du Concours Van Cliburn. Ce fut son premier enregistrement, “Live from the Cliburn” (Steinway & Sons). Une prestation phénoménale et sans filet. Un “miroir” intéressant car sous ses doigts, certaines des Études de Chopin scintillent dans l’esprit des Feux Follets (op.10 n° 5, op. 25 n° 2, par exemple). La perfection technique est ici de mise (« celui qui joue les Études peut tout jouer ») et il faut débusquer dans les détails, quelques légères fluctuations de tempi, des attaques un peu dures, un contrechant pas assez porté… Bref, tout ce qu’un maître en son atelier signalera au jeune virtuose.
Dans le livret, le pianiste confie son désir de porter une narration dans chaque pièce. Avouons que les premières études de l’opus 10 nous ont davantage estomaqué par la technique que par l’interprétation. A la mélodie de l’op. 10 n° 3 qui évoquerait la lointaine Pologne, « la plus belle que j’aie composée » avouait Chopin, Lim dose chaque respiration avec une maîtrise absolue. Ni l’instrument ni la prise de son n’aident à la personnalisation du discours. En effet, la captation est paradoxalement assez distante et charnue avec des basses impressionnantes. Le piano est terne dans le medium et l’aigu, réglé pour ne pas “claquer” ni trop colorer les voix intermédiaires. Cela ne valorise guère le travail sur les timbres dans la pièce la plus lente du cycle, l’op. 25 n° 7. Pour autant, l’équilibre y est parfait, associant un contrepoint élaboré à la houle fantastique qui se lève. « Les doigts doivent glisser sur les touches plutôt que les frapper » disait Cortot. C’est exactement ce que réalise Lim avec des tempi parmi les plus véloces que l’on ait entendus. On applaudit lorsque la virtuosité est au service d’une saine colère (Études op.10 n° 4, op. 25 n°11) ou bien quand l’expression de la palpitation est à ce point réussie (op. 25 n° 4). Le pianiste se jette alors dans un combat “orchestral” qui dépasse l’objet de la partition. L’Étude suivante (n° 5) possède un panache et une éloquence superbes ce qui, entre parenthèse, explique aussi l’aisance technique de Lim dans la polyphonie du Concerto n° 3 de Rachmaninov qu’il joua en finale du Van Cliburn. Dans d’autres Études, il est dommage que la tension retombe, comme la crainte d’une confession trop appuyée (op. 25 n° 6). Parfois, Lim choisit de s’en tenir à une lecture purement pianistique pour ne pas dire “neutre” (op. 10 n° 9, op. 25 n° 3). C’est aussi le propre de ces pièces à vocation pédagogique. Il lui arrive aussi d’être en-deçà de l’effet attendu, celui du tourbillonnement (op. 25 n° 8) car la pédale devient trop généreuse. En revanche, celle-ci permet une projection éclatante des octaves (op. 25 n° 9) et un sentiment d’emphase triomphante (op. 25 n° 10 et n° 12) qui appellent à une “Standing Ovation”.
L’écoute des deux cycles révèle, outre les moyens phénoménaux de Yundam Lim, un artiste qui compte déjà sur la scène internationale. Il a été parfaitement préparé à l’excellence “olympique”. Il est né pour vaincre et il a vaincu. C’est aussi un truisme d’affirmer qu’il lui manque le temps pour que ces Études soient pensées dans un seul élan, comme une épopée. Quelques rares interprètes l’ont vécue. Nikolaï Lugansky, entre autres.
BIRELI LAGRENE- GIPSY TRIO

Le Jazz manouche revisité par le doigté jazz de Bireli Lagrène
EXTRAIT WIKI : Comme le titre l’indique, Lagrène décide de réduire son groupe habituel à un trio deux guitares-basse avec ses collaborateurs fidèles Hono Winterstein et Diego Imbert. En l’absence d’autres solistes (mis à part la contrebasse à l’occasion) l’album fait donc la part belle aux chorus de Lagrène. Le disque est surtout composé de standards réinterprétés mais aussi des surprises comme Something ou Be My Loveoù le ténor Roberto Alagna se joint au trio. Il y a également des compositions de Lagrène comme Made In France ou Sir F.D, un hommage à Francis Dreyfus
PAUL MOTIAN, CHARLIE HADEN, STANDARDS PLUS ONE
Quand la batterie et la contrebasse entrent en concurrence avec les autres instruments du jazz pour conférer le statut d’artiste à ceux qui tiennent ces instruments. Ils y sont arrivés Motion et Haden.


SCHUBERT, LES 2 TRIOS, ARPEGIONNE, FANTAISIE (Trio Dali)

DEUX CITATIONS CI-DESSOUS SUR LES 2 TRIOS : Schubert et le sentiment tragique de la vie versé dans ses trios et plus encore dans le deuxième. Il est heureux que le film “Barry Lyndon ait pu faire découvrir cette musique, m^me si les gris mélomanes, jaloux de leur savoir n’ont pas apprécié que le public (les ploucs pour beaucoup) aient pu apprécier le, génie dramatique de l’immense Schubert.
Quant à l’arpagionne et la fantaisie, encore des sommets;
Trio No. 1
« Il n’est que de jeter un coup d’œil sur ce Trio et toute la misère de l’existence s’évanouit comme par enchantement » confie Schumann. Pourtant, en 1827, la « misère de l’existence » tenaille cruellement Schubert. Sa santé se détériore rapidement. Mais l’amitié et l’urgence impérative de la création semblent lui conférer un indestructible talisman.
Trois musiciens dont son ami Carl Maria Bocklet, pianiste virtuose, viennent de s’associer. Schubert leur offre le trio avec piano en si bémol majeur « gracieux, confiant, virginal (…) empreint d’une rêverie pleine de béatitude, tout palpitant de sentiments noblement humains »*.
Pourtant, au cœur de cet ouvrage animé, coloré, l’inquiétude dont Schubert ne se départit jamais devient, dans l’andante, véritablement poignante.
La création de cette œuvre, d’une mystérieuse vitalité, a pu avoir lieu quelques mois avant la mort de Schubert en concert privé, chez l‘indéfectible organisateur des « schubertiades », Josef von Spaun. Elle deviendra l’une des plus célèbres du compositeur.
*Citation : Robert Schumann
Trio No. 2
Schubert compose cette oeuvre en 1827. Son éditeur lui demande à qui il veut la dédier. « A personne », répond-il « sauf à ceux qui y prendront du plaisir ».
Quelques semaines avant de mourir il en entend l’exécution publique lors d’un concert à Vienne. Parmi les 997 œuvres qu’il a composées, le trio en mi bémol majeur aura été l’une des rares à être donnée en public. Mais cette soirée n’obtient aucune attention de la critique toute absorbée par Paganini, la grande star du moment, qui brille de tous ses feux ce même soir du 26 mars 1828 dans la capitale autrichienne.
Libre de toute contrainte, Schubert est le premier musicien à assumer seul sa vocation de compositeur. Ni mécène, ni commandes. Il n’écrit que pour lui et ses amis qu’il retrouve en réunions privées, ces « schubertiades » où tous attendent ses nouvelles compositions et les jouent avec enthousiasme.
Schubert porte en lui depuis son enfance un « sentiment tragique de la vie ».* Le trio en mi bémol majeur, comme toutes ses œuvres, est traversé par cette conscience simultanée de la vie et de la mort qu’il rend particulièrement perceptible dans l’andante con moto du trio. La phrase introductive du violoncelle y est bouleversante comme un lever de soleil dans un ciel incertain. L’univers de Schubert est là, tout entier : clair, obscur, tendre, angoissé, beau dans ses extrêmes confrontés.
*Citation : Miguel de Unamuno
PUSS N BOOTS (no fools, no fun)

La magnifique Nora Jones recompose, de temps à autres un groupe de rock-country avec deux de ses copines. Sasha Dobson and Catherine Popper. Et ça donne des albums formidables. Fools, No Fun a été enregistré en Juillet 2015. Le guitariste frôle le génie et les voix sont joyeuses et dramatiques en même temps.
BACH, FRENCH SUITES, MURRAY PERAHIA

On va arrêter avec les superlatifs lesquels pourtant méritent ici d’être écrits.
On laisse, encore QOBUZ, écrire :
Pour son arrivée chez Deutsche Grammophon, le pianiste américain enregistre les Suites françaises…
Après avoir exclusivement enregistré chez Columbia/CBS et pour son entrée chez Deutsche Grammophon, Murray Perahia revient avec une nouvelle livraison d’œuvres de Bach, les Suites françaises, enregistrées en studio à la Radio de Berlin en 2013. C’était là le retour du pianiste à ce compositeur dont il avait déjà gravés les Suites anglaises en 1998 (1, 3 et 6) et 1999 (2, 4 et 5), puis les monumentales Variations Goldberg en l’an 2000, les concertos peu après et les Partitas en 2008 et 2009. C’est après le bête accident qui lui coûta tant de souffrances et d’efforts en 1992 que Perahia avait approfondi son approche du répertoire pour clavier du Cantor, toujours dans sa vision hautement poétique et chantante des œuvres : il fait appel à toutes les possibilités du piano, sans jamais aucune rudesse mais avec ce qu’il faut de percussivité dans les mouvements plus anguleux – menuets, gigues – et avec une infinie tendresse dans les mouvements plus lents et réfléchis, sarabandes en tête.
On insère ici une vidéo d’un concert au Japon de Perahia qui nous donne l’un des plus beaux morceaux de ces suites françaises (SUITE 4, Allemande). Puis l’album complet.
1 – BACH, SUITE FRANCAISE 4, video
2 – ALBUM COMPLET, BACH, SUITES FRANÇAISES
NAT KING COLE, a mis amigos

L’immense Nat King Cole (le frère de Freddy, donc, voir plus haut) qui chante en espagnol, pour ses amis espagnols.Il chante, en général en anglais et je ne donne pas ses albums que j’ai, nombreux. Bizarre. Je dois, inconsciemment,
ne pas vouloir faire de l’ombre à Freddy dont “My mood is you” (cf supra) est une merveille.
FRANCE, FRANCE
Tubes de la chanson française de Brassens à Claude François, en passant par Gainsbourg “et caetera”. Sans commentaire. Pas que de la nostalgie. Du talent aussi.
MOZART, CHEFS D’OEUVRE PIANO SOLO
Un album rare, même si je n’aime pas trop les “best of “
CROSBY, STILLS, NASH AND YOUNG (2 ALBUMS)

CROSBY, STILLS, NASH AND YOUG (Déja vu)
L’album qui a cassé les code, réinventé la guitare, génération woodstock profond, écouté dans les années 1970 dans nos campings d’été et nos chambres de bonne.
QOBUZ. La lecture de ce luxueux casting était déjà un rêve humide de mélomane : un ex-Byrds (David Crosby), deux ex-Buffalo Springfield (Stephen Stills et Neil Young) et un ex-Hollies (Graham Nash). Album de chevet de la génération Woodstock et sommet d’un certain country-rock, parrain de l’americana, l’album Déjà Vu est avant tout un must d’harmonies vocales. Chacun apporte ici sa pierre à un édifice tantôt acoustique et vaporeux, parfois plus nerveux et foncièrement rock. Car Déjà Vu est davantage la compilation de quatre fortes personnalités qu’un réel effort de groupe. En invitant leur « ami » Neil Young, CS&N élargissent la palette proposée sur leur précédent opus de 1969. Le résultat est ici d’un tout autre calibre. Avec Teach Your Children et Our House, Nash est l’expert de la folk song countrysante, légère et douce. Sur Carry On qui ouvre ce chef d’œuvre, Stills orchestre un génial assemblage de guitares acoustiques et électriques. Quant à Neil le Loner, ses dons d’écriture sont époustouflants sur le mélancolique Helpless. Super-groupe sur le papier, CSN&Y dessine là un arc-en-ciel harmonique qui irradie les musiques roots américaines. © MZ
1 – CROSBY, STILLS, NASH AND YOUNG, ALBUM “DEJA VU”
2 – CROSBY, STILLS, NASH (suite Judy blue eyes)
Sans Young, l’autre album mythique, musique de rêve
3 – LIVE VIDEO “ALMOST CUT MY HAIR”
ULTIMATE JAZZ BALLADS, LES PLUS BEAUX MORCEAUX DE JAZZ CHANTÉS
VICENTE AMIGO, un momento en el sonido

Déjà vu (supra). Un des premiers albums de Vicente Amigo (un momento en el sonido) guitariste flamenco, exceptionnel, qui contient le fameux “Bolero a Marcos”, morceau a écouter mille fois (n°5). Si “vous n’avez pas le temps”, une curieuse locution s’agissant de musique, concentrez-vous et ne faites qu’écouter ce “boléro a Marcos”. Vous aurez, j’en suis certain, le temps d’écouter tout le disque.
MOZART, SYMPHONIE 41 “JUPITER”, ROYAL CONCERTGEBOW AMSTERDAM

La salle du Royal Concertgebow d’Amsterdam est la plus belle d’Europe, sans le faux modernisme de bon aloi qui domine à Berlin ou à Paris, sans classicisme pour touristes chinois qui domine en Italie. MB.
EXTRAIT LES CLEFS DU CLASSIQUE (PHILARMONIE). 41 symphonies, et c’est sans compter les œuvres de jeunesse… Car en réalité, Mozart aurait laissé 55 symphonies. Les 40e et 41e peuvent être mises en miroir. Si la première nous fait entendre des accents tragiques et désespérés, la Jupiter, au contraire, se veut lumineuse et triomphante. Son surnom, « Jupiter », n’est pas de Mozart et ne fait pas non plus écho aux dieux romains. C’est un titre posthume, qui aurait été trouvé par l’organisateur de concerts et violoniste Johann Peter Salomon.
Dans cette symphonie, en quatre mouvements, on retrouve le génie de Mozart et son attrait pour l’opéra. Quand il la compose, il vient de créer Les Noces de Figaro (1786) et Don Giovanni(1787). Le premier mouvement s’ouvre avec fierté et majesté. Riche en contrastes, il présente un caractère dramatique. Trois thèmes se succèdent, l’un brillant, l’autre chantant et le troisième de caractère populaire.
L’opéra n’est jamais loin dans l’œuvre de Mozart, le troisième thème reprend en fait « Un bacio di mano », l’air d’un opera buffa composé trois mois plus tôt pour Francesco Albertarelli, le créateur du rôle de Don Giovanni. Le deuxième mouvement, en fa majeur, tranche avec la vigueur du premier. De caractère intime, il suggère un doux rêve, parfois empreint de mélancolie.
La troisième partie, un menuet, est un mouvement de danse. De manière générale, le menuet est écrit à trois temps et se divise souvent en trois parties, un thème avec reprise, un trio central dans une tonalité différente, et un retour du thème, avec parfois une coda. Plein d’entrain, le menuet de la Jupiter semble déjà annoncer le finale.
C’est surtout pour son finale que la Symphonie « Jupiter » est connue. Écrit sous la forme d’un fugato, c’est-à-dire dans le genre d’une fugue, il frappe par sa complexité et son caractère brillant. À lui seul, ce finale pourrait justifier le surnom attribué à la Symphonie « Jupiter ». Cette dernière se démarque aussi par sa longueur, environ 40 minutes, ce qui est très long pour une symphonie au XVIIIe siècle !
On ignore exactement quand les trois ultimes symphonies de Mozart ont été créées. Quoiqu’il en soit, il est probable qu’elles n’aient pas été entendues par le compositeur, qui s’éteint trois ans après leur achèvement.“
NINA SIMONE

EXTRAIT DE JAZZ RADIO. Pianiste, compositrice et chanteuse américaine, Eunice Kathleen Waymon, alias Nina Simone est née le 21 février 1933 à Tryon en Caroline du Nord (États-Unis). Son pseudonyme fait référence à un amour qui l’appellait Niña et à Simone Signoret. Née dans famille pauvre et très chrétienne, Nina Simone est l’avant dernière d’une fratrie de sept enfants. Très jeune, Eunice commence le piano. Grâce à l’aide de son professeur de musique, qui récolte des fonds pour lui payer des cours de piano, elle peut poursuivre son éducation musicale auprès de Miss Mazzy. Elle fait ses études à la « Juillard School of Music » de New York. Elle travaille comme pianiste pour accompagner des élèves de musique afin d’aider financièrement sa famille. En 1954, elle travaille dans un pub du New Jersey. Alors qu’elle étudiait le piano classique, elle plonge dans l’univers du show business et change son nom pour devenir Nina Simone. Elle enregistre ses premiers albums, dont elle compose textes, musiques et réalise les arrangements à la fin des années 50. La chanson « I love You Porgy », tiré de l’Opéra « Porgy and Bess », connait un immense succès et la propulse au devant de la scène du Carnegie Hall ou du Newport Jazz Festival. ….
Dans les années 60, Nina Simone se bat pour les droits civiques. Son répertoire prend la forme d’un pamphlet contre le racisme. Elle compose la chanson « Four Woman », longtemps interdite à la radio ; et « The King Of Love is Dead » à l’assassinat de Martin Luther King. Dégoutée du show business, des maisons de disques, et de cette Amérique des années 70, elle quitte les Etats-Unis. Après le Libéria, la Suisse, Paris, elle s’installe près d’Aix en Provence. Quatre ans plus tard, elle est l’invitée surprise pour l’anniversaire des 80 ans de Nelson Mandela. Ses derniers concerts datent de 2000 en France et 2002 en Pologne. Elle décède en 2003 à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), après de longs mois de maladie. Comme elle l’a souhaité, ses cendres sont dispersées dans plusieurs pays africains. Outre des compositions personnelles, son répertoire inclut les grands standards du Jazz, du Gospel, de la musique Classique, le Blues, la Pop, et les chants africains. Les rythmes, les contretemps, les improvisations, les modulations, ainsi que la manière dont elle utilise les silences comme parties intégrantes d’un morceau, sont autant de facettes de son talent qui font d’elle une chanteuse hors du commun. Cris, pauses, soupirs, pleurs, elle joue de sa voix comme d’un véritable instrument de musique.
JOHN COLTRANE, BALLADS

On sait que les ballades, surtout celle au saxophone s’écoutent dans un fauteuil, un verre de single malt à la main, pour accompagner l’envol dans la douceur de l’air.
Celles de Coltrane sont uniques. Immense, immense disque.
SUR COLTRANE : QOBUZ (MARC ZISMAN) :Finalement, John Coltrane décrivait très bien lui-même la situation. « Je ne me suis jamais demandé si les gens comprennent ce que je fais. La réaction émotionnelle est la seule chose qui m’intéresse. Du moment que cette communication instinctive s’établit, la compréhension n’est plus nécessaire » Cette réaction émotionnelle et cette communication instinctive ont touché tous les auditeurs du saxophoniste disparu le 17 juillet 1967. Des plus fins connaisseurs de jazz aux novices s’étant penchés en touristes sur A Love Supreme, son disque le plus célèbre, tous ont immédiatement ressenti quelque chose. En cela, Coltrane ne fut pas un énième géant du jazz comme les autres… Be-bop, hard bop, jazz modal et free, il a traversé toutes les contrées de son art et n’était pas une grande gueule comme certains de ses contemporains – Miles en tête – mais un artiste mystique et habité par sa mission en musique. « Coltrane est quelqu’un qui s’entraînait tout le temps, aimait raconter son confrère Archie Shepp. Même les soirs où il jouait, pendant les entractes, il continuait à répéter et à jouer. Ça ne s’arrêtait jamais. Une fois chez lui, il continuait à jouer. Parfois, il jouait à s’endormir. Un ami l’a trouvé un matin le saxophone sur l’abdomen, il s’était endormi en jouant… »
NOUGARO, 12 BELLES CHANSONS.

Sans commentaire. Grand artiste.
VIVALDI, LA STRAVAGANZA
Moins connue que les 4 saisons et plus qu’annonciatrice de son chef-d’oeuvre, cette oeuvre de Vivaldi nous emmènene loin du quotidien, y compris celui des canaux sales de Venise. Certains, dont un peu moi, la préfère aux 4 saisons, certainement par une mauvaise foi flagrante, en butte avec le côté “touristique” et trop téléphoné desdites 4 saisons. Donc, pas très objectif, mais je la préfère aux Saisons. C’est dit.
La stravaganza (l’extraordinaire, l’excentricité, l’extravagance, en italien) d’Antonio Vivaldi(opera quarta, op. 4) est une série de 12 concertos pour violon baroques, pour un ou deux violons solistes, orchestre à cordes, et basse continue, de Antonio Vivaldi (1678-1741). Composés en 1712-1713, ils sont dédiés à Vettor Delfino (un de ses anciens élèves violoniste, et richissime mécène de la noblesse vénitienne)
Le style et le thème « excentrique, extraordinaire, extravagant » de cette série de concertos pour violon, illustre le coté grandiose et fastueux de la vie d’alors à Venise, par son prodigieux et brillant génie créatif de violoniste virtuose, décliné sous une richesse prolifique de multiples formes expérimentales de raffinements lyriques exaltants et extravagants, par lesquels il contribue à dépasser le concerto grosso de l’époque pour créer et magnifier le « concerto », avec des sons nouveaux, textures ingénieuses, lignes mélodiques exploratoires, œuvre influente préparatoire, précurseur et annonciatrice entre autres du futur opus magnum de sa carrière « Les Quatre Saisons »(de sa série de 12 concertos pour violon L’Épreuve de l’Harmonie et de l’Invention, opus 8 de 1725.
ASTOR PIAZZOLA, LE BANDONEON REVU ET CORRIGE

EXTRAIT TELERAMA “Bandéoniste de génie, le compositeur argentin visionnaire, longtemps décrié dans son pays, a laissé une œuvre aussi colossale que magistrale, qui transcende les genres.
Le petit Astor, dépité d’avoir reçu pour ses 8 ans un bandonéon à la place d’un saxophone, était plus attiré par le jazz que par le tango pendant son enfance new-yorkaise ? Ou parce que sa véritable ambition fut ensuite d’être reconnu comme un compositeur de musique classique ? Pour beaucoup, il transcendait les genres. « S’il existait un pape musical, un saint de la musique, Astor en serait un », disait déjà le compositeur brésilien Hermeto Pascoal en 1965. Pour les ayatollahs de la tradition en Argentine, il était au contraire un « assassin », un « dégénéré ». Ses détracteurs ont aussi construit la légende de Lefty, adolescent turbulent surnommé ainsi pour son coup de poing de gaucher. Boudé, insulté et sifflé en Argentine, où le public avait la tomate facile, l’irascible maestro a joué du poignet dans tous les sens du terme, réussissant le tour de force de s’imposer à la fois comme un classique et comme un révolutionnaire.
MELODY GARDOT (Sunset in the blue)

Même si, plus haut, on a inséré le dernier disque de Gardot (son “best of de 24 morceaux), on tient à isoler son plus bel album. Mélody Gardot : une bombe physique, une bombe musicale, une artiste entière, une voix, un sens de la musique extraterrestre. Son album le plus long, le plus élaboré avec des musiciens parmi les meilleurs au monde. Notamment le guitariste Mitchell Long. La présence d’un quatuor à cordes soulève la musique ténébreuse de Gardot. Une merveille. J’ai failli ne rien écrire, pour ne pas me faire du mal, tant je suis amoureux d’elle. Oui, oui, c’est mon amoureuse, je ne l’ai jamais rencontrée, même en concert.
SCHUBERT. FANTAISIE. DAVID FRAY
“La fantaisie” de Schubert, dur morceau pour les pianistes, est ici interprété par, à l’époque, un jeune pianiste français, de façon magistrale. Les jeunes pianistes français aiment Schubert (cf supra Chamayou), même si entre eux, ils doivent être jaloux du grand pianiste schubertien (Paul Lewis), également dans ma page music.
OTIS REDDING, OTIS BLUE

Disque mythique de Redding. Sans commentaire.
VINICIUS DE MORAES (con Maria Creuza y Toquino)

EXTRAIT DE FRANCE MUSIQUE. Avant de devenir un illustre parolier de bossa-nova, Vinícius de Moraes fait ses premières armes dans la littérature brésilienne en publiant dès 1933 plusieurs recueils de poésie. Il met ensuite la musique de côté, part étudier la poésie anglaise à Oxford, puis devient diplomate. A son retour à Rio, Vinicius replonge dans la vie nocturne et compose sa première samba, « Quando tu passas por mim ». Il écrit ensuite la pièce de théâtre « Orfeu da Conceiçao » et, en 1956, fait appel à Tom Jobim (un jeune musicien qu’il a vu jouer dans une boîte) pour en écrire la musique. Ils composent ensemble la chanson « Chega de saudade » – prémisse de la bossa-nova. Marcel Camus tire de cette pièce le film « Orfeu Negro ».
Succès mondial et consécration des chansons de la BO qui deviennent des classiques (« Si todos fossem iguais a você », « Eu e amor »). Inspirés par une jeune fille charmante passant chaque jour devant le bar qu’ils fréquentent, Jobim et Vinicius composent « Garota de Ipanema ». Vinicius écrit avec de nombreux musiciens et finit sa carrière en duo avec Toquinho, donnant de nombreux concerts, dont certains immortalisés sur des albums comme « Vinícius en La Fusa ».
La page de France musique et ses albums. France Musique se dépasse, comme d’habitude (dommage que les autres radios du service public se sont noyées ailleurs, dans le wokisme de marais, le monde entier nous envie France Culture et France Musique, même les allemand) .
L’album avec les deux magiques Maria Creuza et Toquino)
INTEGRALE DES SONATES POUR PIANO DE BEETHOVEN, WILHEM KEMPF

Que demander de plus ? Un vrai cadeau à mes “amis”
ELVIS PRESLEY

Évidemment. On ne commente pas non plus ici, superflu, inutile, prévisible.
CHET BAKER SINGS

Inutile de répéter que Chet Baker est unique quand il chante. Une voix venue d’ailleurs et ses impros à la voix qui imitent son instrument sont inoubliables.
- 01 Chet Baker - The Thrill Is Gone (Remastered) 2:51
- 02 Chet Baker - But Not for Me (Remastered) 3:04
- 03 Chet Baker - Time After Time (Remastered) 2:46
- 04 Chet Baker - I Get Along Without You Very Well (Remastered) 2:59
- 05 Chet Baker - There Will Never Be Another You (Remastered) 3:00
- 06 Chet Baker - Look for the Silver Lining (Remastered) 2:41
- 07 Chet Baker - My Funny Valentine (Remastered) 2:20
- 08 Chet Baker - I Fall in Love Too Easily (Remastered) 3:20
- 09 Chet Baker - Daybreak (Remastered) 2:44
- 10 Chet Baker - Just Friends (Remastered) 2:44
- 11 Chet Baker - I Remember You (Remastered) 3:16
- 12 Chet Baker - Let's Get Lost (Remastered) 3:45
- 13 Chet Baker - Long Ago (And Far Away) (Remastered) 4:00
- 14 Chet Baker - You Don't Know What Love Is (Remastered) 4:53
- 15 Chet Baker - That Old Feeling (Remastered) 3:03
- 16 Chet Baker - It's Always You (Remastered) 3:35
- 17 Chet Baker - I've Never Been in Love Before (Remastered) 4:29
- 18 Chet Baker - My Buddy (Remastered) 3:20
- 19 Chet Baker - Like Someone in Love (Remastered) 2:26
- 20 Chet Baker - My Ideal (Remastered) 4:21
SERKIN PLAYS SCHUBERT

Le disque que Schubert aurait vénéré.
- 01 Rudolf Serkin - Piano Sonata No. 20. in A, Op. Posth. D959 - 1. Allegro 17:12
- 02 Rudolf Serkin - Piano Sonata No. 20. in A, Op. Posth. D959 - 2. Andantino 7:21
- 03 Rudolf Serkin - Piano Sonata No. 20. in A, Op. Posth. D959 - 3. Scherzo: Allegro vivace Trio: Un poco piu lento 4:42
- 04 Rudolf Serkin - Piano Sonata No. 20. in A, Op. Posth. D959 - 4. Rondo: Allegro 11:52
- 05 Rudolf Serkin - Four Impromptus for Piano, Op. 142, D 935 - No. 1 in F minor 11:11
- 06 Rudolf Serkin - Four Impromptus for Piano, Op. 142, D 935 - No. 2 in A flat 7:41
- 01 Rudolf Serkin - Schubert Piano Sonata no21 in Bf, D960 - I 20:43
- 02 Rudolf Serkin - Schubert Piano Sonata no21 in Bf, D960 - II 10:03
- 03 Rudolf Serkin - Schubert Piano Sonata no21 in Bf, D960 - III 4:22
- 04 Rudolf Serkin - Schubert Piano Sonata no21 in Bf, D960 - IV 8:43
- 05 Rudolf Serkin - Schubert Piano Sonata no15 in C, D840 - I 15:13
- 06 Rudolf Serkin - Schubert Piano Sonata no15 in C, D840 - II 10:11
- 01 Rudolf Serkin,Jaime Laredo,Julius Levine,Philipp Naegele,Leslie Parnas - Piano Quintet In A Major, D.667 - I. Allegro Vivace 13:37
- 02 Rudolf Serkin,Jaime Laredo,Julius Levine,Philipp Naegele,Leslie Parnas - Piano Quintet In A Major, D.667 - II. Andante 7:08
- 03 Rudolf Serkin,Jaime Laredo,Julius Levine,Philipp Naegele,Leslie Parnas - Piano Quintet In A Major, D.667 - III. Scherzo - Presto - Trio 4:05
- 04 Rudolf Serkin,Jaime Laredo,Julius Levine,Philipp Naegele,Leslie Parnas - Piano Quintet In A Major, D.667 - IV. Theme & Variations - Andantino 8:21
- 05 Rudolf Serkin,Jaime Laredo,Julius Levine,Philipp Naegele,Leslie Parnas - Piano Quintet In A Major, D.667 - V. Finale - Allegro Giusto 6:24
- 06 Benita Valente, Rudolf Serkin - Auf Dem Strom, D. 943, Op. 119 11:05
- 07 Rudolf Serkin - Der Hirt Auf Dem Felsen, D. 965, Op. 129 12:34
JIMMY & DOUG RANEY : DUETS

Le deuxième morceau que j’écoute tous les jours après le Nocturne 18 op 62 de Chopin (voir plus haut) est l’un des titres de cet album : “My one and only love”.
Tous ceux qui peuvent me connaitre savent ma passion pour ce disque que j’ai du écouter un milliard de fois, dans un salon, une voiture, une plage, au lit ou dans une ancienne vie ou une vie future. Le disque que je choisirai si je devais être confiné dans une île déserte. C’est le père et le fils, deux immenses guitaristes, sans personne à part leur son en duo. La guitare (Gibson à caisse, évidemment) du père a un son à peine plus aigu que celle du fils (Gibson à caisse évidemment). Ecoutez les accords d’accompagnement. Les guitaristes savent leur incroyable toucher, leur justesse. Ecoutez les impros. Du rêve en musique. Ce disque est incroyable. Nul ne peut dire après l’avoir écouté qu’il préfère la trompette, le piano ou le sax. C’est, simplement de la musique. Mon disque préféré, donc, avec les nocturnes de Chopin par Arrau…
MOZART, WEBER SISTERS, SABINE DEVIELHE

EXTRAIT DE RES MUSICA. Sabine Devieilhe, accompagnée par Raphaël Pichon, son mari à la ville, à la tête de l’ensemble Pygmalion, mais aussi par Arnaud de Pasquale qui délaisse ici le clavecin pour le pianoforte ou l’orgue.
Le cru 2015 consacré cette fois à Mozart met en regard des compositions liées aux rapports amoureux qu’entretint le compositeur avec trois des quatre sœurs Weber, Aloysia, Josepha et Constanze qu’il épousa en 1782. Intelligement construit sous la forme d’un prologue et trois actes, le programme voit l’alternance de pièces instrumentales et vocales de caractères forts différents, avec quelques arrangements de Vincent Manac’h et des enchaînements qui ne manqueront pas de surprendre voir d’irriter.
La jeune soprano léger fait des merveilles aussi bien dans la fraîcheur des pages en français ou de Nehmt meinen Dank K. 383 que dans l’émouvant Solfeggio en fa majeur K. 393, prémice au « Et incarnatus est » de la Messe en ut mineur K. 427. Elle montre également à de multiples reprises sa facilité dans la virtuosité et les aigus hauts perchés des arias de concert, exprimant enfin fort bien l’urgence et la noirceur du deuxième air de la Reine de la nuit (Die Zauberflöte). Remarquablement accompagnée par les musiciens de Pygmalion (ces bois !)
TRISTAN PFAFF, “ENCORES”, PIANO
Un excellent pianiste qui, dans ce disque très varié, nous donne à écouter son talent.
EXTRAIT DE CONCERT TALENTS. Bon sang, quel pianiste !” (Alain Lompech, Diapason) Tristan Pfaff connaît un succès grandissant auprès du public. Invité du petit écran dans la “Boîte à Musique” de Jean-François Zygel et de “Vivement Dimanche” chez Michel Drucker, il se fait remarquer par son jeu unique et sa grande virtuosité.
Tristan Pfaff est un invité régulier des scènes les plus prestigieuses : festivals d’Auvers-sur-Oise, la Folle Journée, Heidelberg, Nohant, la Roque d’Anthéron, Liszt en Provence, les Serres d’Auteuil, les Musicales du Golfe, Menton, Pablo Casals, Orangerie de Bagatelle, Cité de la Musique, Victoria Hall, Salle Gaveau, Petit Palais, Salle Cortot, Hôtel Matignon, Théâtre du Ranelagh… Il s’est produit en soliste avec l’Orchestre national de France, le BBC Scottish Symphony Orchestra, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de Massy, l’Orchestre Philharmonique européen, l’Ensemble orchestral de la Baule, l’Orchestre de chambre d’Arménie…
Après un premier disque (« Live » à Auvers-sur-Oise) sorti en 2010 chez DiscAuvers, il enregistre deux albums pour le label Aparté, l’un en 2011, à l’occasion de l’année Liszt officielle, l’autre en 2013, consacré à Schubert. Son CD « Piano Encores » sorti en avril 2015 lui a valu l’ovation du public à la Salle Gaveau lors du concert de présentation qu’il a donné à guichets fermés.
En 2018, nouvelle consécration discographique avec la sortie des « Douze études pour piano » de Karol Beffa sous le label Ad Vitam. En 2020, toujours chez Ad Vitam parait le CD « Tableaux d’enfance » puis « Voltiges » l’année suivante et son album consacré aux « Valses » de Chopin en 2023.
Tristan Pfaff est le lauréat du Concours Long-Thibaud, Révélation Classique de l’ADAMI, lauréat de la Fondation Banque Populaire et artiste associé aux programmes “Génération SPEDIDAM”.
“Tristan Pfaff s’impose d’ores et déjà, au sein de sa génération comme l’un des plus grands maîtres du clavier” Jean-Pierre Thiollet
“Pfaff joue simple, sans encensoir, sans douleur exacerbée… Il colore les voix et chante la main gauche d’une façon naturelle… Perfection pianistique… Bon sang, quel pianiste !” Alain Lompech, Diapason
“Une virtuosité servie par des mains extraordinairement fines et agiles dont la course sur le clavier fascine” La Provence
CHARLIE HADEN, SOPHISTICATED LADIES


Immense contrebassiste,Haden est un musicien hors pair. Le voici accompagnant de grandes chanteuses. Beau disque. Langoureux et sentimental à souhait, comme on les aime. Le premier morceau, chanté par Mélody Gardot est, à nouveau, grandiose. Cette femme est un démon de talent.
ANNEES 60

Nostalgie. J’ai hésité. Mais bon, ce n’est pas que du yéyé. Et si ça l’était, la nostalgie transforme l’objet et, partant, la musique.
DEBUSSY, SUITE BERGAMASQUE, CD 82, L75 : III. CLAIR DE LUNE/Alexandre Tharaud
Le clair de lune de Debussy est peut-être l’un des morceaux le plus connu, ce qui n’enlève rien à sa beauté. Mille pianistes l’ont joué. Curieusement, alors qu’Alexandre Tharaud me semblait un peu surfait (j’ose encore, comme un critique “apprécier” un jeu, ce qui est sûrement dérisoire pour un non-pianiste, mais je continue allègrement car j’ai raison), curieusement donc, j’ai trouvé son interprétation, sortie en 2019, assez fabuleuse. La prise de son inégalée ajoute au grand plaisir de l’écoute.
LÉONARD COHEN, YOU WANT IT DARKER

L’émotion est réelle dans l’écoute du dernier Cohen, voix éraillée dans l’agonie, prête à partir (“I’M READY MY LORD“). Inoubliable disque enlacé par le choeur d’une synagogue new-yorkaise.
Je laisse la page au chroniqueur de Qobuz, la meilleure des plafonnes de streaming.
Evoquer la grande faucheuse aussi explicitement n’est pas une première pour Leonard Cohen. Sauf que cette fois, le poète du gris anthracite pour ne pas dire du noir foncé sait que la fin est potentiellement proche… Il est donc tentant de voir You Want It Darker qu’il publie à l’âge de 82 ans comme un « disque testament ». Le Canadien certes diminué physiquement est plus subtil et intelligent que ce genre d’étiquette marketing et fait de son quatorzième album une ode magnifique et bouleversante – avec sa pointe d’humour voire de causticité – à ses thèmes de prédilection mais dans un contexte neuf. Produit par son fils Adam Cohen, You Want It Darker propose ainsi un habillage musical inédit chez lui et plus ambitieux qu’à l’accoutumée. Fini les synthés à deux balles, place aux atmosphères chambristes fascinantes. La présence, par exemple, du chœur de la synagogue Shaar Hashomayim de Montréal – celle qu‘il fréquenta dès l’enfance – en plus de mettre en exergue sa judaïté à un moment fort de sa vie confère une spiritualité décuplée (mais parfaitement dosée) à sa musique. Evidement lorsque Cohen entame Leaving The Table par I’m leaving the table, I’m out of the game (Je quitte la table, je suis hors-jeu) ou sur la chanson You Want It Darker qu’il déclare I’m ready my Lord (Je suis prêt, Seigneur), on cerne très très bien son propos… Sauf qu’ici, rarement Leonard Cohen n’aura fusionné texte et musique avec autant de génie. Un grand disque ? Doux euphémisme…© MZ/Qobuz
EU SEI QUE VOU TE AMAR, une chanson portugaise
On sait qu’il s’agit d’une des plus belles chansons de variété. Ici, on chante en portugais. La meilleure, peu connue, de Toninho Nascimento, mérite de figurer ici. Mais on ne laissera pas tomber celle de notre chanteuse de jazz française, Virginie Teychené, qui mérite mieux que cette indifférence médiatique tant sa voix est une vraie voix. Ici, elle est dans le chant d’une chanson connue, ce qui est le plus difficile pour une chanteuse ou un chanteur. Ecoutez.
MOZART- Wanda Landowska

Une pianiste sublimissime qui fait ouvrir les yeux de Mozart dans sa tombe. Elle est presque Mozart.
THE BEATLES (1)

On donne juste le disque rouge (1), certainement inutilement, tout le monde l’a dans sa musique.
LE VOYAGE D’ALBENIZ, THIBAULT CAUVIN, GUITARE
Le port de son foulard, comme on le voit sur la photo m’a fait hésiter dans l’insertion de l’album. Un peu surfait, maniéré, ridicule. Après des luttes contre mon esprit terroriste, je me suis dit que c’était quand même de la musique Albanie, à la guitare, le seul instrument que je joue médiocrement.

STEVIE WONDER, SONG IN THE KEY OF LIFE

On ne connait pas encore les mots pour décrire cet album sorti en 1976, éblouissant. Avec les nocturnes de Chopin par Arrau, Les duets des Raney, le 3 ème disque à amener sur une ile déserte lors du prochain confinement. Ou me souffle une amis, à mettre dans sa tombe
Extrait du Guide “La Discothèque idéale Fnac” 2016 : multi-instrumentiste et chanteur de génie, Stevie Wonder va marquer chaque époque de la soul, dont il est un des acteurs centraux. Du « Little Stevie » de la mythique Motown à la légende qu’il est devenu, le pianiste va imposer son groove et sa voix exceptionnelle. La sortie en 1976 de Songs in the Key of Life clôture la série d’albums qui ont fait de l’artiste le patron d’un funk à la créativité débridée. L’utilisation de claviers aux sonorités novatrices et l’approche jazz et pop de cet opus en feront un de ses incontournables.
AZNAVOUR

Evidemment, ma musique sans Aznav serait un leurre.Il m’est arrivé, très rarement, de bien l’imiter, les soirs après la fête, un peu éméché certainement. On m’a presque envoyé des condoléances, le jour de sa disparition…
RED GARLAND

Le meilleur du piano Jazz, tout en accords. Red Garland et son trio magique, malheureusement vite dissous, héroine oblige.
On donne avant l’écoute de l’album un extrait de l’émission de France Musique “le matin des musiciens”
“Aujourd’hui, une fois encore, nous allons nous pencher sur l’art d’un pianiste malheureusement délaissé, sinon oublié, alors qu’il connut une certaine gloire en son temps – mais il est vrai que sa carrière a souffert de quelques avanies -, je veux parler de Red Garland.
Originaire de Dallas où il est né en 1923, contemporain d’Erroll Garner et de Bud Powell, le jeune Garland vient tard à la musique, menant en parallèle une carrière de boxeur.
Il est d’abord clarinettiste et saxophoniste avant d’adopter le piano, ceci explique sans doute certains aspects de son phrasé de main droite. Professionnel dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est engagé par Hot Lips Page, puis par Billy Eckstine, où il fait la connaissance des jeunes trublions du bebop, avant de devenir le pianiste maison du Down Beat Club de Philadelphie, où il se lie d’amitié avec un jeune saxophoniste du nom de John Coltrane. S’il n’existe aucun témoignage de son passage au sein d’un quintette codirigé par Roy Eldridge et Coleman Hawkins, on peut l’entendre aux côtés de Charlie Parker à Boston en 1953. On y détecte déjà dans son jeu un goût prononcé pour les block chords. Mais il faut attendre sa première séance d’enregistrement officielle, sous le nom de Miles Davis en 1955, pour apprécier pleinement la qualité de son toucher et la finesse de son accompagnement. Le quintette du trompettiste de ces années-là doit beaucoup à son sens de l’espace, à la légèreté de ses ponctuations, à la beauté plastique de ses conceptions sonores. En ce sens, Red Garland, davantage qu’Ahmad Jamal, se révèle le chaînon manquant entre le bebop de Bud Powell et le piano moderne de Bill Evans. Musicien sous-estimé, trop tôt disparu de la scène et mort dans l’indifférence générale en 1984.
MON CONSEIL, COMMENCER LA SECONDE PISTE (“My ROMANCE “) J’aurais pu, diriez vous la placer en tête. Mais je respecte l’ordre de l’album, par respect de la volonté “structurelle” de l’auteur ou du producteur.
TOP OLD AMERICA, TUBES AMERICAINS 1960/70
Les tubes américains des années 60 et 70, pas toujours très bons. Mais des souvenirs.
RAOUL JOURNO, MUSIQUE JUDÉO-TUNISIENNE
On ne peut exclure les airs que nous entendions dans le pays natal, dans les mariages et autres bar-mitsvah

DIANA KRALL. THE DREAM OF YOU

THE BIRTH OF BOSSA NOVA
EXTRAITFRANCE MUSIQUE 2014. Héritiers de la samba brésilienne, influencés par la musique classique et le jazz, João Gilberto, Antônio Carlos Jobim et Vinícius de Moraes ont inventé dans le Rio cosmopolite des années cinquante la bossa nova, miroir de l’âme brésilienne, entre métissage, poésie et douceur de vivre dans la décennie qui précède le coup d’état militaire de 1964. La bossa nova n’est pas une musique issue des quartiers populaires et des bidonvilles. Elle est née dans les beaux quartiers de Rio, entre Copacabana et Ipanema en réaction à la musique populaire brésilienne et aux différents genres de samba de carnaval. La bossa nova est une musique épurée : guitare voix ou piano voix, exit les percussions et les grands orchestres, la mélodie se murmure tout en douceur et en retenue… Exit aux le rythme binaire répétitif de la samba et place aux rythmes syncopés variés…
Tout commence en 1956 avec la rencontre de Carlos Jobim et de Vinicius de Moraes. L’un est pianiste, l’autre est poète, écrivain et diplomate. Ensemble ils vont faire des étincelles et composer les plus grands morceaux de bossa nova… A cette époque, Jobim est pianiste dans des bars et travaille comme arrangeur pour le label Continental. Marqué par la samba et le choro, mais aussi sous l’influence de Debussy et Ravel, il a déjà enregistré quelques compositions et commence à être connu pour son sens de la mélodie et ses recherches harmoniques.
Vinicius de Moraes cherche un compositeur pour mettre en musique une œuvre à laquelle il travaille depuis près de quinze ans… Une adaptation du mythe grec d’Orphée revisité à la manière brésilienne… Dans cette version, Orphée est noir et le décor n’est autre que les favelas de Rio de Janeiro. Lorsqu’il rencontre Jobim, Vinicius de Moraes comprend qu’il a enfin rencontré la bonne personne pour faire vivre l’œuvre qu’il a imaginé. La pièce sort en 1956 au théâtre municipal de Rio, c’est un triomphe, elle sera aussi adaptée au cinéma par le réalisateur français Marcel Camus, Orfeu Negro, en 1959, film qui reçoit l’Oscar du meilleur film étranger et la Palme d’Or du Festival de Cannes..
Inconnu du grand public, Jao Gilberto mène la vie de bohême, il joue de la guitare et chante depuis l’enfance, il ne sait rien faire d’autre. Il refuse de prendre un boulot alimentaire, mange et dort au gré des invitations chez des amis. Perpétuel invité, il ne manque presque jamais d’un toit, subjuguant ses hôtes par sa personnalité et sa musique.
Alors que la guitare samba joue habituellement des mélodies en contrepoints, il se concentre sur les accords. Selon la légende, il s’enferme des journées entières dans la salle de bain pour profiter de sa bonne acoustique. Il répète inlassablement de manière obsessionnelle, les mêmes accords et chante avec cette voix presque murmurée.
Lorsqu’il le rencontre en 1956, Tom Jobim tombe littéralement sous le charme, il va le faire participer à différents projets jusqu’à convaincre une maison de disque de le laisser sortir un album solo. On est en 1959, « Chega de Saudade » est considéré comme le premier disque de bossa nova, une petite révolution qui marque un changement d’ère…
Le morceau qui va faire connaître la bossa nova au monde entier, c’est le fameux* A Garota de Ipanema* (the girl of Ipanema) musique de Carlos Jobim, paroles de Vinicius de Moraes, sorti en 1962.
Un morceau qui sera repris en anglais avec Stan Getz au saxophone et Jao Gilberto à la guitare sur l’album Getz/Gilberto qui sort en 1963 et rencontre un succès planétaire.
Progressivement, de jeunes musiciens s’agrègent autour du duo Tom Jobim / Vinicius de Moraes et tout ce beau monde se retrouve régulièrement dans l’appartement de la chanteuse Nara Leão surnommée la muse de la bossa nova. Chez elle, les musiciens se retrouvent pour créer des morceaux, improviser ou reprendre des standards de jazz ; et l’on ne résiste pas à vous faire écouter sa voix hors du commun en duo avec Chico Buarque l’un des plus grands chanteurs de bossa novo…
Mais le coup d’état militaire de 1964 marque la fin de la douceur de vivre et de la bohême. Sous la dictature militaire, les chansons sont moins insouciantes et se font plus politiques. Les lois sur la censure ayant été renforcées par le régime militaire, Vinicius Moraes quitte ses fonctions diplomatiques à partir de 1968. Comme ses amis Tom Jobim et Jao Gilberto, ils jouent de moins en moins au Brésil à cette période, entamant une carrière à l’international… D’autres comme Chico Buarque détournent la censure pour faire passer des messages subversifs au point d’être censuré et poussé à l’exil. Dès 1964, Nara Leao prend position contre le putsch militaire avec son morceau Opiniao où elle chante : “Ils peuvent m’arrêter, ils peuvent me battre, ils peuvent même me laisser sans manger, je n’ai pas changé mon opinion”.
TRESORS DE LA MUSIQUE CLASSIQUE
Ces trésors ne sont pas les morceaux les plus connus, même s’ils sont assez connus…Grandes oeuvres jouées par des grands. Aucun motif de ne pas insérer, même si les puristes, un peu snobs, par nécessité de l’écart, vont chercher des “pépites” isolées, pas connues.
VIRGINIE TEYCHENÉ

Artiste remarquable à la voix chaude et unique. Elle est considérés comme l’une des plus grandes interprètes jazz en France. Elle aborde avec un naturel désarmant le swing, le latin et même des titres de la grande chanson française. Une immense chanteuse malheureusement méconnue. Ecoutez cette voix.
JAZZ MANOUCHE

De grands morceaux. Ne vous inquiétez pas pour le format du lecteur qui diffère. Il me permet de télécharger simultanément, alors que l’autre est plus difficile à configurer (un par un). Ils a des jours où on veut aller plus vite et l’impatience n’est pas un péché. Donc, pas d’inquiétude, la musique est bien là et c’est l’essentiel.
MOZART, DISCOTHÈQUE IDEALE DIAPASON, VOL I (Musique de chambre)

Je donne les 10 albums (115 pièces) de la discothèque MOZART “idéale”, selon DIAPASON, volume I (musique de chambre). Rien dans Mozart n’est à écarter. Rien.
STACEY KENT, DREAMSVILLE

Stacey Kent a une voix qui m’a toujours enchanté par son calme, sa sérénité, me rendant donc calme et serein. Ct album, Dreamsville, est l’un d ses premiers, le ème, juste à un moment où elle atteint la plénitude de son art. La mise en avant des musiciens, y compris son époux au Sax Tom Tomlinson, mais pas que, révèle un amour profond de la musique. Stacey Kent est une vraie musicienne. A écoutez assis, mains sur les genoux.
ULTIMATE SINATRA, THE CENTENNIAL ALBUM

Une compilation (104 morceaux) du meilleur, connu ou moins connu de Sinatra. Un régal, remasterisé et qualité de son exceptionnelle.
MOZART, INTEGRALE DES SONATES POUR PIANO, Alice de Larrocha

EXTRAIT DU PNASSE MUSICAL : Alicia de Larrocha (1923-2009). La pianiste espagnole a eu une longue carrière, s’attardant à faire connaître la musique d’Albéniz, Granados, et Falla entre autres. Femme de petite taille, elle a développé une technique exceptionnelle, malgré ses petites mains. Elle s’est tout de même distinguée à interpréter le répertoire dit « classique ». Son Mozart est impeccable, d’un beau style, rassurant, sans extravagance, toujours juste. À vrai dire…il n’y a rien à dire! Tout est là. La candeur et l’esprit mozartien n’ont jamais été aussi évidents. Le grand mystère du talent créateur de Mozart est passé au travers de ces petites mains magiques. Des tempos modérés, un sens de la mélodie aérienne, et voilà qu’on aime tout simplement Mozart. Simple et beau. Prise de son soyeuse. Sony/RCA. 1989-91. Appréciation: Sommet duParnasse******
BILL FRISELL, songs we know

Bill Frisell est un guitariste de jazz américain né le 18 mars 1951 à Baltimore(Maryland). Il est considéré, avec John Scofield et Pat Metheny, comme l’un des guitaristes de jazz les plus célèbres et les plus admirés de ces dernières années. Une de ses particularités est l’extrême diversité des styles qu’il aborde (folk, bop, expérimental…)
Un de mes guitaristes préférés qui vient ici, dans son style et sa manière titiller des classiques.
GREGORY PORTER, LIQUID SPIRIT

L’une des grandes voix actuelles qui oscille entre Jazz et variété élaborée. On donne le disque qui l’a propulsé. L’interprétation du classique “I Fall In Love Too Easily” est splendide.
NUEVO FLAMENCO

Le nouveau flamenco (espagnol : flamenco nuevo), aussi appelé flamenco fusion[1], est un courant moderne du flamenco, mené par une génération héritière de la révolution initiée par Paco de Lucía et Camarón de la Isla (La leyenda del tiempo). Mélangeant le flamenco traditionnel à des courants musicaux des xxe siècle et xxie siècle tels que la rumba, la pop, le rock, le jazz ou encore les musiques électroniques, il est une nouvelle étape dans le processus d’universalisation que vit le flamenco depuis le début des années 1970.
Le premier à avoir tenté la fusion du flamenco avec le rock est Sabicas avec le guitariste américain Joe Beck en 1966, bien que leur album Rock Encounter ne sera publié qu’en 1972[3]. Au cours des années 1970, Paco de Lucía mêla son flamenco à de nouveaux styles, notamment sud-américains ou encore jazz à la suite de sa collaboration avec Al Di Meola et John McLaughlin[4]. Il introduit ainsi de nouveaux arrangements en intégrant pèle mêle un bassiste, un percussionniste ou encore une flûte traversière à ses orchestres. Ces explorations lui ont permis de donner une touche plus accessible au flamenco, devenu en l’espace de quelques années une musique universelle et fédératrice et non plus uniquement réservée à un public initié. Cette révolution a donné vie à une nouvelle approche de cette musique, multipliant ainsi les champs d’exploration et de composition, des artistes tels que Tomatito ou Vicente Amigo ont d’ailleurs contribué à étayer cette voie. De cet héritage, de jeunes artistes se sont approprié les fondements avant d’apporter un nouveau souffle en insufflant à leur musique de nouvelles influences
SECTION VIDEO YOUTUBE
CROSBY, STILLS, NASH AND YOUNG (Almost cut hair)
CROSBTY, STILLS, NASH AND YOUNG (Teach your children)
CLAUDIO ARRAU, BEETHOVEN (Sonate Appassionata)
SACHA DISTEL QUI JOUE “SIGNAL” DE JIMMY RANEY
je raconterai un jour la nuit ou Sacha, un peu déjà vieux avait interrompu sa prestation au Club “Chez Moustache”, en allant engueuler un couple qui parlait pendant son jeu, en leur rappelant qu’il était un célèbre chanteur et que ce concert aidait son ami Moustache et quille jour-serait plus avant de les voir déguerpir. Je crois que c’est la première fois que j’ai applaudi.On ne dit pas assez souvent que le grand Sacha n’était pas qu’un chanteur de scoubidous, mais un immense guitariste, qi avait eu comme ^premier professeur Henri Salvador.
VICENTE AMIGO, AMORALI
VICENTE AMIGO, FESTIVAL DE MUSIQUE DE FES, 2024
VICENTE AMIGO, FESTIVAL DE UBEDA
VICENTE AMIGO CONCERT A LA MOSQUEE DE CORDOBA
GLORIA LASSO, L’HISTOIRE D’UN AMOUR
Ne riez pas, je l’adore Gloria et je chante cette chanson depuis l’âge de 5 ans