PHOTOGRAPHES

à propos

On insère ici nos photographes préférés. Rien d’autre.

SAUL LEITER

Tous savent qu’il s’agit de “notre photographe”.

Un article sur lui,assez bien fait sur “PHOTOTREND”. Et ci-dessous, une galerie que nous avons confectionnée.

2 pages. Un clic sur une photo et défilement par flèche.

HARRY GRUYAERT

Grand photographe belge. En ce moment jusqu’au 26 septembre, une exposition au BAL

MB, MUSEE IMAGINAIRE

On m’a demandé de mettre en ligne, dans un seul billet, les photos préférées. Donc un musée imaginaire. Part I.

PS. Extrait wiki, pour piqûre de rappel. “Un musée imaginaire est un ensemble d’œuvres d’art qu’une personne tient pour essentielles ou considère comme ses préférées, de sorte que, si elle en avait la possibilité, elle les réunirait dans un même musée idéal. L’expression est étroitement associée à l’essai d’André Malraux de 1947 où le principe qu’elle désigne est mis en scène

Le lien par un clic sur l’image de Maier ou ici

Vivian Maier

ORMOND GIGLI, HISTOIRE D’UNE PHOTO

“Girls in windows” est la photo la plus connue de Ormond Gigli. On la donne, on rappelle son histoire et on colle d’autres photos de ce grand photographe décédé en 2019. Il a fait d’autres photos. C’est un grand photographe. On offre une petite galerie.

Le photographe raconte l’histoire de cette mythique photo : 

“En 1960, alors qu’une équipe de construction a démantelé une rangée d’édifices en grès brun juste en face de mon propre studio sur la 58e rue, j’ai été inspiré pour, en quelque sorte, immortaliser ces bâtiments. J’ai eu la vision de 43 femmes élégamment vêtues, ornant les fenêtres de la façade de l’immeuble.

Nous avons dû agir rapidement pour avoir les autorisations municipales afin de pouvoir travailler en toute sécurité, Tout devait être sécurisé : les modèles qui comprenaient des célébrités, l’épouse du démolisseur (troisième étage, troisième fenêtre à partir de la gauche), ma propre femme (deuxième étage, à l’extrême droite), ainsi que la Rolls Royce stationnée sur le trottoir. Une planification minutieuse a été une nécessaire car la photographie a dû être accompli durant la pause déjeuner des ouvriers !

La veille de la démolition du bâtiment, les 43 femmes sont apparues dans leurs plus beaux atours.

Elles sont entrées dans l’immeuble, ont grimpé par le vieil escalier et pris leurs places dans les embrasures des fenêtres. J’étais installé sur la sortie de secours de mon studio afin de diriger la scène, avec mon portevoix dans la main. Bien sûr, j’étais inquiet pour la sécurité des mannequins, car certaines furent assez audacieuses pour poser sur les rebords cassés de fenêtres.

La photographie est sortie comme prévue. Ce qui avait semblé à certains comme trop dangereux ou difficile à accomplir, est devenu mon rêve fait réalité, et ma photographie la plus mémorable. Elle a reçu de nombreuses récompenses internationales.

La plupart des photographes professionnels rêve d’avoir une photo signature pour laquelle ils soient connus. ‘Girls in the Windows’ est celle d’Ormond Gigli.

Gad Edery, GADCOLLECTION, www.gadcollection.com

ARTHUR ELGORT ET LES FEMMES

Gia Carangi, mannequin (1960-1986)

EXTRAIT DE LA REVUE EN LIGNE “L’OEIL DE LA PHOTOGRAPHIE” Dans son dernier livre (I love) le photographe de mode américain Arthur Elgort présente des photographies de femmes qu’il a prises tout au long de sa carrière, On y présente des idoles telles que les mannequins Gia Carangi, Cindy Crawford, Karen Elson, Linda Evangelista et Christy Turlington, et des rédactrices légendaires tels que Franca Sozzani, ancienne rédactrice en chef de Vogue Italie, et Polly Allen Mellen, ex-rédactrice en chef de Vogue, Harper’s Bazaar et Allure. Le livre a été conçu par Steve Hiett qui nous a quitté il y a quelques jours.

Arthur Elgort (né en 1940) a étudié la peinture au Hunter College, mais est rapidement passé à la photographie, trouvant la peinture trop lente et trop solitaire. Elgort attribue une grande partie de son style spontané et libéré à son amour de longue date pour la musique et la danse, en particulier le jazz et le ballet. Au cours de sa longue carrière, il a participé à de nombreuses campagnes publicitaires majeures, notamment pour Chanel, Valentino et Yves Saint Laurent, il a travaillé sur d’innombrables séries  sur la mode et publié plusieurs livres. sa publication la plus récente est Jazz (2018)

FRANK HORVAT

Des Pakistanaises fumeuses d’opium, des proxénètes et des prostituées à Pigalle, des mineurs de Belgique ou encore Anna Karina lâchée au beau milieu des Halles, comme une fleur et en tenue de créateur, trônant entre un amas d’ordures, une pile de cageots et une foule de maraîchers circonspects… Maniant tour à tour le retrait, l’ironie et le détournement, le photographe français Frank Horvat bouscula la photographie d’après-guerre avec ses clichés d’une étonnante vivacité” LE MONDE 09 07 2022

1959, Paris, France, for JDF, Anna Karina at Les Halles. FRANK HORVAT

C’est pour draguer les filles que Frank Horvat a acheté son premier appareil photo à 17 ans, en vendant sa collection de timbres. « Ça n’a pas marché, pas autant qu’un poème d’amour, mais ça m’a appris la composition », racontait-il sur son site Internet, avec l’humour qui le caractérise. Les femmes, compagnes ou modèles, auront toujours été une passion et une inspiration jamais démentie pour ce photographe, resté célèbre pour ses photos de mode pionnières des années 1950. A l’époque, Frank Horvat avait insufflé un vent de spontanéité dans ce genre corseté, mais, en réalité, ce touche-à-tout d’une curiosité inépuisable n’a jamais cessé d’expérimenter durant une carrière de plus de soixante-dix ans. Le photographe est mort à 92 ans, auprès de sa famille, à Boulogne, sans avoir jamais posé son appareil. LE MONDE 22 octobre 2020

SABINE WEISS

La grande photographe française Sabine Weiss est considérée comme la grande dame de la photographie humaniste et a compilé l’œuvre de toute une vie depuis plus de sept décennies, à partir de photographies de Paris. Elle y habite depuis 1946.

En tant que portraitiste de formation, elle a non seulement créé des études de caractère intemporelles sur des célébrités, mais elle a également photographié à plusieurs reprises des gens dans la rue dans des situations aléatoires. C’est une brillante conteuse, ses photographies sont issues d’une observation précise et d’une représentation atmosphérique à plusieurs niveaux de la vie quotidienne. La fine sensorium du photographe ouvre la vue sur les petites choses de la vie. Weiss montre la vie quotidienne, le travail, mais aussi le temps libre des personnes photographiées.

Dès 1956, Robert d’Hooghe présenta le photographe au LFI en tant que «maître du Leica»: «Et Paris commençait une nouvelle fois à exercer sa vieille fascination pour la jeunesse du monde. Parmi ceux qui se sont rencontrés à Paris, il y avait une jeune fille de Suisse. Elle n’avait que vingt ans, avait fait un apprentissage solide dans un studio photographique suisse et la vie devant elle. Bientôt, on connaissait Sabine dans les cercles de jeunes poètes, peintres et musiciens entre Montparnasse, Saint-Germain-de-Près et Montmartre, engagés dans des débats sans fin pour démêler et reconstruire le monde pourri. Lorsqu’elle prenait part à la discussion, elle n’oubliait jamais de souligner qu’elle était une photographe et non une «artiste». Mais elle n’était pas du tout timide. Elle a découvert que ses amis avaient développé d’excellentes théories de l’art, mais ne les comprenaient pas. En «voyant», Sabine Weiss a compris: être émue par les impressions visuellement compréhensibles de l’environnement et par les contextes qui y sont impliqués. «Le texte décrit de manière très impressionnante la capacité de vision photographique de Sabine Weiss. En effet, cette précision est exceptionnelle et a permis de conserver une notion du temps durable. “(Ulrich Rüter in lfi-online.de 16.04.2018). ODLP

BRASSAI

Ernest Bachrach

Eikoe Hosoe, l’avant-garde japonaise

Eikoh Hosoe est un des grands noms de la photographie japonaise. À quatre-vingt-trois ans, l’influence et le magistère de cet artiste, dont l’œuvre n’a cessé de bousculer et d’interroger l’âme même de la culture japonaise, sont d’une intacte fécondité. Ami de l’écrivain Yukio Mishima et de Tatsumi Hijikata (fondateur du butô), il incarne l’avant-garde de la création nippone. C’est autour de la représentation du corps – et singulièrement de la nudité, strict tabou de la civilisation japonaise –, de sa sensualité, que se concentre et se développe son art, dans un langage photographique et un style foncièrement novateurs où le grain de l’image, ses mises en scène, ses contrastes, son esthétique quasi baroque imposent une vision qui à bien des égards peut se percevoir comme révolutionnaire. Jean-Kenta GAUTHIER Préfacier COLLECTIONJ photopoche.Actes Sud

Ernst Hass, visionnaire dans la couleur

Ce photographe, né à Vienne en 1921, entré chez Magnum en 1949 et installé à New York en 1951, avait publié, en 1953, les premiers portfolios intégralement en couleur du magazine Life et participé à plusieurs expositions collectives du MoMA, dont The Family of Man (1955) et The Sense of Abstraction (1960). Pourtant, comment expliquer qu’Ernst Haas, Color Photography n’ait injustement pas fait date et que le photographe ait cédé la place, dans les livres d’histoire, à la génération suivante des William Eggleston, Stephen Shore et autre Joel Meyerowitz ? (…)

L’exposition se tient à l’automne 1962. John Szarkowski vient de prendre la direction du département de photographie du MoMA et met en oeuvre les dernières expositions prévues par son prédécesseur Edward Steichen. En 1963, Five Unrelated Photographers, la première dont Szarkowski aura l’initiative, donnera le ton et affirmera que la volonté d’art de la photographie est alors inséparable du noir et blanc. Telle n’était apparemment pas la question pour Steichen qui, lorsqu’il consacrait des expositions collectives à la couleur (Color Photography, 1950) ou à l’abstraction (Abstraction in Photography, 1951), ne se situait pas sur le terrain de l’art et, en photographe ayant lui-même tout pratiqué, mêlait les usages, qu’ils soient documentaires, scientifiques, créatifs ou expérimentaux, voire commerciaux. Ainsi, tout en faisant entrer la photographie couleur au musée, Steichen pouvait avoir conforté les hiérarchies établies entre le noir et blanc, perçu comme un outil créatif d’interprétation, et la couleur, dont le prétendu réalisme la cantonnait à une fonction de reproduction. (…)

Il faudra attendre les expositions d’Eggleston et Shore pour que cette hiérarchie vole en éclat alors que l’oeuvre en couleur de Haas montre qu’elle était d’emblée infondée. Entré en photographie avec un reportage noir et blanc sur la Vienne d’après-guerre, Haas se tourne très tôt vers la couleur pour répondre à une demande croissante des magazines mais aussi pour développer une approche plus subjective qui entend bien plus troubler le réel que le dupliquer.(…)

Avec les gros plans et les cadrages décentrés, les effets de clair-obscur et de flou, les jeux de reflets et de superpositions, la couleur contribue à altérer la perception. Haas ne l’utilise jamais pour sa valeur descriptive. Au contraire, on pourra peut-être y déceler quelque évocation de la peinture de son temps. Les aplats colorés, plus ou moins vaporeux, peuvent faire penser au color field. Ce serait ne pas rendre justice à la photographie couleur et à sa capacité de déréalisation qui, différente d’une abstraction coupant toute relation au réel, instaure cette ambiguïté souvent irrésoluble que recherche Ernst Haas. Ainsi, l’étonnement suscité par Western Skies Motel, Colorado, USA (1978) doit-il tout à la finesse de l’usage de la couleur.

Étienne Hatt, critique d’art

Helen Levitt, New-York, New-York

Andreas Gursky, le plus cher

Petit-fils de photographe, Gursky étudie d’abord la photographie à Essen ; en 1980, il entre à l’école des beaux-arts de Düsseldorf (Kunstakademie Düsseldorf) et devient l’élève de Bernd et Hilla Becher2. Sa première œuvre exposée est la photo d’une cuisinière à gaz allumée (1980; 98 x 71 cm)2. Il est surtout connu pour ses images très grands formats d’une implacable définition. C’est un des derniers tenants du réalisme photographique proche des théories de l’école de Düsseldorf, mais on peut aussi le rapprocher du pop art et d’Andy Warhol pour le choix de ses thèmes et son goût des séries3.

Cet artiste fait des photographies vertigineuses, des photos où l’on peut apercevoir des foules humaines, des fenêtres, des objets à l’infini, au point de ne plus distinguer une silhouette d’une autre. Une photo représentative est ainsi Tokyo, Stock Exchange (1990; 205 x 260 cm), où apparaissent plusieurs centaines de personnes2. Les photographies d’Andreas Gursky sont habitées par le principe de répétition générale. Elles présentent aussi un intérêt sur le plan architectural : Andreas Gursky photographie le monde « global »4, post-moderne, de verre et d’acier. WIKI

KUWAIT

Guy Bourdin (la mode)

On ne peut pas ne pas évoquer Guy Bourdin, s’agissant de photographie de mode. On donne quelques unes de ses images.

Roger A. Deakinsgraphismes et personnes

« Si vous revenez avec une image que vous aimez, eh bien au moins vous avez l’impression d’avoir réalisé quelque chose. » ~ Roger A. Deakins

Extrait ”oeil de la photographiePeter Fetterman Gallery présente l’exposition inaugurale du célèbre photographe et cinéaste Roger A. Deakins. L’exposition  est  ouverte au public  jusqu’à la fin de l’année. La réception d’ouverture comprenait également une signature de livre mettant en vedette le livre de Deakins, Byways, publié par Damiani Publishers en septembre 2021 qui a depuis été réimprimé 5 fois. les œuvres exposées incluent des photographies publiées dans Byways, ainsi que de nouvelles photographies inédites. Des copies dédicacées de Byways sont disponibles à l’achat et à la commande à la galerie.

Roger A. Deakins est né et a grandi dans le Devon. Il a étudié le graphisme au Bath College of Art et avant de poursuivre à la National Film School, il a passé du temps à prendre des photos pour le Nord du Devon, dans le but de capturer la vie rurale en voie de disparition. C’est là qu’il a développé son amour de la photographie.

Tout au long de sa carrière, la photographie est restée l’un des rares passe-temps de Deakins, même si c’est plus souvent une excuse pour lui de passer des heures à marcher, son appareil photo sur l’épaule, sans autre but que d’observer. Dans la monographie, Byways, on trouve un large éventail d’images. Il y a les images qui documentent une Grande-Bretagne d’après-guerre disparue, ainsi qu’une collection de photos qui expriment son amour du bord de mer et enfin des cadres du monde entier, capturés lors de voyages pour son travail cinématographique. À travers toutes les images, son sens de l’ironie apparaît clairement.

Largement connu pour ses œuvres cinématographiques, Roger a été nominé 15 fois pour un Academy Award et l’a remporté deux fois pour les films BLADERUNNER 2049 et 1917. Il a également été nominé 16 fois pour le premier prix de l’American Society of Cinematographers, 10 fois pour le Prix ​​BAFTA et 11 fois pour la British Society of Cinematographers.

Il a également reçu des Lifetime Achievement Awards de l’American Society of Cinematographers, de la British Society of Cinematographers et du National Board of Review. Il est également le seul directeur de la photographie à avoir reçu l’honneur de CBE en 2013 et à avoir reçu l’honneur d’être nommé chevalier en 2021.

En 2021, en plus de publier un livre, lui et son collaborateur de longue date James Ellis Deakins ont créé un podcast extrêmement réussi, Team Deakins, sur le thème du cinéma.

Parmi sa liste de films figurent:
SID AND NANCY
MOUNTAINS OF THE MOON
BARTON FINK
THE BIG LEBOWSKI
FARGO
THE ASSASSINATION OF JESSE JAMES BY THE COWARD ROBERT FORD
SKYFALL
BLADERUNER 2049
1917
THE GOLDFINCH
PRISONERS TRUE GRIT
O BROTHER WHERE ART THOU?
UNBROKEN
SHAWSHANK REDEMPTION
SICARIO
KUNDUN
REVOLUTIONARY ROAD
JARHEAD
NO COUNTRY FOR OLD MEN
THE MAN WHO WASN’T THERE

Michael Chinicci, Cuba

Vanishing Cuba est un projet de narration visuelle du photographe italien américain Michael Chinnici. Une collection de plus de 300 photographies et récits des 24 voyages de Michael à Cuba. La collection montre les changements auxquels Cuba est confrontée alors qu’elle émerge de plus de 60 ans d’isolement et de décadence. Les 24 voyages de Michael à Cuba ont produit des dizaines de milliers de photographies, des histoires stimulantes et émouvantes, et créé des amitiés pour la vie. Vanishing Cuba consiste à capturer « l’âme de Cuba », et l’histoire d’amour de Michael avec Cuba et le peuple cubain transparaît clairement dans ce livre fascinant et magnifiquement produit.

Le livre en édition limitée a été imprimé en Italie par LONGO AG à Bolzano, en utilisant des techniques d’impression supérieures et en utilisant du papier de la meilleure qualité. L’attention extraordinaire portée aux détails dans tous les aspects de la conservation, de la conception, de l’impression et de la production est faite pour en faire un véritable objet de collection. Les livres ont été conçus et imprimés en trois éditions différentes. Ruban, Deluxe et Réserve. Les éditions Deluxe et Reserve des livres sont emballées dans des étuis conçus sur mesure et fabriqués à la main en Italie.

Michel Chinnici | Fondateur et PDG de Photo Workshop Adventures | New York
PWA est un circuit photographique et une aventure culturelle DMC proposant plus de 150 destinations dans plus de 50 pays. Michael photographie professionnellement depuis les années 1990 et il a été le pionnier du premier studio de photographie numérique à New York. C’est un photographe documentaire renommé et inspirant spécialisé dans la photographie de personnes, de rue et de voyage. Lorsqu’il n’est pas en voyage, il se concentre sur des missions telles que le style de vie, l’aérien, l’entreprise et les sports mécaniques. Il voyage 20 à 26 semaines par an, capturant des images époustouflantes pour une narration visuelle accomplie. Ses expériences photographiques hautement organisées offrent un mélange unique d’opportunités photographiques incroyables, dans de belles propriétés avec des expériences culinaires authentiques. Il est souvent surnommé affectueusement l’ ‘Anthony Bourdain des voyages photographiques’.

Michael Chinnici : Vanishing Cuba
Éditeur : ‎ Red Octopus Publishing

Luc Roux, le plateau

Reporter photographe, portraitiste pour des grands magazines, photographe de plateau, Luc Roux a immortalisé les plus emblématiques stars du cinéma et les plus grands cinéastes de notre génération. Actrices, acteurs, cinéastes des années 1980- 2010, tous ont croisé la route du photographe et posé devant son objectif. Dans le cadre de Paris-Photo, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé célèbre le travail de cet artiste de renom et expose ses plus beaux clichés du 8 novembre 2022 au 4 mars 2023.

Dans ses espaces d’exposition créés par Renzo Piano, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé s’apprête à dévoiler un accrochage de photographies uniques. Pour la première fois à Paris, le photographe Luc Roux présente une sélection de portraits d’acteurs et de réalisateurs ainsi que des photographies de films. Bien plus qu’une plongée dans les archives d’un photographe, cette exposition est une véritable immersion au cœur du cinéma.

D’abord photographe pour le magazine Première à partir de 1983, Luc Roux a ensuite participé à la création de Studio Magazine en 1987, avec Marc Esposito et Jean-Pierre Lavoignat. Pendant près de vingt ans, il en a été le photographe attitré.

La qualité de ses images, son regard juste, sensible et bienveillant, son talent pour saisir ces instants privilégiés qui révèlent la vérité des comédiens et aussi la magie du cinéma en train de se faire et les liens qu’il a su nouer avec artistes et techniciens ont beaucoup fait pour la réputation de Studio Magazine.

Luc Roux, qui se définit autant comme un portraitiste que comme un reporter photographe, a ainsi travaillé avec la plupart de ceux, français et parfois étrangers, qui ont marqué le cinéma de ces années-là. Il lui est arrivé aussi d’être détaché du magazine pour couvrir certains tournages, notamment ceux de Bertrand Blier, Patrice Chéreau, Maurice Pialat, Alain Corneau, Michel Deville et Claude Miller.

Après son départ de Studio en 2004, Luc Roux s’est consacré à la photographie de plateau. Il était notamment photographe sur les tournages des films de Bertrand Blier, Danièle Thompson, Tonie Marshall, Liza Azuelos, Daniel Auteuil, Emmanuel Bercot et Thierry Klifa.

Certaines de ses photographies sont mêmes devenues des affiches de films inoubliables : Sous le soleil de Satan, Tous les matins du monde, Une femme française, La Reine Margot, entre autres, et bien sûr La Petite Voleuse qui a obtenu le César de la meilleure affiche en 1989.

Initiée par le Festival Francophone du film d’Angoulême en 2020, l’exposition Luc Roux, le cinéma au cœur présente un choix de portraits de comédiens et de réalisateurs, posés ou au travail.

L’accrochage, imaginé par le photographe lui-même, avec le concours de Jean-Pierre Lavoignat, met en lumière des photographies de films, d’affiches, de magazines, d’extraits vidéos et … d’appareils photos.

Luc Roux, le cinéma au cœur invite le visiteur à s’introduire dans le processus de création d’une photographie, depuis sa prise de vue jusqu’à sa publication. L’exposition, véritable voyage sur une trentaine d’années à travers le travail d’un photographe, nous fait revivre les plus grands moments du cinéma des années 1980-2010. Elle est l’occasion d’observer et de comprendre la démarche d’un photographe de presse et de films, devenu, grâce à un vrai sens du cadre et de l’instant, une figure à la fois discrète et incontournable du cinéma français.

Fan Ho, pureté

Né à Shanghai en 1931, Fan Ho a plongé dans la photographie dès l’âge de 14 ans lorsqu’il a commencé à prendre des photos avec un appareil photo Kodak Brownie. Plus tard, à l’âge de 18 ans, son père lui a acheté un appareil photo Rolleiflex à double objectif avec lequel il a pris toutes ses photographies primées. En 1949, les parents de Fan Ho s’installent à Hong Kong où le jeune Fan Ho poursuit sa passion pour la photographie, en particulier pour la photographie de rue. Surnommé le Cartier-Bresson de l’Est, les œuvres de Fan Ho lui ont valu près de 300 prix et titres de photographie locaux et internationaux. De 1958 à 1965, il a été nommé l’un des 10 meilleurs photographes du monde, selon la compilation de la  société de Photographie d’Amérique. Son talent a également été découvert par l’industrie cinématographique où il a commencé comme acteur avant de passer à la réalisation jusqu’à sa retraite à 65 ans.

À propos du livre
‘Photography. My Passion. My Life’
Publié par WE Press, Hong Kong
ISBN : 978-988-79341-0-3
Langue : anglais et chinois
Nombre de pages : 220 pages
Dimensions : L 264 mm x H 328 mm
Reliure à couverture rigide
890 HK$

Fred Lyon, Le Brassai de San Francisco

Fred Lyon,

La carrière de Lyon a couvert la plupart des éléments significatifs de la photographie du XXe siècle. Il a travaillé avec certains des meilleurs magazines, notamment Life, Holiday, Vogue, House & Garden, Fortune, Time et d’autres pendant l’âge d’or du média. Il a travaillé dans tous les genres dans la mode, la décoration d’intérieur, les voyages, la gastronomie et le vin, le sport et le photojournalisme. Il a fait l’objet du documentaire 2013 Fred Lyon – Living Through the Lens du cinéaste Michael House.

Lyon est l’un des photographes les plus importants à avoir travaillé dans la photographie de design d’intérieur au XXe siècle. Au début de sa carrière, il a collaboré avec la designer Frances Elkins et l’éditrice Dorothea Walker pour produire des images révolutionnaires qui sont apparues dans les principaux magazines de décoration , notamment House & Garden et Vogue. Il a travaillé avec de nombreux designers importants, dont John Dickinson, Tony Hail, Michael Taylor et d’autres, pour capturer leur travail dans la création du « California Look ».

De retour à San Francisco, Lyon est devenu un photojournaliste recherché travaillant pour Life, Holiday, Sports Illustrated et d’autres magazines de premier plan à l’âge d’or de ce média.

La photographie d’art de Lyon est aujourd’hui présentée dans de prestigieuses foires d’art internationales et conservée dans des musées et d’importantes collections privées. Ce sont des images saisissantes. Beaucoup ont été prises à San Francisco. Elles montrent la haute société, la basse société et de nombreux mondes intermédiaires. La sympathie discrète de Lyon pour le caractère poignant des lieux et des personnes qu’il capture dans son travail a conduit d’autres à l’appeler « le Brassaï de San Francisco ». Mais la vérité est que Fred Lyon est sui generis.

Philip Meza

William Klein, portraits et Vogue

William Klein

Annie Leibovitz, célèbre, célébrités…

Andrée Putman